dimanche 28 juin 2020

Biographie : Anne FOURGEAUD

Anne FOURGEAUD
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Pierre DESVEAUX
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Baptiste DESVEAUX
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Mon grand-père

1. Est-ce que j'ai toutes les informations sur sa naissance ? Son baptême ? Qui étaient ses parrains/marraines ? 

(source : Archives départementales de la Charente - 3 E 227/5 - vue 313/341)
Anne FOURGEAUD est née le 4 janvier 1822 à 4h à Massignac (Charente). Sa naissance est déclarée le jour même par François FOURGEAUD, propriétaire à La Gouarandie à Massignac (Charente), son père. Je ne sais pas qui sont ses parrain et marraine, mais les deux témoins de sa naissance sont Jean BOUYAT et Jean BOUYAT, tous deux métayers au Village de la Gouarandie à Massignac (Charente). 

2. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son mariage ? Qui était présent ? Liens de parenté ? 

Elle se marie le 21 février 1843 à 10h à Massignac (Charente) avec Jean DESVEAUX, propriétaire, fils de Pierre DESVEAUX, propriétaire, et d'Élisabeth BOULESTEIX. Le mariage est célébré par Pierre BOULESTEIX, maire de la commune.

Signatures de l'acte de mariage
(source : Archives départementales de la Charente - 3 E 227/8 - vue 15/419)
Les témoins du mariage sont :
  • Jean BAINEAUD, propriétaire au Village de la Pillenie à Nieuil (Charente), oncle de l'époux
  • Jacques BOULESTEIX, propriétaire à Labrousse à Lésignac-Durand (Charente), oncle de l'époux
  • Léonard FOURGEAUD, propriétaire à La Gouarandie à Massignac (Charente), frère de l'épouse
  • Jacques FOURGEAUD, propriétaire à Valette à Lésignac-Durand (Charente), oncle de l'épouse
3. Comment s'est déroulé le mariage ? 

Le mariage se déroule en présence des parents des deux époux. 

4. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son décès ? Qui était présent ? Où a eu lieu l'enterrement / l'inhumation ?

(source : Archives départementales de la Charente - 3 E 455/11 - vue 242/281)
Elle meurt le 4 mai 1891 à 21h au Petit Jauniat à Vitrac-Saint-Vincent (Charente) âgée de 69 ans. Le décès est déclaré le lendemain à Pierre GIGNAT, maire de la commune, par Georges FORT, cultivateur au Petit Jauniat à Vitrac-Saint-Vincent (Charente), voisin de la défunte, et par François DESVEAUX, cultivateur au Petit Jauniat à Vitrac-Saint-Vincent (Charente), neveu de la défunte. Je ne sais pas où elle a été inhumée. 

5. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son passé militaire ? Fiche matricule ? Invalide ? Légion d'honneur ?

Les femmes de cette époque ne participaient pas à l'armée. 

6. Est-ce que je peux trouver des informations sur elle dans la presse ? 

Je ne trouve pas d'informations la concernant dans la presse, néanmoins je trouve quelques informations sur ses frères qui étaient maires des communes avoisinantes. 

Le 10 octobre 1879, ses frères Léonard et Jacques sont désignés comme délégués sénatoriaux, c'est à dire qu'ils sont désignés parmi les grands électeurs pour élire les sénateurs. 

La Charente, n° 2081, 10 octobre 1879, p. 2
(source : Gallica/BnF)
Un autre encart fait état de la réélection de son frère Léonard FOURGEAUD comme maire de Massignac en 1881. 

La Charente, 1er février 1881, p. 2
(source : Gallica/BnF)
Un autre, enfin, mentionne la réélection de son frère Jacques FOURGEAUD comme maire de Suris en 1879. 

La Charente, 12 octobre 1879, p. 2
(source : Gallica/BnF)
7. Quels événements historiques a-t-elle connus ? 

Elle naît sous le règne de Louis XVIII, deux ans après l'assassinat du duc de Berry. Elle traversera tout le 19e siècle et ses découvertes et est toujours en vie pendant la Guerre de 1870. 

8. Quelle était son instruction ? 

Elle était illettrée. Traditionnellement, on n'apprenait pas à écrire aux filles dans sa famille. Sa soeur cadette, Anne (née en 1833) est la première à savoir écrire, tandis que ses frères, père et grands-pères savent tout à fait lire et écrire. 

9. Dans quel environnement géographie évoluait-elle ?

Elle naît et grandit au lieu-dit de La Gouarandie, à l'ouest de Massignac (Charente). 

(source : Archives départementales de la Charente - 11 Fi 212/001)
10. S'est-elle beaucoup déplacé dans sa vie ?

Elle est restée dans le même secteur géographique des villages environnants. Après son mariage, elle va vivre au Petit Jauniat à Vitrac-Saint-Vincent (Charente) puis à Chez Mourgout à Mouzon (Charente) qui est tout près de La Gouarandie de Massignac (Charente), avant de retourner au Petit Jauniat. 

11. Comment se déplaçait-elle ? 

À pieds ou probablement en charrette tirée par des boeufs, la famille de son mari étant des éleveurs de boeufs. 

12. Quel était son premier métier ? Comment en vivait-elle ?

En 1873, lors du mariage de sa fille, elle est mentionnée comme "propriétaire". Elle et son mari sont en effet des propriétaires terriens qui administrent des fermes. 

13. Quels étaient ses autres métiers recensés ? Comment en vivait-elle ? 

La seule autre mention que je possède la concernant est celle de cultivatrice en 1881. 

14. Comment apparaît-elle dans les recensements ? 

(source : Archives départementales de la Charente - 6 M 77 - vue 36/45)
Le premier recensement où elle apparaît est à La Gouarandie à Massignac (Charente) en 1841. Elle a alors 18 ans et vit avec ses parents, ses frères Léonard et Jacques et ses deux soeurs Anne. 

