Guillaume REBEYROL
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Isabeau dite Élisabeth REBEYROL
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Élie dit Édouard SUIVRE
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Yvonne Marguerite Marie SUIVRE
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Mon grand-père
1. Est-ce que j'ai toutes les informations sur sa naissance ? Son baptême ? Qui étaient ses parrain et marraine ?
(source : Archives départementales de la Dordogne - 5 E 478/4 - vue 2/29) |
Guillaume REBEYROL est né le 15 vendémiaire an X (7 octobre 1801) à 10h à Saint-Paul-la-Roche (Dordogne). Sa naissance est déclarée le jour même à l'adjoint au maire de la commune par Guillaume RIBEYROL, cultivateur au Marguillier à Saint-Paul-la-Roche (Dordogne). Je ne sais pas qui sont ses parrain et marraine, mais les deux témoins de sa naissance sont :
- Léonard PAPOUT, cultivateur à Vialotte à Saint-Paul-la-Roche
- Léonard CHAPELLE, cultivateur à Saint-Paul-la-Roche
2. Est-ce que j'ai des informations sur son mariage ? Qui était présent ? Liens de parenté ?
Il se marie le 2 août 1826 à 9h à Chalais (Dordogne) avec Marguerite MONTASTIER, fille d'Aubin MONTASTIER, propriétaire, et de défunte Marguerite DUBOIS. Il est âgé de 24 ans et sa future épouse de 21 ans.
Signature de l'acte de mariage (source : Archives départementales de la Dordogne - 5 E 94/6 - vue 11/21) |
Les témoins du mariage sont :
- Antoine DUBOIS, propriétaire à La Gilardie à Chalais (Dordogne), oncle de l'épouse
- François GRAVIER, cabaretier à Saint-Paul-la-Roche (Dordogne)
- Antoine DUBOIS, propriétaire à La Gilardie à Chalais (Dordogne), oncle de l'épouse
- Claude MAGNE dit Naudon, propriétaire à Marafret à Chalais (Dordogne)
3. Comment s'est déroulé le mariage ?
Le mariage se déroule en présence des pères des deux époux, leurs mères étant décédées.
4. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son décès ? Qui était présent ? Où a eu lieu l'enterrement ?
(source : Archives départementales de la Dordogne - 5 E 94/20 - vue 3/6) |
Il meurt le 3 novembre 1878 à Chalais (Dordogne) âgé de 77 ans. Son décès est déclaré au maire de la commune par :
- Pierre REBEYROL, forgeron, fils du défunt
- Jean MORAND, propriétaire
Tous deux sont domiciliés à Marafret à Chalais (Dordogne). Il a probablement été enterré dans cette même commune.
5. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son passé militaire ?
Je n'ai pas d'informations sur son passé militaire, mais je sais que son frère aîné Léonard était fusilier au 22e régiment (Légion de la Dordogne) sous la Restauration.
6. Est-ce que je peux trouver des informations sur lui dans la presse ?
Je ne trouve pas d'informations dans la presse le concernant.
7. Quels évènements historiques a-t-il connus ?
Il naît sous le Concordat, se marie sous le règne de Charles X et meurt sous la présidence de Patrice de MAC MAHON. Il connaît donc tous les régimes politiques qui se succèdent au XIXe siècle.
8. Quelle était son instruction ?
Il était illettré.
9. Dans quel environnement géographique évoluait-il ?
(source : Père Igor, Le bourg de Saint-Paul-la-Roche, Dordogne, France, 2010, licence CC BY-SA 3.0) |
Il grandit à Saint-Paul-la-Roche, au lieu dit du Marguillier près du centre bourg. A l'époque, la commune compte environ 1400 habitants. A partir de 1835, il s'installe à Marafret à Chalais (Dordogne) près de la frontière entre les deux communes.
10. S'est-il beaucoup déplacé dans sa vie ?
Mis à part ses deux communes de résidence, il se déplace à Jumilhac-le-Grand (Dordogne) pour le mariage de sa fille Isabeau ou les actes concernant ses petits-enfants, ainsi qu'à Thiviers (Dordogne) pour le mariage de son fils Pierre.
11. Comment se déplaçait-il ?
Il se déplaçait probablement en voiture à cheval.
12. Quel était son premier métier ? Comment en vivait-il ?
Son premier métier connu et celui qu'il exerce majoritairement tout au long de sa vie est celui de forgeron. Il fabrique donc des outils en métal et des fers à cheval dans sa forge, frappant le métal brulant sur son enclume.
13. Quels étaient ses autres métiers ? Comment en vivait-il ?
Il est également propriétaire, ce qui signifie qu'il possédait sa maison (et probablement sa forge), une fois cultivateur (peut-être cultivait-il quelques champs en parallèle de son activité principale) et maréchal. Vivant en milieu rural, il forgeait probablement des serpes, des haches, des faux, des fers à cheval.
14. Comment apparaît-il dans les recensements ?
(source : Archives départementales de la Dordogne - FRAD024_6MI7- vue 7/16) |
En 1836, dans le premier recensement dans lequel il apparaît, il vit à Chalais (Dordogne) avec sa femme Marguerite MONTASTIER, son père Pierre et ses enfants Pierre, Isabeau et Pierre.
