dimanche 30 avril 2023

Biographie : Renée LA NÖE

Renée LA NÖE

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Éléonore Renée BIGNON

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 Adèle BRANCHU-CHOPLAIN

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Louis Victor BRANCHU

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Madeleine Marie Victorine PERLY-BRANCHU

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Ma grand-mère


1. Est-ce que j'ai toutes les informations sur sa naissance ? Son baptême ? Qui étaient ses parrain et marraine ?

(source : Archives départementales de la Sarthe - 1 MI 1172 R3 - vue 2/181)
 

Renée LA NÖE est née le 24 janvier 1777 à Loué (Sarthe).

(source : Archives départementales de la Sarthe - 2Fi04458)
 

Elle est baptisée le même jour dans l'église Saint-Symphorien de cette commune par Maître G. LAZE, curé de la paroisse. Ses parrain et marraine sont : 

  • René HEURTEBIZE, marchand
  • Renée BIGNON

Tous deux sont domiciliés à Loué (Sarthe).

2. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son mariage ? Qui était présent ? Liens de parenté ?

Elle se marie le 19 novembre 1807 à Loué (Sarthe) avec Pierre Louis BIGNON, boulanger, veuf d'Anne LANGLOIS, fils des défunts Jacques BIGNON et Marie LE PLÉ. Elle est âgée de 30 ans et son futur époux est âgé de 45 ans. Le mariage est célébré par Jean MOREAU, maire de la commune. 

Signatures de l'acte de mariage (source : Archives départementales de la Sarthe - 5Mi 178_9-10 - vue 216/571)

Les témoins du mariage sont : 

  • Jacques BIGNON, boulanger, frère de l'époux
  • Jean GENDROT, maréchal, neveu de l'époux
  • Julien Sylvestre FOURET, tanneur
  • Joseph BAROUILLE, tanneur
  • René PICHON, marchand, beau-frère de l'époux (?)

Tous sont domiciliés à Loué (Sarthe).

3. Comment s'est déroulé le mariage ?

 Le mariage se déroule en présence des parents de l'épouse.

4. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son décès ? Qui était présent ? Où a eu lieu l'enterrement ?


(source : Archives départementales de la Sarthe - 5MI 178_9-10 - vue 516/571)

Elle meurt le 8 octobre 1808 (13 jours après son accouchement) à 18h à Loué (Sarthe) âgée de 31 ans. Le décès est déclaré le lendemain à Jean MOREAU, maire de la commune, par : 

  • Julien LA NÖE, journalier à Loué (Sarthe), père de la défunte
  • Joseph COUTARD, rosselier à Loué (Sarthe)

Elle a probablement été enterrée dans cette commune. 

5. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son passé militaire ?

Les femmes ne participaient pas à l'armée. 

6. Est-ce que je peux trouver des informations sur elle dans la presse ? 

Non.

7. Quels évènements historiques a-t-elle connus ?

Elle naît sous le règne de Louis XVI, roi de France et de Navarre, se marie et meurt sous le règne de Napoléon Ier, empereur des Français. 

8. Quelle était son instruction ?

Elle était illettrée.

9. Dans quel environnement évoluait-elle ?

(source : Archives départementales de la Sarthe - 2Fi00475)
 

Elle passe toute sa vie à Loué, commune qui compte à l'époque environ 1200 habitants. 

10. S'est-elle beaucoup déplacée dans sa vie ?

Je ne lui connais pas de déplacements hors de cette commune. 

11. Quel était son premier métier ? Comment en vivait-elle ?

Au moment de son mariage, elle était domestique. 

12. Quels étaient ses autres métiers ? Comment en vivait-elle ?

Je ne lui connais pas d'autres professions.

13. Comment apparaît-elle dans les recensements ? 

Les recensements de la Sarthe sont lacunaires à son époque.

14. Quel était le parler de sa région ?

On y parlait le sarthois.

15. Combien a-t-elle eu d'enfants ?

Elle a eu une fille avec son mari Pierre Louis BIGNON :

  •  Éléonore Renée, rentière, née le 25 septembre 1808 à Loué (Sarthe)

 

Louis Joseph CHOPLIN et Éléonore Renée BIGNON (source : Archives familiales)

Je possède une photo exceptionnellement ancienne de sa fille Éléonore Renée (mon ancêtre) et de son mari, qui est la photographie la plus ancienne d'un de nos ancêtres. 

16. A-t-elle assisté au mariage de ses enfants ?

Elle est morte alors que sa fille avait 13 jours. 

17. Que signifie son nom de famille ?  

D'après Geneanet, son nom désigne celui qui est originaire d'une localité appelée la Noë, toponyme très répandu qui a le sens de prairie humide, lieu marécageux (celtique *nauda). 

À noter que d'après les orthographes données à son nom LA NÖE ou LA NOS, on prononçait "no" et pas "noé".  

18. Qui était son père ?  

Son père était Julien LA NÖE, cordonnier et journalier.

19. Qui était sa mère ?

Sa mère était Jeanne ROBLOT.

20. Quelle était sa fratrie ?

Elle est la sixième d'une fratrie de sept enfants issus des deux mariages de sa mère : 

  • Mathieu HAY, mort à 19 mois à Loué (Sarthe)
  • Jeanne Louise LAHES, demeurant à Loué (Sarthe)
  • Mathieu HAYE, mort à 3 ans à Loué (Sarthe)
  • Marie LA HAYE, morte à 6 ans à Loué (Sarthe)
  • Anne DESNOS, dont j'ignore la destinée
  • Julien Pierre LANOS, mort à 17 jours à Loué (Sarthe)

21. Avait-elle des relations avec les autres membres de sa famille ?    

Je ne lui connais pas de relations avec sa demi-soeur survivante Jeanne Louise LAHES ni avec d'autres personnes de sa famille que ses parents. 

22. Pouvez-vous retracer sa généalogie sur quatre générations ?

 

(source : Heredis 2021)
 

Tous ses ancêtres sont illettrés à l'exception de son grand-père paternel et sont originaires de la Sarthe, de l'Orne et de la Mayenne. Ils sont travailleurs de la terre (journaliers, métayer, closier) et du cuir (cordonnier).

23. Quelle était sa religion ?

Elle était catholique. 

24. Votre ancêtre chez le notaire.

Je n'ai pas d'informations à ce sujet.

25. Y a-t-il une histoire qui se transmet sur cette ancêtre ? Est-elle vraie ?
 
Non.
 
26. Comment a-t-elle participé à la vie de la communauté ?
 
Je n'ai pas d'informations à ce sujet.

mardi 25 avril 2023

Biographie : Pierre Louis BIGNON

 Pierre Louis BIGNON

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Éléonore Renée BIGNON

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Adèle BRANCHU-CHOPLAIN

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Louis Victor BRANCHU

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Madeleine Marie Victorine PERLY-BRANCHU

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Ma grand-mère

1. Est-ce que j'ai toutes les informations sur sa naissance ? Son baptême ? Qui étaient ses parrain et marraine ?

(source : Archives départementales de la Sarthe - 1 MI 1172 R3 - vue 155/418)

Pierre Louis BIGNON est né le 25 janvier 1762 à Loué (Sarthe).

