lundi 13 février 2017

Madeleine Marie Victorine BRANCHU a vécu à Montbizot

Gustave BENOIST
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Joséphine Marie BENOIST
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Madeleine Marie Victorine BRANCHU
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Ma grand-mère
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Mon père
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Moi

Je commence à rechercher les recensements des frères et soeurs et descendants de mes ancêtres. Au début, je ne me donnais pas cette peine, mais ces documents sont de véritables pépites. Tout d'abord, j'y ai retrouvé de nombreux enfants qui m'avaient échappés car nés dans d'autres villes (les déplacements sont très fréquents aux XIXe et XXe siècle), mais aussi des ancêtres élevés ailleurs que chez leurs parents par exemple. 

Madeleine Marie Victorine BRANCHU est la seule arrière-grand-mère que j'ai connue. Elle était née à Paris et y a grandi avec ses parents. Mais au moment du recensement de 1906 (souvent réalisés dans l'été, autour du mois de juin), elle était en séjour chez ses grand-parents. Je sais qu'elle était en lien avec le côté maternel de sa famille, mais c'est émouvant de la retrouver au lieu-dit des Louveries dans le petite commune de Montbizot (Sarthe) et de se dire qu'une personne que j'ai connue a côtoyé des ancêtres nés en 1842 ! Ses parents ne sont pas là, peut-être avaient-ils laissé leur fille de 4 ans chez ses grand-parents (Gustave BENOIST et Marie Louise FEAU) et sa tante Madeleine Marie BENOIST alors âgée de 14 ans. 

(source : Archives départementales de la Sarthe - 2 Mi 289 _ 50 - p. 11)
Je suis surpris à quel point je continue de trouver des renseignements sur des ancêtres si proches au sujet desquels on pourrait penser avoir déjà tout trouvé.

mardi 7 février 2017

Le contrat de mariage de mes arrière-grands-parents

Henri dit Eugène DEBANNE + Juliette Berthe LECAS
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Ma grand-mère
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Ma mère
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Moi

Aujourd'hui, j'ai transcrit le contrat de mariage de mes arrière-grands-parents datant de 1908. C'est typiquement le genre de document un peu trop récent que je n'aurais jamais pu consulter aux archives (car bien que le dépôt soit de 75 ans pour les notaires, peu s'y prêtent en effet et déposent avec assiduité leurs minutes). 

Dans ce contrat de mariage, mon arrière-grand-mère est avantagée. En effet, son père est entrepreneur de maçonnerie bien installé à Châteauneuf-sur-Cher (Cher) quand Henri DEBANNE est orphelin originaire d'Issoudun (Indre) et est à l'époque employé de mégisserie. 

(source : Archives personnelles)
Juliette Berthe LECAS apporte donc en dot la moitié des droits de sa défunte mère partagés avec sa soeur Hélène  Marie LECAS épouse GIRAULT d'une somme de 1 000 F. 

(source : Archives personnelles)
Son père lui apporte une dot de 1 200 F, ainsi qu'une commode, une table ronde, un lit de plumes et six draps le tout estimé à 200 F. Le tout est suivi de clauses sur les fonds de commerce futurs à la faveur de la future épouse, ce qui laisse supposer que l'argent de Jacques François LECAS-LAUBIER, le père de l'épouse, a servi à acheter leur premier magasin de tissus.

(source : Heredis 2017)

À ce contrat passé devant Maître Armand MONTEREAU, notaire à Châteauneuf-sur-Cher, sont présents Françoise PICOT, la grand-mère de la future épouse, alors âgée de 75 ans, ainsi qu'Abel Marie Emmanuel GIRAULT et Hélène Marie LECAS, son beau-frère et sa soeur. Personne du côté du futur époux qui n'est pas originaire de Châteauneuf-sur-Cher (son frère également prénommé Henri DEBANNE, dit Joseph, et son beau-frère Gabriel Auguste BARRAULT et sa soeur Clémence DEBANNE viendront bientôt le rejoindre dans cette commune, ainsi que Charles dit Louis DEBANNE, son autre frère mort à la guerre en 1915). 

jeudi 2 février 2017

Les GRELOT à Château-la-Vallière

Étienne dit Henri GRELOT + Victorine Ernestine BOURSIER
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Reine Madeleine GRELOT      Berthe Louise Stéphanie GRELOT
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                                                     Mon grand-père
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                                                      Ma mère
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                                                      Moi

J'ai commencé récemment à géolocaliser précisément les lieux-dits, noms de rue, etc. présents dans mon logiciel de généalogie. En effet, dans le cas des communes rurales, les lieux d'habitations de nos ancêtres peuvent-être en réalité bien éloignés de la commune sous laquelle ils sont administrés. C'est le cas des GRELOT. Ma mère avait toujours entendu tante Reine dire qu'elle avait vécu à Château-la-Vallière (Indre-et-Loire) alors que les archives me disaient qu'elle habitait à Couesmes (Indre-et-Loire) avec ses parents sur les recensements de 1886 et 1891. 

(source : Archives départementales d'Indre-et-Loire - 6NUM5/084/012 - p. 21)
Sur ce recensement de 1891 à Couesmes, on voit que la famille GRELOT habite au lieu-dit "Les Gares" ce qui semble logique puisqu'Étienne GRELOT exerce la profession de chef de gare. Seulement, en géolocalisant ce lieu-dit, on se rend compte qu'il est collé à Château-la-Vallière. 
Les Gares à Couesmes au point 2
(source : Heredis 2017)
La gare de Château-la-Vallière se situait administrativement sur la commune de Couesmes. On comprend pourquoi la tante Reine avait l'impression d'avoir vécu à Château-la-Vallière, bourg où ils devaient vraisemblablement se rendre bien plus souvent (étant de l'autre côté de la rue où ils habitaient) qu'à ce lui de Couesmes bien plus éloigné. Voici un exemple parmi tant d'autres qui illustre l'intérêt de géolocaliser précisément les lieux-dits et adresse sur notre logiciel de généalogie afin d'avoir une vue plus exacte de là où ont vécu nos ancêtres.