Étienne dit Henri GRELOT + Victorine Ernestine BOURSIER
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Berthe Louise Stéphanie GRELOT
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Mon grand-père
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Ma mère
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Moi
Je pensais que ce jour n'arriverait jamais, mais j'ai enfin réussi à retrouver les quatre enfants d'Étienne GRELOT et Victorine BOURSIER. Et ce ne fut pas affaire facile car mon ancêtre travaillait dans les chemins de fer d'Orléans et voyageait de ville en ville au fur et à mesure de la construction de la ligne. Voici comment j'ai procédé.
Étienne GRELOT est né à Nouan-le-Fuzelier (Loir-et-Cher) en 1855, fils de Louis Noël GRÉLOT, lui aussi employé au chemin de fer, et de Cécile Joséphine MÉTRAU.
En 1877, son frère Émile se marie avec les filles de cafetiers de la gare de Mayet (Sarthe). Étienne est alors journalier à Clisson (Loire-Atlantique) mais se déplace pour le mariage.
En 1880, c'est au tour d'Étienne de se marier à Mayet avec Victorine Ernestine BOURSIER. Il habite alors à Écommoy (Sarthe) et travaille aux chemins de fer d'Orléans.
En 1882, à Aubigné-Racan (Sarthe), naît Berthe Louise Stéphanie, leur fille aînée. Je connaissais l'acte car il s'agit de mon arrière-grand-mère.
(source : Archives départementales de la Sarthe - 5Mi 14_17 - p. 136) |
Pour trouver la naissance de sa deuxième fille, j'ai du demander à sa descendante, ma cousine Françoise qui m'a appris que Marguerite Léa Joséphine était née en 1884 à Neuillé-Pont-Pierre (Indre-et-Loire).
(source : Archives départementales d'Indre-et-Loire - 6NUM8/167/011 - p. 237) |
C'est ma mère qui m'a appris le lieu de naissance de leur troisième fille, Reine Madeleine à Couesmes (Indre-et-Loire) en 1890.
(source : Archives départementales d'Indre-et-Loire - 6NUM8/084/033 - p. 311) |
Restait le petit dernier : Georges. Ma cousine Françoise se demandait s'il n'était pas né à Versailles (Yvelines). Je savais qu'au début du siècle, Victorine BOURSIER était concierge à Versailles. Je n'avais pas vraiment envie de parcourir les recensements d'une ville aussi grande, mais puisqu'il s'agit d'un garçon et que je savais qu'il était né en 1899, je suis allé voir le registre des matricules militaires des Yvelines pour la classe 1919. Et j'ai trouvé ceci :
(source : Archives départementales des Yvelines - 1R/RM 591 - p. 34) |
Je suis donc allé consulter son livret militaire et j'y ai découvert son lieu de naissance :
(source : Archives départementales des Yvelines - 1R/RM 603 - p. 772) |
J'y ai appris en outre que Georges était comptable avant la guerre, sergent pendant celle-ci, puis chef du service des compteurs de la Société Versaillaise des Tramways électriques. Pas étonnant, puisque cette dernière dépendait des Chemins de fer de l'Ouest où travaillait son père. Après avoir combattu à tout juste 18 ans pendant la Grande Guerre, il est décoré de la médaille commémorative de la guerre 1914-1918.
(source : domaine public, via Gallica/BnF) |
Georges Henri Victor est donc né au 4 rue Chalmel à Tours (Indre-et-Loire) en 1899.
(source : Archives départementales d'Indre-et-Loire - 6NUM8/261/336 - p. 199) |
Son père est alors plâtrier, profession que je ne lui avais pas encore trouvée. Étienne GRELOT décède à Châteauneuf-sur-Cher (Cher) pendant l'occupation allemande. Le fait de retracer leur parcours et d'avoir retrouvé leurs actes de naissance (grâce aux aides de la mémoire familiale) m'a permis de retrouver les quatre enfants GRELOT et surtout de visualiser qu'ils ont passé la plupart de leur enfance en Touraine, chose que je n'avais pas réalisée auparavant. Voilà en tout cas un mystère de moins à notre arbre.