(source : Archives départementales de la Sarthe - 2Fi04458)

Il est baptisé le même jour dans l'église Saint-Symphorien de cette paroisse par Maître LE BAILLIF, prêtre. Ses parrain et marraine sont : 

  • Jacques BIGNON, frère de l'enfant
  • Louise MALARD, cousine germaine de l'enfant

Son père est présent au baptême. 

2. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son mariage ? Qui était présent ? Liens de parenté ?

(source : Archives départementales de la Sarthe - 2Fi07879)

Il se marie le 2 juillet 1788 dans l'église Saint-Denis de Saint-Denis-d'Orques (Sarthe) avec Demoiselle Anne LANGLOIS, fille de Pierre LANGLOIS, marchand, et de Demoiselle Anne COASNON. Il est âgé de 26 ans et sa future épouse est âgée de 23 ans. Le mariage est célébré par Maître BRAULT, prêtre vicaire de la paroisse. 

Signatures de l'acte de mariage (source : Archives départementales de la Sarthe - 1 MI 1174 R3 - vue 221/325)

Les témoins du mariage sont : 

  • Jacques BIGNON, frère de l'époux
  • Denis BIGNON, frère de l'époux
  • Louise Marie BIGNON, soeur de l'époux
  • Marie Madeleine BIGNON, soeur de l'époux
  • Jean JOYEAU, oncle de l'époux
  • Anne RICHARD, tante de l'époux
  • René PRUD'HOMME, beau-frère de l'époux
  • Rose HAMELIN, belle-soeur de l'époux
  • Jean GENDROT, neveu de l'époux
  • Louis GENDROT, neveu de l'époux
  • Louise GENDRON, nièce de l'époux
  • Rosalie BIGNON, nièce de l'époux
  • René PRUD'HOMME, neveu de l'époux
  • Pierre LANGLOIS, frère de l'épouse
  • Ignace LANGLOIS, frère de l'épouse
  • Marie LANGLOIS, soeur de l'épouse
  • Françoise LANGLOIS, soeur de l'épouse

Après la mort de sa première femme, il se marie le 19 novembre 1807 à Loué (Sarthe) avec Renée LA NÖE (mon ancêtre), domestique, fille de Julien LA NÖE, journalier, et de Jeanne ROBLOT. Il est âgé de 45 ans et sa future épouse est âgée de 30 ans. Le mariage est célébré par Jean MOREAU, maire de la commune. 

Signatures de l'acte de mariage (source : Archives départementales de la Sarthe - 5Mi 178_9-10 - vue 216/571)

Les témoins du mariage sont : 

  • Jacques BIGNON, boulanger, frère de l'époux
  • Jean GENDROT, maréchal, neveu de l'époux
  • Julien Sylvestre FOURET, tanneur
  • Joseph BAROUILLE, tanneur
  • René PICHON, marchand, beau-frère de l'époux (?)

Tous sont domiciliés à Loué (Sarthe).

3. Comment s'est déroulé le mariage ?

 Les deux mariages se déroulent en présence des parents des épouses.

4. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son décès ? Qui était présent ? Où a eu lieu l'enterrement ?

(source : Archives départementales de la Sarthe - 5Mi 178_15-16 - vue 293/350)
 

Il meurt le 6 novembre 1838 à 7h dans la maison du sieur Choplin à Loué (Sarthe) âgé de 76 ans. Le décès est déclaré trois heures plus tard à Guillaume Orosmane ROBIN, maire de la commune, par : 

  • Pierre Louis BIGNON, boulanger à Loué (Sarthe), fils du défunt
  • Louis Joseph CHOPLIN (mon ancêtre), chaufournier à Loué (Sarthe), gendre du défunt

 Il a probablement été enterré dans cette commune. 

5. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son passé militaire ?

Les matricules de son époque ne sont pas numérisés.

6. Est-ce que je peux trouver des informations sur lui dans la presse ?

Non.

7. Quels évènements historiques a-t-il connus ?

Il est né sous le règne de Louis XV, roi de France et de Navarre, s'est marié sous le règne de Louis XVI, roi de France et de Navarre et de Napoléon Ier, empereur des Français, et est mort sous le règne de Louis-Philippe Ier, roi des Français. 

8. Quelle était son instruction ?

Signature de Pierre Louis BIGNON

Il savait lire et écrire.

9. Dans quel environnement évoluait-il ?

(source : Archives départementales de la Sarthe - 2Fi00475)

À l'exception de quelques années qui suivent son premier mariage où il vit à Saint-Denis-d'Orques (Sarthe), il passe toute sa vie dans le bourg de Loué (Sarthe). La commune passe à l'époque de 1100 à 1800 habitants environ.

10. S'est-il beaucoup déplacé dans sa vie ?

Outre ces deux communes, il se rend également à Vallon -sur-Gée (Sarthe) pour le mariage de son frère Denis. 

11. Quel était son premier métier ? Comment en vivait-il ?

Il est d'abord marchand boulanger, ce qui signifie qu'il fabrique et vend le pain. 

12. Quels étaient ses autres métiers ? Comment en vivait-il ?

Il est également très brièvement aubergiste, mais exerce principalement la profession de boulanger. 

13. Comment apparaît-il dans les recensements ? 

Les recensements de la Sarthe sont lacunaires à son époque.

14. Quel était le parler de sa région ?

On y parlait le sarthois.

15. Combien a-t-il eu d'enfants ?

Il a eu cinq enfants de ses deux mariages. 

Il a eu quatre enfants avec sa première épouse Anne LANGLOIS : 

  • Anne, femme d'un militaire, née le 19 janvier 1790 à Saint-Denis-d'Orques (Sarthe)
  • Pierre Louis, boulanger et propriétaire, né le 3 mars 1791 à Saint-Denis-d'Orques (Sarthe)
  • Constant, né le 7 floréal an II (26 avril 1794) à Loué (Sarthe) et mort à 4 mois
  • René, né le 29 prairial an IV (17 juin 1796) à Loué (Sarthe), dont j'ignore la destinée

Il a eu une fille avec sa seconde épouse Renée LA NÖE :

  •  Éléonore Renée, rentière, née le 25 septembre 1808 à Loué (Sarthe)

Louis Joseph CHOPLIN et Éléonore Renée BIGNON (source : Archives familiales)
 

Je possède une photo exceptionnellement ancienne de sa fille Éléonore Renée (mon ancêtre) et de son mari, qui est la photographie la plus ancienne d'un de nos ancêtres. 

16. A-t-il assisté au mariage de ses enfants ?

Le 11 juin 1812 à Loué (Sarthe), il assiste au mariage de sa fille Anne avec Jean LE SUEUR, militaire.

Le 3 juin 1813 à Loué (Sarthe), il assiste au mariage de son fils Pierre Louis avec Marie Françoise MARTIN, fille d'un marchand.

