François FOURGEAUD + Anne PAILLOT
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Quentin FOURGEAUD Anne FOURGEAUD
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Anne FOURGEAUD Pierre DESVEAUX
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Anne dite Anna Baptiste dit Jean-Baptiste
PETIT DESVEAUX
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Mon grand-père
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Mon père
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Moi
Redescendre les branches collatérales est toujours utile pour comprendre l'évolution d'une famille socialement et géographiquement. La famille FOURGEAUD, justement se trouve à Lésignac-Durand (Charente) au moment où François FOURGEAUD et Anne PAILLOT (en haut de l'arbre) se marient. Ils vivent ensemble au village de Valette (entouré en bleu).
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(source : Archives départementales de la Charente - Tableau d'assemblage de la section C dite des Châtres) |
Puis, je les trouve déménager à Mouzon (Charente) où ils vivent au village de Chez Mourgou (entouré en bleu) où vivent également les DESVEAUX au même moment.
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(source : Archives départementales de la Charente - Tableau d'assemblage de la section C dite de Chablanc) |
Enfin, ils déménagent à Massignac (Charente) où ils vivent au village de La Goirandie (entouré en bleu). Ce sont des propriétaires cultivateurs, rien d'étonnant à ce qu'ils vivent dans des villages en périphérie des bourgs, où se trouvent les champs.
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(source : Archives départementales de la Charente - Tableau d'assemblage de la section G dite de la Grassias) |
Je croyais naïvement qu'ils vendaient leurs terres précédentes à chaque déménagement. En vérité, ils devaient la laisser à des métayers qui cultivaient pour eux, car dans le contrat de mariage de ma cousine Anne dite Anna PETIT avec François Octave DELANDE, instituteur, en 1885, les renseignements sur la dot de la mariée nous apprennent ceci :
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(source : Archives départementales de la Charente - 2 E 10607) |
"Quant aux immeubles ils sont situés aux lieux
de Bonain, Lagoirandie, Chez Mourgoux & la Valette &
aux environs sur les Communes de Massignac, Mouzon
& Lesignat Durand, consistant en maison de maître
& de colons, bâtiments d'exploitation & de servitude
cour aireaux, jardins, terres, prés, clauds Chataigneraies
landes & bruyères & dont indivis & par moitié avec
mr quentin alphonse Petit, son frère."
Cette dot signifie que les FOURGEAUD n'ont pas seulement déménagé, mais qu'ils ont agrandi leurs terres génération après génération, et qu'ils possédaient encore la totalité des fermes où ils ont vécu durant le XIXe siècle en 1885. Je comprends mieux pourquoi ils sont tous qualifiés de propriétaires. Ils possédaient en effet un grand nombre de terres. Elles sont évaluées à 30 000 F à l'époque, ce qui est une somme relativement importante quand dans un autre contrat de la même époque et de la même région, une somme de 100 F suffit à être nourri et logé durant un an.