(source : Archives départementales de la Charente - 6 M 164 - vue 5/22)
En 1881, elle vit seule à Chez Mourgout à Mouzon (Charente) avec son mari Jean DESVEAUX. 

15. Quel était le parler de sa région ?

On y parlait le limousin qui est un dialecte occitan. 

16. Comment s'habillait-il ?

Elle portait probablement la coiffe du Limousin : 

(source : Autour d'Ecuras)
Voici ce que j'en trouve sur le site Autour d'Ecuras à l'article "Le costume paysan féminin dans le Montbronnais vers 1850" : "Selon les régions de France, les coiffes se sont diversifiées et enrichies depuis le début du 19ème siècle. [...] La coiffe la plus courante de notre région est semblable à celle que je vous présente, vers 1850. Travaillée dans un tissu très fin, souvent de l'organdi, avec un fond richement brodé, ce que l'on désigne sous le terme de "coiffe" froncé et maintenu par un étroit volant soigneusement tuyauté, elle s'orne, sur la nuque, d'un gros noeud. Celui-ci est élaboré dans un large ruban de soie moirée blanche dont les deux pans flottants retombent presque jusqu'à la taille. Ces belles coiffes blanches étaient toujours bien amidonnées. Elles demeuraient des parures de fête."

17. Combien a-t-elle eu d'enfants ?

Elle a eut six enfants avec son mari Jean DESVEAUX : 
  • Anne DESVEAUX, cultivatrice, née le 15 mars 1844 au Petit Jauniat à Vitrac-Saint-Vincent (Charente)
  • Anne DESVEAUX, cultivatrice, née le 16 avril 1847 au Petit Jauniat à Vitrac-Saint-Vincent (Charente)
  • Pierre DESVEAUX, né le 25 novembre 1848 au Petit Jauniat à Vitrac-Saint-Vincent (Charente) et mort à 10 mois
  • Pierre DESVEAUX (mon ancêtre), cultivateur et exploitant, né le 26 novembre 1850 au Petit Jauniat à Vitrac-Saint-Vincent (Charente)
  • Anne DESVEAUX, boulangère, née le 20 mai 1855 à Chez Mourgout à Mouzon (Charente)
  • Catherine DESVEAUX, cultivatrice, née le 8 août 1861 au Petit Jauniat à Vitrac-Saint-Vincent (Charente)
Elle avait elle même deux soeurs nommées Anne et elle a prénommé trois de ses filles Anne. 

18. A-t-elle assisté au mariage de ses enfants ?

Elle assiste au mariage de tous ses enfants : 
  • en 1863, sa fille Anne épouse Jean BROUSSAUDIER, cultivateur
  • en 1864, son autre fille Anne épouse un autre Jean BROUSSAUDIER, cultivateur
  • en 1872, son fils Pierre épouse Louise BESSE, cultivatrice
  • en 1873, sa troisième fille Anne épouse Pierre JEANNOT, boulanger
  • en 1881, sa fille Catherine épouse Jean DELAUGE, cultivateur
19. Que signifie son nom de famille ? 

Selon Geneanet, c'est un nom caractéristique du Limousin. Nom de baptême connu dans d'autres régions sous la forme Ferréol (du latin Ferreolus, dérivé de ferrum = le fer). Saint Fargeau (ou Ferréol) fut évêque de Limoges au VIe siècle, et aurait fait preuve d'une longévité assez remarquable pour l'époque (élu évêque vers 520, il serait mort en 591 !). 

20. Qui était son père ?

Son père était François FOURGEAUD, propriétaire cultivateur et agriculteur. 

21. Qui était sa mère ? 

Sa mère était Anne PAILLOT, propriétaire. 

22. Quelle était sa fratrie ? 

Elle est issue d'une famille de sept enfants dont elle est la quatrième : 
  • Quentin, propriétaire à La Gouarandie à Massignac (Charente)
  • Marie, décédée à 8 ans
  • Léonard, propriétaire cultivateur et maire de Massignac (Charente)
  • Anne, épouse d'un cultivateur à Vitrac-Saint-Vincent (Charente)
  • Jacques, marchand épicier et maire de Suris (Charente)
  • Anne, épouse d'un maréchal-ferrant et aubergiste à Massignac (Charente)
23. Avait-elle des relations avec les autres membres de sa famille ?

Elle est présente aux mariages de ses enfants, ses frères Léonard et Jacques sont témoins de son mariage, et son mari est témoin des mariages de son frère Léonard avec Catherine TARDIEU en 1845, et de sa soeur Anne avec Jean BRISSAUD en 1861. 

24. Pouvez-vous retracer sa généalogie sur quatre générations ?

(source : Heredis 2018)
Toute sa famille est originaire de Charente. Je ne dispose pas de la majorité des actes de baptêmes de la quatrième génération car les archives en ligne de Charente ne sont pas encore disponibles avant 1737 dans la plupart des communes. Par ailleurs, pour la famille PAILLOT, ils habitaient dans la paroisse de Grenord sur la commune de Chabanais (Charente) dont les registres ne sont pas encore disponibles en ligne. 

Son père, Pierre FOURGEAUD, et ses grands-pères, Jacques FOURGEAUD et Quentin PAILLOT sont les seuls à savoir écrire. Ils sont tous cultivateurs et propriétaires à l'exception des PAILLOT qui sont marchands et de Pierre de LAVAUD qui était maçon et artisan avant de devenir cultivateur. 

25. Quelle était sa religion ?

Elle était probablement catholique. 