Le 8 juin 1830 à Loué (Sarthe), il assiste au mariage de son fils Pierre Louis avec Félicité Adélaïde JOURNÉE, fille d'un marchand.

Le 10 octobre 1832 à Loué (Sarthe), il assiste au mariage de sa fille Éléonore Renée avec Louis Joseph CHOPLIN, chaufournier.

17. Que signifie son nom de famille ? 

D'après Geneanet, c'est un dérivé du vieux français bigne (également beigne, bugne) désignant une bosse à la tête. Soit celui qui a réellement une bosse, soit plutôt le surnom d'un bagarreur. 

18. Qui était son père ?
 

Signature de Jacques BIGNON

Son père était Jacques BIGNON, marchand.

19. Qui était sa mère ?

 

Signature de Marie LE PLÉ
Sa mère était Marie LE PLÉ.

20. Quelle était sa fratrie ?

C'est le cadet d'une famille de neuf enfants : 

  • Marie Anne, morte à 8 jours à Loué (Sarthe)
  • Louise Marie, demoiselle, demeurant à Loué (Sarthe)
  • Marie, morte à 23 mois à Loué (Sarthe)
  • Jacques, boulanger à Loué (Sarthe)
  • Pierre René, mort à 8 mois à Loué (Sarthe)
  • Marie, morte à 2 ans à Loué (Sarthe)
  • Denis, maréchal, cultivateur et propriétaire à Vallon-sur-Gée (Sarthe)
  • Marie Madeleine, propriétaire à Saint-Rémy-de-Sillé (Sarthe)

21. Avait-il des relations avec les autres membres de sa famille ?

Il semble être en lien avec sa fratrie, ses oncles et tantes (tant maternels que paternels) et sa belle-famille. 

22. Pouvez-vous retracer sa généalogie sur quatre générations ?

 

(source : Heredis 2021)
 

Tous ses ancêtres sont originaires de la Sarthe. Ses parents, ses arrières-grands-pères et son arrière-grand-mère Louise LE PROU sont lettrés. Ils sont marchands, travailleurs de l'habillement (marchand cordier, tailleur d'habits, mégissier) et journalier.

23. Quelle était sa religion ?

Il était catholique. 

24. Votre ancêtre chez le notaire.

Je ne lui connais pas d'acte notarié.

25. Y a-t-il une histoire qui se transmet sur cet ancêtre ? Est-elle vraie ? 

Non.

26. Comment a-t-il participé à la vie de la communauté ?

Il était boulanger et produisait du pain, aliment central en France à son époque.


Chroniques du curé de Loué

 

(source : Archives départementales de la Sarthe - 1 MI 1172 R3 - vue 268/418)
 

En 1768, Maître LAUNAY, le curé de Loué (Sarthe) dresse un bilan de la vie de la paroisse où mes ancêtres vivaient à l'époque. 

"Après deux années consécutives d'une sécheresse qui avoit fait tarir presque toutes les eaux, tant de puits, de fontaines, que de rivieres même, au point que les eaux manquant partout le pain renchérit en plusieurs païs considérablement par la difficulté de faire moudre les grains. L'année 1768 ayant commencé par la même secheresse et ayant continué jusqu'à la pentecôte inclusivement, l'on craignoit partout une disette générale par cette raison ; mais la saison a tellement changé, que depuis la pentecôte jusqu'à la fin de l'année l'eau n'a pas discontinué de tomber tous les jours, exceptés trois semaines seulement, l'une au mois de juillet, l'autre au mois d'aoust et la derniere au mois de septembre, les autres intervalles de la pluye ont étés si courts, qu'une partie des biens de la terre a pourri avant qu'on en ait pu faire la récolte, les bleds ont germés sur l'écot par la longueur du séjour qu'ils y ont fait malgré les soins redoublés de tout le monde qui travaillait nuit et jour, quand il faisoit un jour passable."

"Le mois d'Aoust étoit prest à commencer que personne n'avoit mis la faucille dans les bleds qui germoient debout. La semaille a encore été plus difficile, les plus hardis laboureurs ont semés malgré les pluyes, les champs mouillés et bas ont pourris la semence, ou du moins elle n'a levé que tres loin a loin ; d'autres laboureurs n'ont semés qu'une partie de leurs cotaisons quelques uns enfin n'ont presque pas semé. Le Bled froment a vallu communément au mois de décembre sept livres quelques sols. Le froment de Mars vaut dix francs par lesperance qu'on a d'en semer au printemps. Le seigle a vallu cent dix sols. Ainsi des autres. Il n'a point été du vin, et le peu que l'on a cueilli a vallu jusqu'a 200 lt la pippe le vin a vallu jusqua 400 lt dans quelques cas. L'hyver de 1768 a presque égalé le froid de 1709 a un degré près."

"Les trois cloches de cette paroisse, avec trois autres, l'une pour La Quinte, l'autre pour Chassillé, et l'autre pour Le Creux succursale de Brulon ont étés fondues le vingt huit septembre 1768 tout à côté de l'église sur la place autrefois dite des halles à la rencontre du pignon du grand autel. Si jamais on se ravise d'en faire refondre il faudra pratiquer le fourneau dans un endroit plus éloigné de maisons, il n'est cependant arrivé aucun accident. En creusant la place du fourneau, l'on a trouvé plusieurs ossements de morts qui indiquent que l'église etoit entourée autrefois du cimetiere."

"L'on a déposé dans le trésor de la fabrice le sousseing (?) que cette paroisse a fait avec les fondeurs, quoique les cloches ne s'accordent pas suivant les conventions du concordat, cependant elles ont été reçues telles qu'elles sont, plutôt que de chicanner pour peu de chose."

"Pour savoir la pesanteur des trois cloches, consultez le registre au 28 de septembre."

"Autant que les pluyes ont étés abondantes cette année en France, autant les gazettes ont elles appris que l'Italie et plusieurs autres royaumes étrangers ont été désolés par une secheresse sans fin et une chaleur étouffante, dont on ne connaissoit pas d'exemple depuis 1738. "

"Les maladies ont été tres fréquentes depuis pasques surtout. Celle des fievres putrides qui ont étés très dangereuses et ont attaqué particulierement les jeunnes filles depuis quinze jusqu'a vingt cinq ans. Mais un grand nombre d'autres personnes en ont été malades. Il en est mort plusieurs. Ceux qui en sont revenus ont étés longtems languissants. L'on s'est plaint dans un grand nombre d'endroits, surtout dans le haut maine de la dissanterie qui a été si forte, que par ordre de Mr. l'intendant les médecins ont étés envoyés en quelques villes telles que mamert et bonnetable et autres."

"Les chemins sont devenus impraticables de tous côtés par le [...] qu'y ont fait les eaux pendant toute l'année, les charrois sont devenus presqu'impossibles. Et pour les voitures des sels les fermiers de vallon ont donné à quelques fermiers de cette paroisse jusqu'à trente sols par sac outre les douze sols six deniers de la paye du roy."

