Pierre SEICHER
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Louise SEICHER
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Marie Mathurine LEDUC
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Jeanne Marie Augustine Renée MARAIS
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Le grand-père de mon beau-frère
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Le père de mon beau-frère
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Mon beau-frère
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Ma nièce
Toujours dans le Maine-et-Loire et ses chouans, je n'arrivais pas à trouver l'acte de mariage de Pierre SEICHER et de Louise BERTHELOT, des ancêtres de ma nièce. Encore une fois, peu d'enfants sous la période révolutionnaire, et les dossiers vendéens m'apprennent que Pierre SEICHER a d'abord émigré sous la Révolution avant de revenir combattre dans l'armée royaliste. Peu de chance de retrouver son acte de mariage si les noces ont eu lieu en Belgique, en Angleterre, ou partout ailleurs en France. Je vais quand même essayer de chercher dans les villes où il semble avoir résidé durant la Contre-Révolution.
Toujours est-il que dans son dossier vendéen se trouve une lettre écrite de sa main au Palais des Tuileries en présence du Roi Louis XVIII.
Joseph-Louis-Hippolyte BELLANGÉ, Adrien DAUZATS, Une revue militaire devant l'arc du Carrousel aux Tuileries sous l'Empire, 1862 |
(source : Archives départementales du Maine-et-Loire - 1 M 9 / 328 - pp. 8-10) |
Du 10 janvier 1824Pierre Seicher De la BrunetiereDe St Laurent de la Plaine a Monsieur le Segretairede letàtMonsieur.Je vous ExpoSe que Depuis. 1790 je me suytoujour praîté a Rendre Service a CeuxQui onts Etez Percecuté pour laReligion. Et la justice Et haine de saMajesté Louis 16 Et l’ors que la EtéSacrifiez en 1793 : - Dans le CourantDu Mois de Mars suivant quon aVangéz le Crime Abominable Je meSuy Expatriéz Ensuite me sui faiteEnregimanté volontairement En L’arméeDe Mr; De Bauchand Dont JeMarcher Sous Ces drapaux ; aux MoisDe Novembre que nous avons passéLa Loire ; Monsieur de BauchandEtans Mort a varade Je Repassez LaL’oire avec 14 homme et me Sui Reüni aPierre Cathelineau du Côtez du pain EnMauge et de Salais pour oposer lesRequissions Des grains des RepubliquinsPour detruire notre paye au Retour deMon La Rocheclin et Mr Estofflet ausitotquil ce Sonlt faits Connoitre SegretementJe parti avec une Compagnie donlt nous lesavons trouvez au Milieu de la nuite EnUne Petite Chomiere A Côté Des landeDe Mauge. Commune de Salais. afin deRelever nos Drapaux Royâliste donlt nousavons perdu notre premier Chef EnsuiteNous avons Marché a la Suite deMr Stofflet et apres avoir purgez leS autreDe notre paye je Eté nommez par le dit MrStofflet a sonlt quartiez a St aubin BobiniezPour geré la place de CommiSsaire pourfournir au BeSoinS de nos armée Royaleet pour tenir Lordre et la CorespondanceEn notre Commune pandand que nous avonsConservez L’othoritez Royal ; En 1799 JeMarchay a la Tête Dune CompagnieQu’on a trétéz pour la Liberté desMinistre de la Religion ; ma santé EtantBeaucoupe Incomodée de ces Cource ; ne mePermeté past de pouvoir marché En 1815Je Eté Nomez CommiSsaire par LordreDe Mr Dautichamp En date du 24 maiPour pourvoir aux Besoins Des Armée et laSupSiStance des Indigent Royalis et SansJamais avoir Chancelé je me suis toujourtRandus utile et mi Rand Encore En tous monPouvoir quoi qua lage de 57 an je prouveune Maladi qui me met hor deta de pouvoirTravaillez ; Je Recu Comme unGage de Bienveillance Royâle faitAu Chatau des tuileries le 11Juillet 1817, Delivrez le 17 Mars1821 Signée de la main de SaMagestez ; Louis. 18. faite Ce Dit jour& ans que Dessusp ; Sechér.six Mots Reyir nulnous Sousigne Jacque caillaultEt mathurin Secher toutsdeux anciens capitaine de Stlaurant de la plaineSertiffions que lexposé cidessus et de lautre partEst Sincere et veritablecest pour quoi nouslavons approuve etsigne pour luiservir a valoir a ceque de Raison
Ce qu'on comprends de cette lettre à l'orthographe approximative, ainsi que des autres pièces du dossier, c'est que Pierre SEICHER (qui met en tête "Pierre Seicher de la Brunetière" du nom de la ferme qu'il habite, cela fait sûrement mieux à Paris) a émigré, avant de s'enrôler dans l'armée d'udu Marquis de Bonchamps. Au décès de ce général, il retraverse la Loire avec 14 hommes, d'où il gardera un asthme apparemment fort (il crache même du sang au dire du médecin) et invalidant.
Thomas DEGEORGE, Mort de Bonchamps (détail), 1837 |
Il rejoint Pierre Cathelineau pour s'opposer aux saisies de grains par les Républicains.
Jean-Hubert SAUZEAU, Les Vendéens demandent à Cathelineau de prendre la tête de l'insurrection, 1900 |
Il part donc avec une petite compagnie, retrouver le Comte de la Rochejaquelin et M. Stofflet dans une petite chaumière, en pleine nuit, pour continuer le combat royaliste après la mort du Marquis de Bonchamps.
Pierre-Narcisse GUÉRIN, Portrait d'Henri du Vergier, comte de la Rochejaquelein, 1817 |
Il suit M. Stofflet à Saint-Aubin-Baubigné où il est nommé commissaire pour fournir aux besoins de l'armée royale et tenir l'ordre et la correspondance de la commune. En 1799, il marche à la tête d'une compagnie pour la liberté des ministres de la religion.
En 1815, il est nommé commissaire pour fournir aux besoins de l'armée royale par le Marquis d'Autichamp qui le charge de s'occuper des indigents.
*, Charles Marie de Beaumont d'Autichamp, début XIXe siècle |
Enfin, le 17 mars 1821, il reçoit de la main du Roi Louis XVIII un brevet d'honneur au Palais des Tuileries, à Paris.
*, Portrait de Louis XVIII de France portant le cordon bleu du Saint-Esprit, entre 1814 et 1824 |
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