26. Votre ancêtre chez le notaire.

Le 3 avril 1872, elle donne procuration chez Maître HUGONNEAU à son mari Jean DESVEAUX pour qu'il la représente dans l'établissement du contrat de mariage de son fils Pierre à Vayres (Haute-Vienne) et pour qu'il fasse don à leur fils d'une pension viagère de 30 F et de 200 F d'objets mobiliers. 

(source : Archives départementales de la Charente)
27. Avez-vous des photos de votre ancêtre ? Pouvez-vous faire un trombinoscope ? 

Je n'ai pas de photographies de cet ancêtre. 

28. Quels étaient ses repas ? 

Je sais que son fils élevait des boeufs et avait également des ruches. Il est probable qu'il en ait été de même pour elle. J'imagine qu'elle consommait des produits de ses terres. 

29. Y a-t-il une histoire qui se transmet sur cet ancêtre ? Est-elle vraie ? 

Je n'ai pas d'histoire concernant cet ancêtre. 

30. Comment a-t-il participé à la vie de la communauté (membre du conseil municipal, cahier de doléances, sage-femme ...) ? 

Elle ne semble pas avoir participé à la vie de la communauté mais un grand nombre de ses filles et petites-filles ont été prénommées comme elle. 

samedi 27 juin 2020

Biographie : Jean DESVEAUX

Jean DESVEAUX
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Pierre DESVEAUX
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Baptiste DESVEAUX
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Mon grand-père


1. Est-ce que j'ai toutes les informations sur sa naissance ? Son baptême ? Qui étaient ses parrains/marraines ? 

(source : Archives départementales de la Charente - 3 E 455/4 - vue 152/215)
Jean DESVEAUX est né le 27 novembre 1819 à Vitrac-Saint-Vincent (Charente). Sa naissance est déclarée le lendemain à Jean Théodore de JAMET, maire de la commune, par son père, Pierre DESVEAUX, propriétaire au Petit Jauniat à Vitrac-Saint-Vincent (Charente). Je ne sais pas qui sont ses parrain et marraine, mais les deux témoins de sa naissance sont : 
  • Jean SAULNIER
  • Jean DEVAUTOUR, garde-champêtre
2. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son mariage ? Qui était présent ? Liens de parenté ? 

Il se marie le 21 février 1843 à 10h à Massignac (Charente) avec Anne FOURGEAUD, fille de François FOURGEAUD, propriétaire, et d'Anne PAILLOT. Le mariage est célébré par Pierre BOULESTEIX, maire de la commune.

Signatures de l'acte de mariage
(source : Archives départementales de la Charente - 3 E 227/8 - vue 15/419)
Les témoins du mariage sont :

  • Jean BAINEAUD, propriétaire au Village de la Pillenie à Nieuil (Charente), oncle de l'époux
  • Jacques BOULESTEIX, propriétaire à Labrousse à Lésignac-Durand (Charente), oncle de l'époux
  • Léonard FOURGEAUD, propriétaire à La Gouarandie à Massignac (Charente), frère de l'épouse
  • Jacques FOURGEAUD, propriétaire à Valette à Lésignac-Durand (Charente), oncle de l'épouse
3. Comment s'est déroulé le mariage ? 

Le mariage se déroule en présence des parents des deux époux. 

4. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son décès ? Qui était présent ? Où a eu lieu l'enterrement / l'inhumation ?

(source : Archives départementales de la Charente - 3 E 242/13 - vue 107/289)
Il meurt le 16 mars 1896 à 21h à Beaussac à Montemboeuf (Charente). Le décès est déclaré le lendemain par son gendre Jean BROUSSAUDIER, propriétaire au Petit Jauniat à Vitrac-Saint-Vincent (Charente), et par Jean RASSAT, propriétaire à Beaussac à Montemboeuf (Charente). Je ne sais pas où il a été inhumé. 

5. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son passé militaire ? Fiche matricule ? Invalide ? Légion d'honneur ?

Les matricules militaires de son époque ne sont pas disponibles en ligne. 

6. Est-ce que je peux trouver des informations sur lui dans la presse ? 

Il n'y a pas d'informations dans la presse le concernant. 

7. Quels événements historiques a-t-il connus ? 

Il naît sous la Restauration sous le règne de Louis XVIII, il se marie sous la Monarchie de Juillet et il meurt en pleine affaire Dreyfus. 

8. Quelle était son instruction ? 

(source : Archives départementales de la Charente)
Il a probablement reçu une bonne instruction primaire car il a une belle écriture et une signature élaborée. 

9. Dans quel environnement géographie évoluait-il ?

LANDRY, Carte topographique et routière du département de la Charente : réduite sur celle dressée d'après les ordres de Mr Larreguy préfet du département, Angoulême, Abel Cognasse Éditeur, 1842
(source : Gallica/BnF)
Il a évolué dans le même secteur géographique dans le département de la Charente au Nord-Est d'Angoulême. 

10. S'est-il beaucoup déplacé dans sa vie ?

Il naît à Vitrac-Saint-Vincent, où il vivra au Village du Petit Jauniat, avant d'aller à La Gouarandie à Massignac (1848), puis au Village de Chez Mourgout à Mouzon (1855), résidence qu'il alternera avec le Petit Jauniat à Vitrac avant d'aller vivre à Beaussac à Montemboeuf (1895). 

11. Comment se déplaçait-il ? 

À pieds ou probablement en charrette tirée par des boeufs, sa famille étant des éleveurs de boeufs. 

12. Quel était son premier métier ? Comment en vivait-il ?

Son premier métier connu en 1843 est "propriétaire". Il vient en effet d'une famille de propriétaires terriens qui possédaient de nombreuses fermes en Charente. 

13. Quels étaient ses autres métiers recensés ? Comment en vivait-il ? 

Il est également mentionné comme cultivateur. À la fin de sa vie il est dit rentier. En 1870 et 1871, il est également maire de Mouzon. 