(source : Archives départementales de la Sarthe - 1 MI 1172 R3 - vue 286/418)

"Cette année jusqu'au commencement du mois de Mars exclusivement a été pluvieuse ainsi que la plus grande partie de l'année précédente ; de sorte qu'une grande partie des terres en plusieurs paroisses n'a pu être ensemencée, surtout dans les terres fortes et mouillant. L'on avoit dans tous ces endroits differé (comme nous l'avons observé dans nos remarques de l'an dernier) la semaille esperant que le commencement de 1769 serait plus favorable pour les ensemencer, ce qui ne s'étant point trouvé, les terres sont restées ou incultes, ou cultivées par un mauvais tems : d'ailleurs les bleds de l'année précedente qui avoient trop souffert des pluyes n'étant pas de bonne nature n'avoient pas tant de disposition à bien lever, cest pourquoi la plus part des fermiers semoient deux boisseaux et demi par journal quelques uns en ont mis jusqu'à trois boisseaux dans les terres dont ils se defioient, et ils s'en sont bien trouvé."

"On labouroit cependant de tous côtés pour la préparation des menus grains, dans l'esperance d'avoir quelque relâche de la pluye, ce qui est arrivé pendant environ le mois de Mars ; ceux des fermiers qui ont profité de ce petit espace de tems pour semer leurs orges, ou froments de Mars en ont tous recueillis raisonnablement."

"De tout cela il est resulté que la récolte de toutes sortes de grains a été très petite, et que l'on met avec raison cette année au nombre des années de stérilité. Ajoutez a cela que le vingt huit mai il est venu une gresle si affreuse dans un tres grand nombre de paroisses qu'elle a coupé les bleds au point de n'en pas laisser un seul épi dans quelques champs, comme à Blandouet, à Vallon Neuvilette et ailleurs. Cette gresle etoit d'une grosseur extraordinaire semblable à des oeufs d'oyes, dont la figure étoit de toute espece, ronde, quarrée cilindrique, triangulaire : quelques unes pesoient jusqu'à sept qu[...] il y avoit alors dans un petit bois de Maigné des ouvriers qui coupoient, ils se renfermerent prudemment dans leurs cabannes, ou ils craignoient encore de ne pas échapper à la mort. Quand cette gresle qui ne dura pas plus d'un quart d'heure fut passée ces mêmes ouvriers remarquerent que chaque grain de gresle avoit fait une emprainte relative à sa figure et à a grosseur sur le bois qu'ils avoient pelé et sur celui qui avoit encore sa peau, la chute de la gresle avoit donné un contrecoup à la peau du côte opposé au coup de gresle et y avoit formé comme une empoule en detachant la peau d'avec le chesne. Le tems de la semaille a été des plus beaux presque tout le monde a eu semé avant la toussaint, surtout dans cette paroisse ou les terres sont assez commodes."

"Le bled de cette année a été d'une très bonne qualite depuis le mois d ejuillet et même quelque tems auparavant la saison est devenue très favorable. Le bled ne valloit que sept frans tandis que le nouveau vallait huit frans le boisseau de froment. il vaut à la fin de cette année neuf francs, le meteil huit livres dix, le seigle huit livres moins quelques sols. L'orge six livres cinq ou six sols, la mouture sept livres le carrabin jusqu'à quatre livres dix sols."

"Quoique le bled ne soit pas si cher qu'il étoit entre 1751 et 1752, (car on vendit alors du froment plus de dix francs), la misere de cette année est montée cependant à un plus grand degré. L'on voit des pauvres du côté du bas maine et notament de blandoüet qui disent avoir mangé longtems du Marc de pommes ; et venir demander l'aumone jusqu'ici avec des visages pâles et décharnés. Plusieurs de ces côtés la font dit-on du pain moitié carrabin et moitié gland de chesne. Heureux encore que pour reparer cette disette il est venu des bleds étrangers qui fourniront une partie de quoi faire subsister le bas maine qui amenoient ici vers la toussaint jusqu'à 200 chevaux pour transporter du bled tous les mardis, il en vient beaucoup moint à présent."

"Quoique la misere de cette paroisse ne soit point comparable à celle des paroisses dont nous avons parlé (car l'on a suffisamment recueilli pour l'année) cependant Mr le Curé a fait un catalogue des pauvres et un autres des riches en état de doner, il a mis a contribution tous les riches tant bourgeois que fermiers, les uns pour faire l'aumône en argent, les autres pour la faire en bleds. Il y en a qui donnent six francs, d'autres un ecu, d'autres quarante et parmi les fermiers les uns donnent un boisseau et demi, les autres un quartron par mois. Mr. le Curé et le prieure donnent deux boisseaux par mois chacun aux pauvres de la paroisse jusqu'au mois d'Aoust. Chaque pauvre à un ou plusieurs riches chez qui il demande son aumone au moyen d'un petit billet de recommandation que lui met en main Mr le Curé. Il y a environ vingt maisons pauvres dans cette paroisse qui toutes peuvent donner au nombre de cent pauvres chacun au reste donner aux étrangers à sa [...]"

"Le grand Autel s'est commencé cette année : les [...] qui l'ont entrepris Mrs. Aubri pere et fils ont taillé les premieres pierres depuis le commencement du mois de Mars jusqu'au mois de May les [...] ont cessés jusqu'à la toussaint. le premier dimanche de la toussaint l'on a transporté le S. Sacrement et les [...] de du grand autel à celui de la vierge par permission de Monseigneur. Le lendemain les ouvriers demolirent l'autel : et en rebatissant le nouveau il est arrivé un accident. Il y avoit à l'endroit de la niche qui est le plus [...] de la sacristie une fenestre fauree (?) qui tomba sur un nommé fenault, le jetta par terre, et lui fit une large blessure à la tête dont il est cependant que [...]" (manque la fin)

lundi 10 avril 2023

Biographie : Anne DAVID

 Anne DAVID

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Louis Joseph CHOPLIN

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Adèle BRANCHU-CHOPLAIN

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Louis Victor BRANCHU

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Madeleine Marie Victorine PERLY-BRANCHU

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Ma grand-mère

1. Est-ce que j'ai toutes les informations sur sa naissance ? Son baptême ? Qui étaient ses parrain et marraine ?

 
(source : Archives départementales de la Sarthe - 1 MI 1191 R2 - vue 41/197)
 

Anne DAVID est née le 18 mars 1785 à Piacé (Sarthe).

(source : Havang(nl), Piacé (Sarthe) église, 2019)
 

Elle est baptisée le même jour par Maître ANFRAY, vicaire de la paroisse. Ses parrain et marraine sont : 

  • Michel GAISNE, demeurant à Meurcé (Sarthe), oncle de l'enfant
  • Anne DAVID, demeurant à Sainte-Jamme-sur-Sarthe (Sarthe), tante de l'enfant

2. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son mariage ? Qui était présent ? Liens de parenté ?