(source : Archives départementales de la Dordogne - FRAD024_6MI42 - vue 21/25) |
En 1851, il est toujours forgeron et vit à Marafret à Chalais (Dordogne) avec sa femme Marguerite, leur fils Pierre et leur nièce Élisabeth MARQUAY (indiquée par erreur PARQUET sur l'acte).
15. Quel était le parler de sa région ?
On y parlait le limousin, ou langue d'or, qui est un dialecte de l'occitan.
16. Comment s'habillait-il ?
(source : Adalbert Auguste CUVELIER, Forgeron, 1852, Gallica/BnF) |
Il portait le grand tablier de cuir des forgerons, comme sur cette photographie qui est contemporaine de la période à laquelle il a vécu.
17. Combien a-t-il eu d'enfants ?
Il est le père de six enfants avec sa femme Marguerite MONTASTIER :
- Pierre, maréchal-ferrant et forgeron né le 5 mai 1827 à Saint-Paul-la-Roche (Dordogne)
- Catherine, née le 14 août 1829 à Saint-Paul-la-Roche (Dordogne) et morte à 5 ans
- Isabeau dite Élisabeth (mon ancêtre), marchande, née le 22 août 1832 à Saint-Paul-la-Roche (Dordogne)
- Pierre, propriétaire, forgeron et cultivateur, né le 31 juillet 1835 au Village de Marafret à Chalais (Dordogne)
- Pierre, né le 11 avril 1839 à Marafret à Chalais (Dordogne) et mort à 16 mois
- Aubin, né le 6 août 1843 à Chalais (Dordogne) et mort à 3 mois
18. A-t-il assisté au mariage de ses enfants ?
Il n'assiste qu'aux mariages de deux de ses enfants.
Le 7 février 1850 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), il assiste au mariage de sa fille Isabeau dite Élisabeth avec Jean SUIVRE, cordonnier.
Le 27 juillet 1852 à Thiviers (Dordogne), il assiste au mariage de son fils Pierre avec Anne POUQUET, fille d'un tailleur d'habits.
19. Que signifie son nom de famille ?
"Issu du latin ripa qui signifie rive, ce nom désignerait une maison située sur une rive, puis par extension ses habitants." (Marie-Odile MERGNAC, Les noms de famille en Dordogne, Paris, Archives & Culture, 2005, p. 249).
20. Qui était son père ?
Son père était Pierre RIBEYROL, serrurier, taillandier et cultivateur.
21. Qui était sa mère ?
Sa mère était Anne MICHELEIN.
22. Quelle était sa fratrie ?
Il est issu d'une fratrie de neuf enfants :
- Anne, dont j'ignore la destinée
- Jeanne dite Anne, cultivatrice à Saint-Jory-de-Chalais (Dordogne)
- Léonard, fusilier du 22e régiment (légion de la Dordogne) mort à Nantes (Loire-Atlantique)
- Anne, dont j'ignore la destinée
- Marguerite, femme d'un taillandier à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)
- Catherine, femme d'un instituteur à Saint-Paul-la-Roche (Dordogne)
- Guillaume, mort à 3 ans
- Élie, forgeron à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)
23. Avait-il des relations avec les autres membres de sa famille ?
Il semble avoir des relations avec ses frères et soeurs et ses petits-enfants. Il est témoin du mariage de sa soeur Marguerite avec Jean MARQUAY (et hébergera sa nièce Élisabeth MARQUAY en 1851), est témoin de divers actes de ses petits-enfants SUIVRE, son frère Élie est témoin du mariage de sa fille Isabeau.
24. Pouvez-vous retracer sa généalogie sur quatre générations ?
(source : Heredis 2021) |
Un grand nombre de ses ancêtres sont travailleurs du métal (forgerons, maréchaux, taillandier). Tous ses ancêtres paternels sont originaires de la Dordogne. Ses ancêtres maternels (côté MICHELIN) sont originaires de Bourgogne. Il descend également de la famille CHAPELLE de JUMILHAC du côté maternel par Guillaume CHAPPELLE, greffier. Ses deux grands-pères, Bernard RIBEYROL et François MICHELIN, ainsi que trois de ses arrière-grands-pères, Siméon dit Simon LEYMARIE, Claude MICHLAIN et Guillaume CHAPPELLE, savaient écrire.
25. Quelle était sa religion ?
D'après les recensements, il était catholique.
26. Votre ancêtre chez le notaire.
Je ne possède pas d'acte notarié le concernant.
27. Avez-vous des photos de votre ancêtre ? Pouvez-vous faire un trombinoscope ?
Je ne possède pas de photographie de cet ancêtre, mais uniquement de son petit-fils Élie dit Édouard SUIVRE.
28. Y a-t-il une histoire qui se transmet sur cet ancêtre ? Est-elle vraie ?
Nous avions deux grands tableaux dans notre enfance qu'on disait provenir du château de Jumilhac. Nous descendons deux fois de la famille CHAPELLE et il est possible que ces tableaux soient arrivés dans la famille par sa grand-mère Marguerite CHAPELLE.
29. Comment a-t-il participé à la vie de la communauté ?
Il était forgeron et contribuait au ferrage des chevaux et à la fabrication des outils agricoles pour les cultivateurs de la commune.