14. Comment apparaît-il dans les recensements ? 

(source : Archives départementales de la Charente - 6 M 95 - vue 22/51)
Après son mariage, il vit en 1846 en famille au Petit Jauniat avec ses parents, ses frères et soeurs, sa fille et un domestique. 

(source : Archives départementales de la Charente - 6 M 128 - vue 5/21)
En 1872, il vit au Village de Chez Mourgout à Mouzon (Charente) et il accueille à son tour son gendre, son petit-fils et ses parents. 

(source : Archives départementales de la Charente - 6 M 209 - vue 33/42)
En 1891, il retourne au Petit Jauniat où il vit avec sa double-belle-soeur (la veuve de son frère et la soeur de sa femme), sa femme et un domestique. 

15. Quel était le parler de sa région ?

On y parlait le limousin qui est un dialecte occitan. 

16. Comment s'habillait-il ?

Je n'ai pas de photographie de Jean DESVEAUX et j'ignore comment il pouvait s'habiller. 

17. Combien a-t-il eu d'enfants ?

Il a eut six enfants avec sa femme Anne FOURGEAUD : 
  • Anne DESVEAUX, cultivatrice, née le 15 mars 1844 au Petit Jauniat à Vitrac-Saint-Vincent (Charente)
  • Anne DESVEAUX, cultivatrice, née le 16 avril 1847 au Petit Jauniat à Vitrac-Saint-Vincent (Charente)
  • Pierre DESVEAUX, né le 25 novembre 1848 au Petit Jauniat à Vitrac-Saint-Vincent (Charente) et mort à 10 mois
  • Pierre DESVEAUX (mon ancêtre), cultivateur et exploitant, né le 26 novembre 1850 au Petit Jauniat à Vitrac-Saint-Vincent (Charente)
  • Anne DESVEAUX, boulangère, née le 20 mai 1855 à Chez Mourgout à Mouzon (Charente)
  • Catherine DESVEAUX, cultivatrice, née le 8 août 1861 au Petit Jauniat à Vitrac-Saint-Vincent (Charente)
Je possède quelques photographies de Pierre DESVEAUX, mon ancêtre (leur quatrième enfant) : 

Pierre DESVEAUX en 1909
(source : Archives familiales)
Dans cette famille, on voit une insistance à appeler quasiment toutes les filles Anne (comme leur mère et leur grand-mère). 

18. A-t-il assisté au mariage de ses enfants ?

Il assiste au mariage de tous ses enfants : 
  • en 1863, sa fille Anne épouse Jean BROUSSAUDIER, cultivateur
  • en 1864, son autre fille Anne épouse un autre Jean BROUSSAUDIER, cultivateur
  • en 1872, son fils Pierre épouse Louise BESSE, cultivatrice
  • en 1873, sa troisième fille Anne épouse Pierre JEANNOT, boulanger
  • en 1881, sa fille Catherine épouse Jean DELAUGE, cultivateur
19. Que signifie son nom de famille ? 

Selon Filae, DESVEAUX est un sobriquet, c'est un dérivé de "val". L'origine de ce nom est latine son étymologie vient de valle/vallis : la vallée .

20. Qui était son père ? 

Son père était Pierre DESVEAUX, propriétaire cultivateur et agriculteur. 

21. Qui était sa mère ? 

Sa mère était Élisabeth BOULESTEIX, propriétaire et cultivatrice. 

22. Quelle était sa fratrie ? 

Il est issu d'une famille de cinq enfants dont il est le troisième : 
  • Marguerite, cultivatrice à Vitrac-Saint-Vincent (Charente)
  • Catherine, épouse d'un cultivateur à Vitrac-Saint-Vincent (Charente)
  • Pierre, propriétaire cultivateur à Vitrac-Saint-Vincent (Charente)
  • Jacques, propriétaire cultivateur à Vitrac-Saint-Vincent (Charente)
23. Avait-elle des relations avec les autres membres de sa famille ?

En 1857, il est témoin du mariage de son frère Pierre avec Françoise DOGNON. En 1861, il est témoin du mariage de sa cousine Cathy dite Catherine VEYRET avec Françoise DERASSAT. En 1866, il est témoin du mariage de sa nièce Catherine VEYRET avec Jean SELLIER. Il assiste également aux mariages de certains de ses petits-enfants. De manière générale, cette famille se marie avec des familles dont ils sont cousins et ils vivent en vase clos et très proches de leur famille. 

24. Pouvez-vous retracer sa généalogie sur quatre générations ?

(source : Heredis 2018)
Toute sa famille vient de Charente. Les archives en ligne de ce département s'arrêtant pour l'instant en 1737, je ne possède pas les actes de baptême de tous ses ancêtres. Certains viennent de familles notables, ce qui me permet néanmoins de remonter plus loin grâce aux publications écrites à leur sujet. 

Ses ancêtres paternels sont tous cultivateurs, ses ancêtres maternels sont tous marchands. Parmi eux, son arrière-grand-père Pierre VEYRET-CHEILLOT, bourgeois et Sieur de Cheliot. 

25. Quelle était sa religion ?

Il était probablement catholique. 

26. Votre ancêtre chez le notaire. 

Je le retrouve comme témoin des contrats de mariage de ses enfants, mais je n'ai pas d'acte notarié le concernant précisément. 

27. Avez-vous des photos de votre ancêtre ? Pouvez-vous faire un trombinoscope ? 

Je n'ai pas de photographies de cet ancêtre. 

28. Quels étaient ses repas ? 

Je sais que son fils élevait des boeufs et avait également des ruches. Il est probable qu'il en ait été de même pour lui. J'imagine qu'il consommait des produits de ses terres. 