Elle se marie le 2 frimaire an XI (23 novembre 1802) à Piacé (Sarthe) avec Charles Michel Pierre CHOPLIN, chaussumier, fils de Charles CHOPLAIN et de Louise Françoise HERVÉ. Elle est âgée de 17 ans et son futur époux est âgé de 23 ans. Le mariage est célébré par le maire de la commune.

 

Signatures de l'acte de mariage (source : Archives départementales de la Sarthe - 5Mi 250_11 - vue 4/201) 
Les témoins du mariage sont : 

  • René DAVID, chaussumier à Piacé (Sarthe), père de l'épouse
  • Michel Jacques GAISNE, oncle de l'épouse
  • Michelle GAINNE, chaussumière à Piacé (Sarthe), mère de l'épouse
  • Michel HERVÉ, cultivateur à Piacé (Sarthe), oncle de l'époux
  • Julien DAVOUST, cousin de l'époux
  • Charles DAVOUST, cousin de l'époux
  • Louis HERVÉ, cousin de l'époux
  • Jeanne CHOPLIN, soeur de l'époux
  • René CHOPLIN, frère de l'époux
  • Pierre DAVID, oncle de l'épouse
  • Louis DAVID, oncle de l'épouse
  • Pascal DAVID, oncle de l'épouse
  • Joseph DAVID, oncle de l'épouse
  • Anne DAVID, tante de l'épouse
  • René DAVID, frère de l'épouse
  • Pierre DAVID, frère de l'épouse
  • Louis DAVID, frère de l'épouse
  • Joseph DAVID, frère de l'épouse
  • Geneviève DAVID, soeur de l'épouse

Tous sont domiciliés à Piacé (Sarthe).

3. Comment s'est déroulé le mariage ?

René CHEDHOMME, Françoise TOTE, René MERLAND et Marie MAUFAY sont également présents au mariage d'après les signatures.

4. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son décès ? Qui était présent ? Où a eu lieu l'enterrement ?

 

(source : Archives départementales de la Sarthe - 5Mi 47_18-20 - vues 231-232/273)

Elle meurt le 10 novembre 1878 à 2h à La Ratière à Brains-sur-Gée (Sarthe) âgée de 93 ans. Le décès est déclaré dix heures plus tard à Joseph MARTIN, maire de la commune, par : 

  • René SERGENT, sabotier à Brains-sur-Gée (Sarthe)
  • Auguste Norbert BEZARD, instituteur à Brains-sur-Gée (Sarthe)

Elle a probablement été enterrée dans cette commune. 

5. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son passé militaire ?

Les femmes ne participaient pas à l'armée. 

6. Est-ce que je peux trouver des informations sur elle dans la presse ? 

Non.

7. Quels évènements historiques a-t-elle connus ?

Elle naît sous le règne de Louis XVI, roi de France et de Navarre, se marie sous le Directoire et meurt sous la présidence de Patrice de MAC MAHON. 

8. Quelle était son instruction ?

 

Signature d'Anne DAVID
Elle savait lire et écrire.

9. Dans quel environnement évoluait-elle ?

(source : Heredis 2021)

Elle vit dans différentes communes à l'Ouest du Mans (Sarthe) : elle passe son enfance à Piacé (Sarthe), commune d'environ 900 habitants à l'époque, puis vit à Brains-sur-Gée (Sarthe), commune d'environ 1000 habitants, puis à Loué (Sarthe), commune d'environ 1800 habitants. 

10. S'est-elle beaucoup déplacée dans sa vie ?

Outre ces communes, elle se rend également à Maresché (Sarthe) pour le mariage d'un de ses fils. 

11. Quel était son premier métier ? Comment en vivait-elle ?

Je ne lui connais que la qualification de rentière à la fin de sa vie, ce qui signifie qu'elle vivait de ses rentes (économies et éventuels loyers).

12. Quels étaient ses autres métiers ? Comment en vivait-elle ?

Je ne lui connais pas d'autres professions.

13. Comment apparaît-elle dans les recensements ? 

Les recensements de la Sarthe sont lacunaires à son époque.

14. Quel était le parler de sa région ?

On y parlait le sarthois.

15. Combien a-t-elle eu d'enfants ?

Elle a eu six enfants avec son mari Charles Michel Pierre CHOPLIN : 

  • Charles, né le 10 prairial an XI (30 mai 1803) à Bérus (Sarthe) et mort à 17 ans.
  • Anne, journalière, née le 11 thermidor an XIII (30 juillet 1805) à Piacé (Sarthe)
  • René Auguste, chaussumier, chaufournier et propriétaire, né le 6 novembre 1806 à Piacé (Sarthe)
  • Louis Joseph (mon ancêtre), chaussumier, chaufournier, manouvrier, marchand fruitier, charcutier, plumassier, marchand épicier et journalier, né le 12 mai 1808 à Piacé (Sarthe)
  • Sophie, marchande et propriétaire, née le 26 novembre 1811 à Brains-sur-Gée (Sarthe)
  • Jean, né le 30 juin 1816 à Brains-sur-Gée (Sarthe) et mort à 13 jours

 

Louis Joseph CHOPLIN et Éléonore Renée BIGNON (source : Archives familiales)
 

Je possède une photo exceptionnellement ancienne de son fils Louis Joseph (mon ancêtre) qui est la photographie la plus ancienne d'un de nos ancêtres. 

16. A-t-elle assisté au mariage de ses enfants ?

Le 15 octobre 1825 à Brains-sur-Gée (Sarthe), elle assiste au mariage de sa fille Anne avec Laurent LEPINE, maréchal.

Le 11 février 1830 à Maresché (Sarthe), elle assiste au mariage de son fils René Auguste avec Louise Angélique DAVID.

Le 10 octobre 1832 à Loué (Sarthe), elle assiste au mariage de son fils Louis Joseph avec Éléonore Renée BIGNON, fille d'un boulanger.

Le 11 novembre 1840 à Loué (Sarthe), elle assiste au mariage de sa fille Sophie avec Étienne Louis COLET, cultivateur.

17. Que signifie son nom de famille ?  

D'après Geneanet, le nom de famille est présent dans l'ensemble de la France, mais c'est dans l'Ouest qu'il a toujours été le plus répandu, en particulier dans la Loire-Atlantique. Ce roi et prophète biblique vainqueur de Goliath a vu son nom adopté par les chrétiens comme nom de baptême. Il signifie au départ le bien-aimé (hébreu dawidh). 

18. Qui était son père ?  

 

Signature de René DAVID
 

Son père était René DAVID, chaussumier, marchand, tuilier, propriétaire et chaufournier.

19. Qui était sa mère ?

Signature de Michelle GAINNE
 

Sa mère était Michelle GAINNE, chaussumière.

20. Quelle était sa fratrie ?

Elle est la deuxième d'une fratrie de sept enfants : 

  • Geneviève, journalière à Loué (Sarthe)
  • Louise, morte à 10 mois à Piacé (Sarthe)
  • René, cultivateur, chaussumier et chaufournier à La Milesse (Sarthe)
  • Pierre, dont j'ignore la destinée
  • Louis, prêtre, curé de Courgenard, vicaire de Ballon et curé de Dangeul à Dangeul (Sarthe)
  • Joseph, chaussumier et chaufournier à Saint-Jean-d'Assé (Sarthe)

21. Avait-elle des relations avec les autres membres de sa famille ?    

Elle semble proche de ses frères et soeurs bien qu'ils vivent tous dans des communes différentes. 

