N. de LAUNAY + Jean GAULTIER + Jacqueline de BEAUREPAIRE
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Guillaume GAULTIER Gratien GAULTIER de BEAUREPAIRE
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Jean GAULTIER Robert de BEAUREPAIRE
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Pierre GAULTIER Louis de BEAUREPAIRE
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Louise GAULTIER de BEAUREPAIRE François de BEAUREPAIRE
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Marguerite de WARIGNIES Henri de BEAUREPAIRE
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Jean Louis de PIERREPONT des BIARDS Marianne de BEAUREPAIRE de LOUVAGNY
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Philippe Suzanne Eulalie de PIERREPONT de LIGNIERES Perrine DELBROUCK
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Louise Françoise VIEL de LIGNIERES Louis François GASNIER
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Louis Charles Félix DURSUS de COURCY Marie GAGNIER
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Louis Charles Yvan DURSUS de COURCY Marie Madeleine BOURCIER
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Marie Noémie DURSUS de COURCY Modeste Anne Madeleine BOURCIER
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Alfred René Robert DOYNEL de QUINCEY Victorine Ernestine BOURSIER
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Berthe Louise Stéphanie GRELOT
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Mon grand-père
En généalogie, les familles ont l'habitude de se marier dans un niveau social et/ou professionnel équivalent. Ce qui est amusant, c'est de voir comment une famille de petits écuyers normands se sont retrouvés à côtoyer les premiers dignitaires de l'Empire (période, il est vrai, propice aux changements de situation soudains).
(source : Heredis 2018) |
Philippe Suzanne Eulalie de PIERREPONT, fille du marquis des Biards, épouse Guillaume VIEL de LIGNIERES, écuyer, sieur de Lignières, de petite noblesse normande. Leur fille, Louise Françoise VIEL de LIGNIERES épouse alors un autre seigneur normand, Jacques DURSÜE de COURCY, écuyer, seigneur de Courcy, sieur Dursus.
(source : Heredis 2018) |
À la génération suivante, Louis Charles Félix DURSUS de COURCY épouse Jeanne Louise LE BRUN de ROCHEMONT, fille du député de la Manche et sénateur de l'Empire, et surtout nièce du prince-architrésorier de l'Empire, troisième consul.
(source : Heredis 2018) |
C'est, à mon sens, ce mariage qui déclenche l'entrée de la famille dans le monde parisien (les DURSUS vont vivre au 21 place Vendôme où se trouve l'actuelle bijouterie Cartier) et impérial. Les LE BRUN sont également montés de manière spectaculaire, le père de l'architrésorier étant cultivateur.
Lefèvre, R. (1807). Portrait de Charles-François Lebrun, duc de Plaisance, architrésorier de l'Empire [peinture]. (source : Wikimedia commons) |
On voit sur l'arbre ci-dessus que le fils cadet de ce couple DURSUS-LE BRUN épouse déjà une DARU (voir mon article précédent). Son petit-neveu, Alfred René Robert DOYNEL de QUINCEY épouse en 1886 à Paris Amélie Marie Camille BENOIST d'AZY, petite-fille de Napoléon comte DARU, ministre et membre de l'institut (filleul de l'Empereur Napoléon Ier et de l'Impératrice Jospéhine) et lui-même petit-fils du fameux Pierre DARU.
(source : Heredis 2018) |
Nous avons donc deux mariages successifs (à deux générations d'écart) entre nos cousins et des DARU. La solidarité entre familles impériales demeurait donc encore présente jusqu'à la fin du XIXe siècle.