29. Y a-t-il une histoire qui se transmet sur cet ancêtre ? Est-elle vraie ? 

Je n'ai pas d'histoire concernant cet ancêtre. 

30. Comment a-t-il participé à la vie de la communauté (membre du conseil municipal, cahier de doléances, sage-femme ...) ? 

(source : Archives départementales de la Charente - 3 E 256/9 - vue 200/235)
Il a été maire de Mouzon (Charente) en 1870 et 1871, probablement à cause de la guerre. 

Jack ma, mairie de Mouzon, Charente, France, 2011
(source : licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons)

vendredi 26 juin 2020

Biographie : Hélène Louise LAUBIER

Hélène Louise LAUBIER
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Juliette Berthe LECAS
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Ma grand-mère

1. Est-ce que j'ai toutes les informations sur sa naissance ? Son baptême ? Qui étaient ses parrains/marraines ? 


(source de l'image : Archives départementales du Cher - 3E 3064 - vue 99/167)
Hélène Louise LAUBIER est née le 14 novembre 1857 à 9h à Châteauneuf-sur-Cher (Cher). Sa naissance est déclarée le lendemain à Jean François Hazaël HERVET, maire de la commune, par Rose DUPUY, sage-femme. Je ne sais pas qui sont ses parrain et marraine, mais les deux témoins de sa naissance sont :

  • Étienne AUDOT, journalier à Châteauneuf-sur-Cher
  • Mathieu PICOT, journalier à Châteauneuf-sur-Cher, son oncle
2. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son mariage ? Qui était présent ? Liens de parenté ? 

Elle se marie le 17 février 1879 à 11h à Châteauneuf-sur-Cher avec Jacques François LECAS, maçon, fils de défunt Jacques LECAS, maçon, et de Jeanne Nézida NICOLLE. Le mariage est célébré par le maire Jules SACROT. 


Signatures de l'acte de mariage
(source : Archives départementales du Cher - 3E 4675 - vue 32/222)
Les témoins du mariage sont : 
  • Jean LECAS, propriétaire à Châteauneuf-sur-Cher, oncle de l'époux
  • André LECAS, maçon à Châteauneuf-sur-Cher, frère de l'époux
  • Étienne AUDOT, tisserand à Châteauneuf-sur-Cher, oncle de l'épouse
  • Vincent PICOT, tisserand à Châteauneuf-sur-Cher, oncle de l'épouse

3. Comment s'est déroulé le mariage ? 

Le mariage se déroule en présence des parents de l'épouse et du père de l'époux. 

4. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son décès ? Qui était présent ? Où a eu lieu l'enterrement / l'inhumation ? 


(source : Archives départementales du Cher - 3E 5456 - vue 113/168)
Elle meurt le 10 décembre 1898 à 21h à Châteauneuf-sur-Cher âgée de 41 ans. Le décès est déclaré le lendemain par Jean BERNARD, tailleur de pierres, cousin de la défunte, et André LECAS, entrepreneur, beau-frère de la défunte, tous deux demeurant à Châteauneuf-sur-Cher. 


(source : photo personnelle)
Elle est inhumée avec son mari au cimetière de Châteauneuf-sur-Cher. 

5. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son passé militaire ? Fiche matricule ? Invalide ? Légion d'honneur ?

Les femmes de cette époque ne participaient pas à l'armée.

6. Est-ce que je peux trouver des informations sur elle dans la presse ? 

Il n'y a pas d'information dans la presse la concernant. 

7. Quels événements historiques a-t-elle connus ? 

Elle a 12 ans pendant la Guerre de 1870, elle naît sous le Second Empire et meurt sous la Troisième République. 

8. Quelle était son instruction ? 


(source : Archives départementales du Cher - 3E 4675 - vue 32/222)
Elle savait écrire comme l'atteste la signature de son acte de son acte de mariage. 

9. Dans quel environnement géographie évoluait-elle ? 

Elle est né, s'est mariée et est décédée à Châteauneuf-sur-Cher. 

10. S'est-elle beaucoup déplacé dans sa vie ?

Elle ne semble pas s'être beaucoup déplacée dans sa vie. 

11. Comment se déplaçait-elle ? 

Probablement à pieds. 

12. Quel était son premier métier ? Comment en vivait-elle ?

Au moment de son mariage, elle est couturière. Fille de couturière et petite-fille de tisserand, elle fabriquait probablement des vêtements. 

13. Quels étaient ses autres métiers recensés ? Comment en vivait-elle ? 

Je n'ai pas d'autres métiers officiellement recensés dans les actes, mais on dit dans la famille qu'elle tenait une petite épicerie à Châteauneuf-sur-Cher, ce qui expliquerait la mention de "marchand épicier" rencontrée dans un acte pour son mari après son décès. 

14. Comment apparaît-elle dans les recensements ? 


(source : Archives départementales du Cher - 6M 0065 - vue 36/48)
Elle apparaît toujours sous le prénom d'Hélène, que ce soit ici pour le recensement de 1872, quand elle vit Rue Villatte avec ses parents et son frère, que dans les recensements Rue de Mouzaine avec son mari. Ses recensements ne précisent jamais de profession. 

15. Quel était le parler de sa région ? 

On parlait le berrichon dans sa région. 

16. Comment s'habillait-elle ?

Elle s'habillait en berrichonne, avec des robes qui descendaient jusqu'au sol et une petite coiffe modeste. 

17. Combien a-t-elle eu d'enfants ? 

Il a eu trois filles avec sa mari Jacques François LECAS : 
  • Joséphine Renée LECAS, née le 18 novembre 1879 à Châteauneuf-sur-Cher et morte à 18 mois
  • Hélène Marie GIRAULT-LECAS, née le 9 août 1881 à Châteauneuf-sur-Cher
  • Juliette Berthe DEBANNE-LECAS (mon ancêtre), couturière et négociante, née le 15 juin 1886 à Châteauneuf-sur-Cher

18. A-t-elle assisté au mariage de ses enfants ?

Elle est morte quand ses filles étaient encore jeunes et n'a donc pas pu assister à leurs mariages. 