22. Pouvez-vous retracer sa généalogie sur quatre générations ?

 

(source : Heredis 2021)
 

Ses ancêtres sont originaires de la Sarthe et de l'Orne. Ses parents et tous ses ancêtres maternels sont lettrés. Ils sont travailleurs de la terre (laboureurs), du bâtiment (chaussumier.e.s, tuilier, chaufournier) et marchands.

23. Quelle était sa religion ?

Elle était catholique. 

24. Votre ancêtre chez le notaire.

Je n'ai pas d'informations à ce sujet.

25. Y a-t-il une histoire qui se transmet sur cette ancêtre ? Est-elle vraie ?
 
Non.
 
26. Comment a-t-elle participé à la vie de la communauté ?
 
Je n'ai pas d'informations à ce sujet.

mercredi 5 avril 2023

Biographie : Charles Michel Pierre CHOPLIN

 Charles Michel Pierre CHOPLIN

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Louis Joseph CHOPLIN

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Adèle BRANCHU-CHOPLAIN

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Louis Victor BRANCHU

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Madeleine Marie Victorine PERLY-BRANCHU

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Ma grand-mère

1. Est-ce que j'ai toutes les informations sur sa naissance ? Son baptême ? Qui étaient ses parrain et marraine ?

(source : Archives départementales de la Sarthe - 1 MI 1191 R2 - vue 181/249)

Charles Michel Pierre CHOPLIN est né le 20 octobre 1779 à Piacé (Sarthe).

(source : Havang(nl), Piacé (Sarthe) église, 2019)

Il est baptisé le lendemain dans l'église Notre-Dame de cette commune par Maître TOUCHARD, curé de la paroisse. Ses parrain et marraine sont : 

  • Pierre CHOPLIN, oncle de l'enfant, demeurant à Piacé (Sarthe)
  • Madeleine VAVASSEUR, demeurant à Piacé (Sarthe)

Le père est présent au baptême.

2. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son mariage ? Qui était présent ? Liens de parenté ?

Il se marie le 2 frimaire an XI (23 novembre 1802) à Piacé (Sarthe) avec Anne DAVID, fille de René DAVID et de Michelle GAINNE. Il est âgé de 23 ans et sa future épouse est âgée de 17 ans. Le mariage est célébré par le maire de la commune.

Signatures de l'acte de mariage (source : Archives départementales de la Sarthe - 5Mi 250_11 - vue 4/201)

 Les témoins du mariage sont : 

  • René DAVID, chaussumier à Piacé (Sarthe), père de l'épouse
  • Michel Jacques GAISNE, oncle de l'épouse
  • Michelle GAINNE, chaussumière à Piacé (Sarthe), mère de l'épouse
  • Michel HERVÉ, cultivateur à Piacé (Sarthe), oncle de l'époux
  • Julien DAVOUST, cousin de l'époux
  • Charles DAVOUST, cousin de l'époux
  • Louis HERVÉ, cousin de l'époux
  • Jeanne CHOPLIN, soeur de l'époux
  • René CHOPLIN, frère de l'époux
  • Pierre DAVID, oncle de l'épouse
  • Louis DAVID, oncle de l'épouse
  • Pascal DAVID, oncle de l'épouse
  • Joseph DAVID, oncle de l'épouse
  • Anne DAVID, tante de l'épouse
  • René DAVID, frère de l'épouse
  • Pierre DAVID, frère de l'épouse
  • Louis DAVID, frère de l'épouse
  • Joseph DAVID, frère de l'épouse
  • Geneviève DAVID, soeur de l'épouse

Tous sont domiciliés à Piacé (Sarthe).

3. Comment s'est déroulé le mariage ?

Je n'ai pas d'autres informations à ce sujet. 

4. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son décès ? Qui était présent ? Où a eu lieu l'enterrement ?

(source : Archives départementales de la Sarthe - 5Mi 178_24-25 - vue 59/257)

 Il meurt le 24 décembre 1856 à 19h au Bédugué à Loué (Sarthe) âgé de 77 ans. Le décès est déclaré le surlendemain à Honoré Ferdinand RAGONNEAU, maire de la commune, chevalier de la Légion d'honneur, par :

  • René Auguste CHOPLIN, chaufournier à Brains-sur-Gée (Sarthe), fils du défunt
  • Étienne Louis COLET, cultivateur à Loué (Sarthe), gendre du défunt

Il a probablement été enterré dans cette commune. 

5. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son passé militaire ?

Les matricules de son époque ne sont pas numérisés.

6. Est-ce que je peux trouver des informations sur lui dans la presse ?

Non.

7. Quels évènements historiques a-t-il connus ?

Il naît sous le règne de Louis XVI, roi de France et de Navarre, se marie sous le Consulat, et meurt sous le règne de Napoléon III, empereur des Français.

8. Quelle était son instruction ?

 

Signature de Charles Michel Pierre CHOPLIN
Il savait lire et écrire.

9. Dans quel environnement évoluait-il ?

(source : Heredis 2021)

Il vit dans différentes communes de la Sarthe : Piacé, La Feuillère à Bérus, L'Ecotay à Brains-sur-Gée et Le Bédugué à Loué.

10. S'est-il beaucoup déplacé dans sa vie ?

Il se déplace relativement beaucoup et se rend également à Maresché (Sarthe) pour le mariage d'un de ses fils. 

11. Quel était son premier métier ? Comment en vivait-il ?

Il est d'abord chaussumier ou chaufournier, c'est-à-dire, une personne travaillant à un four à chaux. "Le chaufournier chauffait la pierre calcaire au rouge, jour et nuit pendant sept jours consécutifs, dans un four à chaux à plus de 800°C. La clé du succès était de produire un feu progressif qui commençait à faire craquer les pierres. Une fois que cela s'est produit, le chaufournier accélérait le feu et le maintenait à son maximum pour réduire les pierres en poudre. [...]. Ce métier était jugé extrêmement dangereux en raison des vapeurs toxiques comme le monoxyde de carbone libéré par le four. Cela pouvait facilement rendre un travailleur somnolent ou même le paralyser, puis l'étouffer. Le chaufournier devait porter des gants de cuir épais pour protéger ses mains." (source : The French-Canadian Genealogist).

(source : The French-Canadian Genealogist)

12. Quels étaient ses autres métiers ? Comment en vivait-il ?

Il est également tuilier (les fours à chaux servaient également à la fabrication de tuiles) et cultivateur à la fin de sa vie. 

13. Comment apparaît-il dans les recensements ? 

Les recensements de la Sarthe sont lacunaires à son époque.

14. Quel était le parler de sa région ?

On y parlait le sarthois.

15. Combien a-t-il eu d'enfants ?

Il a eu six enfants avec sa femme Anne DAVID : 

  • Charles, né le 10 prairial an XI (30 mai 1803) à Bérus (Sarthe) et mort à 17 ans.
  • Anne, journalière, née le 11 thermidor an XIII (30 juillet 1805) à Piacé (Sarthe)
  • René Auguste, chaussumier, chaufournier et propriétaire, né le 6 novembre 1806 à Piacé (Sarthe)
  • Louis Joseph (mon ancêtre), chaussumier, chaufournier, manouvrier, marchand fruitier, charcutier, plumassier, marchand épicier et journalier, né le 12 mai 1808 à Piacé (Sarthe)
  • Sophie, marchande et propriétaire, née le 26 novembre 1811 à Brains-sur-Gée (Sarthe)
  • Jean, né le 30 juin 1816 à Brains-sur-Gée (Sarthe) et mort à 13 jours

Louis Joseph CHOPLIN et Éléonore Renée BIGNON (source : Archives familiales)

Je possède une photo exceptionnellement ancienne de son fils Louis Joseph (mon ancêtre) qui est la photographie la plus ancienne d'un de nos ancêtres. 

16. A-t-il assisté au mariage de ses enfants ?

Le 15 octobre 1825 à Brains-sur-Gée (Sarthe), il assiste au mariage de sa fille Anne avec Laurent LEPINE, maréchal.

Le 11 février 1830 à Maresché (Sarthe), il assiste au mariage de son fils René Auguste avec Louise Angélique DAVID.

Le 10 octobre 1832 à Loué (Sarthe), il assiste au mariage de son fils Louis Joseph avec Éléonore Renée BIGNON, fille d'un boulanger.

Le 11 novembre 1840 à Loué (Sarthe), il assiste au mariage de sa fille Sophie avec Étienne Louis COLET, cultivateur.

17. Que signifie son nom de famille ?

D'après Filae, CHOPLIN est un nom de famille, forme contractée de chopelin, diminutif du verbe choper qui signifie renverser, buter. A pu désigner une personne a la démarche hésitante, qui trébuchait facilement.

18. Qui était son père ?

Signature de Charles CHOPLAIN

Son père était Charles CHOPLAIN, tisserand et sacriste.

19. Qui était sa mère ?

Sa mère était Louise Françoise HERVÉ.

20. Quelle était sa fratrie ?

Il est le troisième d'une fratrie de sept enfants issus des deux mariages de son père : 

  • Louise, morte à 5 ans à Piacé (Sarthe)
  • Anne Scholastique, morte à 3 ans à Piacé (Sarthe)
  • Louise, morte à 1 mois à Piacé (Sarthe)
  • Jeanne Louise, fille à gages, cabaretière et rentière à Piacé (Sarthe)
  • René, cultivateur à Brains-sur-Gée (Sarthe) et Tennie (Sarthe)
  • garçon, mort à 1 jour à Piacé (Sarthe)

21. Avait-il des relations avec les autres membres de sa famille ?

Il est en lien avec ses oncles et tantes maternels et ses demi-frère et soeur survivants Jeanne Louise et René.

22. Pouvez-vous retracer sa généalogie sur quatre générations ?

(source : Heredis 2021)

 Une partie de ses ancêtres est lettrée et tous sont originaires de la Sarthe. Ils sont marchands, travailleurs de la terre (journalier) et du tissu (tisserand). Son arrière-grand-mère Marie DENEAU est qualifiée d'honnête fille.  

23. Quelle était sa religion ?

Il était catholique. 

24. Votre ancêtre chez le notaire.

Je ne lui connais pas d'acte notarié.

25. Y a-t-il une histoire qui se transmet sur cet ancêtre ? Est-elle vraie ? 

Non.

26. Comment a-t-il participé à la vie de la communauté ?

Je n'ai pas d'informations à ce sujet.


mardi 4 avril 2023

Biographie : Jacquine dite Jacqueline NOUVELLIÈRE

 Jacquine dite Jacqueline NOUVELLIÈRE

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Marie ROUSSEAU

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Victor Auguste BRANCHU

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Louis Victor BRANCHU

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Madeleine Marie Victorine PERLY-BRANCHU

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Ma grand-mère

1. Est-ce que j'ai toutes les informations sur sa naissance ? Son baptême ? Qui étaient ses parrain et marraine ?

(source : Archives départementales de la Sarthe - 1 MI 1165 R4 - vue 234/486)

Jacquine dite Jacqueline NOUVELLIÈRE est née le 23 octobre 1782 à 20h à Coulans-sur-Gée (Sarthe).

(source : Cercle de recherches généalogiques du Perche-Gouët)

Elle est baptisée le lendemain dans l'église Saint-Martin de cette commune par Maître DOMEDE, vicaire de la paroisse. Ses parrain et marraine sont : 

  • François NOUVELIERE, boulanger à Amné (Sarthe), oncle de l'enfant
  • Jeanne POIGNANT, épouse de Pierre COMPAIN à Bernay (Sarthe), tante de l'enfant

Son père est présent au baptême, ainsi que François MORICEAU. 

2. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son mariage ? Qui était présent ? Liens de parenté ?

Elle se marie le 18 thermidor an VI (5 août 1798) à 18h à Coulans-sur-Gée (Sarthe) avec Pierre François ROUSSEAU, fils de Louis ROUSSEAU et d'Anne DELOUCHE. Elle est âgée de 15 ans et son futur époux est âgé de 21 ans. Le mariage est célébré par l'agent municipal de la commune.  

Signatures de l'acte de mariage (source : Archives départementales de la Sarthe - 5Mi 101_11 - vue 52/52)

 

Les témoins du mariage sont : 

  • Louis ROUSSEAU, père de l'époux
  • d'un frère ROUSSEAU (l'acte ne précise pas lequel)
  • Jacques Pierre NOUVELIERE, père de l'épouse
  • Renée NOUVELLIÈRE, soeur de l'épouse

3. Comment s'est déroulé le mariage ?

Je n'ai pas d'autres informations à ce sujet. 

4. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son décès ? Qui était présent ? Où a eu lieu l'enterrement ?

(source : Archives départementales de la Sarthe - 5Mi 101_23 - vue 45/64)

 
Elle meurt le 30 avril 1861 à 15h à La Devésière à Coulans-sur-Gée (Sarthe) âgée de 78 ans. Le décès est déclaré deux heures plus tard à Désiré Auguste PÉTROP, maire de la commune, par : 

  • Louis ROUSSEAU, menuisier Rue Joinville au Mans (Sarthe), fils de la défunte
  • Auguste ROUSSEAU, concierge 26 Boulevard des Italiens à Paris (9e arrondissement), fils de la défunte

Elle a probablement été enterrée dans cette commune. 

5. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son passé militaire ?

Les femmes ne participaient pas à l'armée. 

6. Est-ce que je peux trouver des informations sur elle dans la presse ? 

Non.

7. Quels évènements historiques a-t-elle connus ?

Elle naît sous le règne de Louis XVI, roi de France et de Navarre, se marie sous le Directoire et meurt sous le règne de Napoléon III, empereur des Français. 