19. Que signifie son nom de famille ? 

D'après Filae, LAUBIER est un nom de famille rare, qui représente la forme agglutinée "de l'aubier", nom topographique issu du latin alba, peuplier blanc, arbrisseau caractéristique de la propriété, aussi nom de lieu dans les Deux-Sèvres. Le nom de famille était en effet originellement DELAUBIER ou de LAUBIER avant de devenir LAUBIER après la Révolution Française. 

20. Qui était son père ? 

Son père était François LAUBIER, journalier et vigneron. 

21. Qui était sa mère ? 

Sa mère était Françoise PICOT, couturière. 

22. Quelle était sa fratrie ? 

Elle n'a qu'un seul frère cadet, Charles LAUBIER, charpentier, mort célibataire à 23 ans. 

23. Avait-elle des relations avec les autres membres de sa famille ?

Ses parents sont présents à son mariage, et ses oncles Étienne AUDOT et Vincent PICOT sont témoins de son mariage. Elle vient d'une famille assez réduite en nombre et les occasions de trouver des actes attestant de liens entre-eux sont limitées. 

24. Pouvez-vous retracer sa généalogie sur quatre générations ?


(source : Heredis 2018)
La plupart de ses ancêtres sont illettrés à l'exception de son père François LAUBIER et de son arrière-grand-père Pierre de LAUBIER. Les femmes sont couturières ou domestiques, les hommes sont tisserands, vignerons ou charpentier. Ils sont tous originaires du Cher à l'exception de Pierre de LAUBIER et Marie GOUNOT, ses arrière-grands-parents qui sont originaires de Méasnes (Creuse).  

25. Quelle était sa religion ?

Elle était catholique. 

26. Votre ancêtre chez le notaire. 

Je n'ai pas trouvé d'actes notariés la concernant. 

27. Avez-vous des photos de votre ancêtre ? Pouvez-vous faire un trombinoscope ? 

Nous aurions deux photographies d'Hélène Louise LAUBIER authentifiées par sa fille Juliette Berthe LECAS, bien qu'elle ait été jeune quand sa mère était morte. 



(source : Archives familiales)

28. Quels étaient ses repas ? 

Probablement le fameux pâté ou feuilleté aux pommes de terres berrichon. 

29. Y a-t-il une histoire qui se transmet sur cet ancêtre ? Est-elle vraie ? 

Ses filles avaient 17 ans et 12 ans lorsqu'elle est décédée et n'ont pas transmis un grand nombre de souvenirs la concernant. 

30. Comment a-t-elle participé à la vie de la communauté (membre du conseil municipal, cahier de doléances, sage-femme ...) ? 

Pas à ma connaissance si ce n'est qu'elle était épicière dans le bourg. 

mercredi 24 juin 2020

Biographie : Jacques François LECAS

Jacques François LECAS
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Juliette Berthe LECAS
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Ma grand-mère

1. Est-ce que j'ai toutes les informations sur sa naissance ? Son baptême ? Qui étaient ses parrains/marraines ? 


(source : Archives départementales du Cher - 3E 3062 - vue 2/216)
Jacques François LECAS est né le 7 janvier 1850 à 5h à Châteauneuf-sur-Cher (Cher). Sa naissance est déclarée le lendemain à François PEYNOT, l'adjoint au maire, par Rose DUPUY, sage-femme à Châteauneuf-sur-Cher. Je ne sais pas qui sont ses parrain et marraine, mais les témoins de sa naissance sont : 

  • Pierre BARRE, perruquier à Châteauneuf-sur-Cher
  • Pierre GAMBARDOUX, boucher à Châteauneuf-sur-Cher

2. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son mariage ? Qui était présent ? Liens de parenté ? 

Il se marie le 17 février 1879 à 11h à Châteauneuf-sur-Cher avec Hélène Louise LAUBIER, couturière, fille de François LAUBIER, journalier, et de Françoise PICOT. Le mariage est célébré par le maire Jules SACROT. 


Signatures de l'acte de mariage
(source : Archives départementales du Cher - 3E 4675 - vue 32/222)
Les témoins du mariage sont : 

  • Jean LECAS, propriétaire à Châteauneuf-sur-Cher, oncle de l'époux
  • André LECAS, maçon à Châteauneuf-sur-Cher, frère de l'époux
  • Étienne AUDOT, tisserand à Châteauneuf-sur-Cher, oncle de l'épouse
  • Vincent PICOT, tisserand à Châteauneuf-sur-Cher, oncle de l'épouse

3. Comment s'est déroulé le mariage ? 

Le mariage se déroule en présence des parents de l'épouse et du père de l'époux. 

4. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son décès ? Qui était présent ? Où a eu lieu l'enterrement / l'inhumation ? 


(source : Archives municipales de Châteauneuf-sur-Cher - MAIRIE 1922-1932 D)
Il meurt le 31 janvier 1928 à 16h à Châteauneuf-sur-Cher âgé de 78 ans. Le décès est déclaré le jour même par son gendre Henri DEBANNE, négociant à Châteauneuf-sur-Cher.

(source : photo personnelle)
Il est inhumé le 2 février 1928 au cimetière de Châteauneuf-sur-Cher après une cérémonie à 14h30 à la Basilique Notre-Dame-des-Enfants. Voici ce qu'écrit ma grand-mère (la petite-fille de Jacques François LECAS), dans ses mémoires :

"Fin février 1928, alors que je restais à l'étude et à ma leçon de piano et terminais à 7 heures le soir, André vint me chercher pour m'annoncer la mort du grand-père, il y avait une semaine qu'il était alité avec une congestion cérébrale et dans ce temps-là, il n'y avait pas grands soins pour cette maladie-là. Il fut enterré le 2 février, ma mère nous vêtit de noir de la tête aux pieds, et cela pendant plusieurs mois." (Anne-Marie DEBANNE, Souvenirs de famille). 

5. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son passé militaire ? Fiche matricule ? Invalide ? Légion d'honneur ?

Son matricule militaire m'informe qu'il a les yeux et les cheveux bruns, qu'il mesure 1 m. 63 et qu'il sait lire et écrire bien qu'il n'ait pas reçu d'instruction primaire. Il accomplira seulement une période d'exercices au 62e régiment territorial d'infanterie du 2 au 14 avril 1883. 


(source : Archives départementales du Cher - 2R 493 - vue 501/602)
Il sera néanmoins dispensé de service militaire comme fils de veuve et soutien de famille pour sa mère et ses frères et soeurs. 

6. Est-ce que je peux trouver des informations sur lui dans la presse ? 

Je trouve deux mentions de lui dans la presse, concernant son décès. 


(source : La Dépêche du Berry, n°27, 2 février 1928, p. 3)
(source : La Dépêche du Berry, n°29, 4 février 1928, p. 3)

7. Quels événements historiques a-t-il connus ? 

Il naît sous la Deuxième République. Il est vivant pendant la Guerre de 1870 à laquelle il ne participe pas, ainsi qu'à la Première Guerre mondiale. 

8. Quelle était son instruction ? 

Il savait lire et écrire mais n'a apparemment pas reçu d'instruction primaire. Il a sûrement été placé tôt en apprentissage. 

9. Dans quel environnement géographie évoluait-il ?

Il est né, s'est marié et est mort à Châteauneuf-sur-Cher. 

10. S'est-il beaucoup déplacé dans sa vie ?


(source : Heredis 2018)
 À ma connaissance, à part pour sa période d'exercices militaires à Bourges (Cher), il n'a pas beaucoup quitté Châteauneuf-sur-Cher. En tout cas, je n'ai aucune mention de lui dans un autre lieu, bien qu'il ait acheté plusieurs vignes à Venesmes (Cher). 

11. Comment se déplaçait-il ? 

Probablement à pied ou en charrette. Son métier impliquait de transporter des pierres et il devait donc probablement posséder une charrette. 

12. Quel était son premier métier ? Comment en vivait-il ?

Le premier métier que je lui connais, à 19 ans, est celui de maçon, puis de maître maçon. 

13. Quels étaient ses autres métiers recensés ? Comment en vivait-il ? 

Il devient ensuite entrepreneur de maçonnerie. En 1892 il est désigné comme marchand épicier. Sa femme tenait en effet une épicerie à Châteauneuf-sur-Cher qu'il a peut-être conservée après le décès de cette dernière. En 1896, il est désigné comme propriétaire et négociant. 

14. Comment apparaît-il dans les recensements ? 


(source : Archives départementales du Cher - 6M 0065 - vue 21/48)
En 1872, il apparaît dans les recensements avec sa mère, veuve, et ses frères et soeurs à Châteauneuf-sur-Cher. Son frère Philippe était aveugle de naissance, histoire qui nous avait été transmise. Il a été mal perçu à l'époque dans le bourg car étant fils de veuve et soutien de famille, il n'a pas participé à la guerre de 1870 (année où il aurait dû commencer son service militaire).

(source : Archives départementales du Cher - 6M 0261 - vue 7/35)
En 1926, dernier recensement où il apparaît, il vit au Quartier de Mouzaine à Châteauneuf-sur-Cher avec sa fille Juliette, son gendre Eugène DEBANNE, leurs trois enfants (dont ma grand-mère Anne-Marie) et une domestique. 

15. Quel était le parler de sa région ? 

On parle le berrichon dans sa région. 

16. Comment s'habillait-il ?

En costume trois pièces avec un chapeau. 

17. Combien a-t-il eu d'enfants ? 

Il a eu trois filles avec sa femme Hélène Louise LAUBIER : 

  • Joséphine Renée LECAS, née le 18 novembre 1879 à Châteauneuf-sur-Cher et morte à 18 mois
  • Hélène Marie GIRAULT-LECAS, née le 9 août 1881 à Châteauneuf-sur-Cher
  • Juliette Berthe DEBANNE-LECAS (mon ancêtre), couturière et négociante, née le 15 juin 1886 à Châteauneuf-sur-Cher
18. A-t-il assisté au mariage de ses enfants ?

Il assiste au mariage de ses deux filles survivantes.

Le 12 février 1901 à Châteauneuf-sur-Cher, il assiste au mariage de sa fille Hélène Marie avec Abel Marie Emmanuel GIRAULT, employé.

Le 11 janvier 1908 à Châteauneuf-sur-Cher, il assiste également au mariage de sa fille Juliette Berthe avec Henri dit Eugène DEBANNE, mégissier. 

19. Que signifie son nom de famille ? 

Selon Filae, LECAS est un nom de famille très rare, qui se rapporte à un adjectif. En ancien français, il désigne cassé, brisé, sobriquet qui s'est appliqué a un homme découragé, sans force .

20. Qui était son père ? 

Son père était Jacques LECAS, vigneron et maçon. 

21. Qui était sa mère ? 

Sa mère était Jeanne Nézida NICOLLE, domestique et journalière. 