8. Quelle était son instruction ?

Elle était illettrée. 

9. Dans quel environnement évoluait-elle ?

(source : Wikipedia)

Elle vit principalement à Coulans-sur-Gée (Sarthe), commune qui compte alors environ 1800 habitants, mais également à Souligné-sous-Vallon (Sarthe) et au Mans (Sarthe).

10. S'est-elle beaucoup déplacée dans sa vie ?

(source : Heredis 2021)

En dehors de ces trois communes où elle réside, elle se rend dans différentes communes de la Sarthe pour les mariages de ses enfants : Noyen-sur-Sarthe, Pontlieue, Saint-Georges-du-Bois, Saint-Georges-du-Plain et Lombron.

11. Quel était son premier métier ? Comment en vivait-elle ?

Après son veuvage, elle est mentionnée comme journalière, c'est-à-dire travailleuse agricole payée à la journée.

12. Quels étaient ses autres métiers ? Comment en vivait-elle ?

Elle est également fileuse. Les fileuses filaient la laine ou le chanvre à l'aide d'un rouet pour en faire du fil. 

13. Comment apparaît-elle dans les recensements ? 

(source : Archives départementales de la Sarthe - 1 MI 174_4 - vue 57/687)

Je la retrouve dans le recensement de 1836 à Souligné-sous-Vallon (Sarthe) où elle vit avec ses deux cadets Auguste et Rosalie et son petit-fils Pierre.  

14. Quel était le parler de sa région ?

On y parlait le sarthois.

15. Combien a-t-elle eu d'enfants ?

Elle a eu douze enfants avec son mari Pierre François ROUSSEAU :

  • Jacquine, née le 14 vendémiaire an VII (5 octobre 1798) à Crannes-en-Champagne (Sarthe), dont j'ignore la destinée
  • Jacquine, domestique, née le 21 ventôse an VIII (12 mars 1800) à Crannes-en-Champagne (Sarthe)
  • Marie (mon ancêtre), salariée, fileuse et cultivatrice, née le 16 vendémiaire an X (8 octobre 1801) à Joué-en-Charnie (Sarthe)
  • Pierre Louis, domestique, meunier et salarié, ne le 18 ventôse an XII (9 mars 1804) à Crannes-en-Champagne (Sarthe)
  • Jean, domestique, né le 21 octobre 1808 à Souligné-sous-Vallon (Sarthe)
  • Henriette Louise, née le 17 mars 1811 à Souligné-sous-Vallon (Sarthe) et morte à 3 ans
  • René Augustin dit René Auguste, menuisier, né le 17 mars 1812 à Souligné-sous-Vallon (Sarthe)
  • Jacques François, ouvrier forgeron et propriétaire, né le 6 mai 1815 à Souligné-sous-Vallon (Sarthe)
  • Louis, menuisier, entrepreneur de menuiserie, rentier, propriétaire, né le 6 août 1817 à Souligné-sous-Vallon (Sarthe)
  • Anne, rentière et propriétaire, née le 26 décembre 1820 à Souligné-sous-Vallon (Sarthe)
  • Auguste, concierge, restaurateur et propriétaire, né le 17 juin 1823 à Souligné-sous-Vallon (Sarthe)
  • Rosalie, domestique et rentière, née le 6 janvier 1826 à Souligné-sous-Vallon (Sarthe)

16. A-t-elle assisté au mariage de ses enfants ?

Le 1er juillet 1828 à Coulans-sur-Gée (Sarthe), elle assiste au mariage de sa fille Marie avec Simon BRANCHU, salarié.

Le 14 juin 1836 à Noyen-sur-Sarthe (Sarthe), elle assiste au mariage de son fils René Augustin dit René Auguste avec Anne SIMIER, ouvrière.

Le 28 juin 1843 à Pontlieu (Sarthe), elle assiste au mariage de sa fille Rosalie avec Joseph RENAUDIN, charron

Le 10 février 1844 à Saint-Georges-du-Bois (Sarthe), elle assiste au mariage de son fils Pierre Louis avec Marie CHEROUVRIER, domestique.   

Le 19 avril 1844 à Saint-Georges-du-Plain (Sarthe), elle assiste au mariage de son fils Jacques François avec Françoise MAILLARD, ouvrière en robes. 

Le 9 octobre 1849 à Lombron (Sarthe), elle assiste au mariage de son fils Louis avec Françoise HULLIN, fille d'un propriétaire.

17. Que signifie son nom de famille ? 

C'est un nom de famille assez rare dont je ne trouve pas l'étymologie. 

18. Qui était son père ?

 

Signature de Jacques Pierre NOUVELIERE

Son père était Jacques Pierre NOUVELIERE, laboureur, fermier, journalier et cultivateur.

19. Qui était sa mère ?

Sa mère était Anne POIGNANT, journalière.

20. Quelle était sa fratrie ?

Elle est la sixième d'une fratrie d'onze enfants : 

  • Jacques Jean, dont j'ignore la destinée
  • Anne Renée, femme d'un laboureur à Chassillé (Sarthe)
  • Renée, morte à 9 jours à Coulans-sur-Gée (Sarthe)
  • Simon Jacques, mort à 2 ans à Coulans-sur-Gée (Sarthe)
  • Renée, femme d'un cabaretier à Coulans-sur-Gée (Sarthe)
  • Marie, femme d'un journalier aux Gommeries à Coulans-sur-Gée (Sarthe)
  • Pierre, dont j'ignore la destinée
  • Perrine, femme d'un marchand de bestiaux et affranchisseur à Loué (Sarthe)
  • Françoise, propriétaire 50 rue du Pré au Mans (Sarthe)
  • Guillaume, cultivateur à Degré (Sarthe)

21. Avait-elle des relations avec les autres membres de sa famille ?  

Elle est en lien avec ses frères et soeurs et leur famille.

22. Pouvez-vous retracer sa généalogie sur quatre générations ?

 

(source : Heredis 2021)
 

Tous ses ancêtres sont originaires de la Sarthe et sont illettrés à l'exception de son père et de son grand-père paternel. Ils sont travailleurs de la terre (laboureurs, cultivateurs, fermiers, journalier.e.s) et domestiques.

23. Quelle était sa religion ?

Elle était catholique. 

24. Votre ancêtre chez le notaire.

Je n'ai pas d'informations à ce sujet.

25. Y a-t-il une histoire qui se transmet sur cette ancêtre ? Est-elle vraie ?
 
Ma grand-mère connaissait encore son lien avec le beau-fils de Jacquine (l'époux de sa fille Anne), Pierre Félix DELARUE, architecte parisien et son arrière-petit-fils, Pierre Charles DELARUE-NOUVELLIÈRE, dessinateur dont elle collectionnait les dessins dans les almanachs notamment.

 Léon BONNAT, Portrait de M. Delarue, architecte, 1887

26. Comment a-t-elle participé à la vie de la communauté ? 

Je n'ai pas d'informations à ce sujet.