22. Quelle était sa fratrie ? 

Il est issu d'une famille de 7 enfants, dont il est le troisième : 

  • André, maçon et entrepreneur à Châteauneuf-sur-Cher
  • Catherine, décédée à 2 ans
  • Philippe, chanteur ambulant aveugle qui épouse à Lyon (Rhône) une chanteuse fille d'un prestidigitateur
  • Pierre, décédé à 9 mois
  • Joséphine, lingère, qui vit à Chartres (Eure-et-Loir) avec son mari plâtrier
  • Marie dont j'ignore la destinée
Je possède une photographie de sa soeur Joséphine : 

Joséphine LECAS
(source : Archives familiales)
23. Avait-elle des relations avec les autres membres de sa famille ?

Son frère André est témoin de son mariage en 1879, ainsi que du décès de sa femme. Ils exerçaient la même profession dans la même ville (probablement ensemble) et semblent bien s'entendre. Jacques François, quant à lui, est témoin du mariage de son frère André en 1874, ainsi que de sa soeur Joséphine en 1882. 

24. Pouvez-vous retracer sa généalogie sur quatre générations ?


(source : Heredis 2018)
Tous ses ancêtres sur quatre générations sont illettrés à l'exception de son arrière-grand-père Alexis BERNARD. Ils sont globalement originaires de Châteauneuf-sur-Cher à l'exception de Marguerite MORTAGNE (Saint-Julien-le-Pauvre, Cher), François CANARD (Lunery, Cher), Jeanne CRESSON (Primelles, Cher), Alexis BERNARD (Venesmes, Cher). 

Les professions sont assez variées avec des vignerons, des tonneliers, un tisserand, un cabaretier et un laboureur. Un mélange de cultivateurs et d'artisans. 

25. Quelle était sa religion ?

Il était catholique. Dans le faire-part de décès il est écrit qu'il est décédé "muni des Sacrements de l'Église" et son enterrement a eu lieu à la basilique Notre-Dame-des-Enfants à Châteauneuf-sur-Cher. 

26. Votre ancêtre chez le notaire. 

Bien qu'il n'a pas passé de contrat de mariage, ayant épousé une femme de condition très modeste, il a acquis un grand nombre de terres et nous possédons toujours les grosses de ces divers actes notariés. 


  • 15 janvier 1882, il achète pour 200 F à la famille CHENIER les deux dixièmes d'une terre sise aux Brossats à Venesmes (1 hectare 9 ares 32 centiares)
  • 21 janvier 1886, il achète pour 350 F à Charles Alexandre RIPART (maire de Châteauneuf) et Madeleine Zénaïde SÉJOURNET sa femme une vigne située aux Plantes à Venesmes (18 ares 22 centiares)
  • 8 mars 1892, il achète pour 50 F à François BRUNET (garde particulier chez Monsieur de MARSILLAC) et à Joséphine GROSBOIS sa femme une vigne située aux Plantes à Venesmes (9 ares 11 centiares)
  • 3 mars 1895, il achète pour 2 500 F aux enchères à la bougie à Mathieu MONICAULT (journalier à Mendoza en Argentine) et Marie Sophie MOULIN sa femme, une maison rue de Mouzaine à Châteauneuf-sur-Cher (comprenant une boutique, une chambre à feu derrière, une cave voutée, une grange avec petit cellier, une grande chambre à feu, une cour derrière dans laquelle existent une boulangerie et un puits à eau, et un petit jardin à la suite). 
  • 27 janvier 1896, il achète pour 20 F à son beau-frère Clément TABASTOT et sa soeur Joséphine LECAS la vigne du Poirier à Châteauneuf-sur-Cher (3 ares 64 centiares)

  • 12 février 1896, il achète pour 50 F à Françoise RENAULT veuve de Vincent PICOT une terre dite Champ de la Vallée Béarnais à Venesmes (16 ares)
  • 2 novembre 1896, il achète pour 350 F à Louis GAZEAU (propriétaire journalier) et Marie JAMET sa femme une terre appelée Champ des Forêts à Venesmes (54 ares 66 centiares)
(source : Archives familiales)

Il écrit d'ailleurs deux sommations par huissier pour cette maison de Mouzaine que Mathieu MONICAULT ne voulait pas libérer après l'achat. 

Je ne sais pas pourquoi il a acheté toutes ces vignes. Des souvenirs de ses ancêtres vignerons ? Les entretenait-il lui-même où les louait-il en fermage à des vignerons ? Était-ce pour tirer profit de la vente du vin ? 

27. Avez-vous des photos de votre ancêtre ? Pouvez-vous faire un trombinoscope ? 


(source : Archives familiales)
Je ne possède qu'une seule photographie de Jacques François LECAS que j'ai colorisée. 

28. Quels étaient ses repas ? 

Il devait probablement manger le fameux pâté ou feuilleté aux pommes de terres traditionnel du Berry. 

29. Y a-t-il une histoire qui se transmet sur cet ancêtre ? Est-elle vraie ? 

Il y a plusieurs histoires le concernant. Il était entrepreneur de maçonnerie et a travaillé sur le chantier de la basilique Notre-Dame-des-Enfants de Châteauneuf-sur-Cher qui est le monument central du bourg et point culminant des alentours. 


Ideefixe, Basilique Notre-Dame-des-Enfants-vue-aérienne, 2019
(source : licence CC BY-SA 4.0 via Wikimedia Commons)
Il a également construit la maison de Mouzaine dans laquelle est née ma mère. Il fut un temps où il a envisagé d'aller vivre aux États-Unis mais il n'a jamais réalisé cette idée. 

30. Comment a-t-il participé à la vie de la communauté (membre du conseil municipal, cahier de doléances, sage-femme ...) ? 

Il a construit la basilique de Châteauneuf-sur-Cher ainsi qu'un grand nombre de maisons de la commune. La basilique est le centre névralgique du bourg et un lieu très important pour ma famille. Il a donc participé à l'érection d'une partie de la ville actuelle.