lundi 9 avril 2018

Un document sur nos ancêtres datant de 1455 !

Philippe dit Phélipot GAULTIER
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Jean GAULTIER
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Gratien GAULTIER dit de BEAUREPAIRE
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Robert de BEAUREPAIRE
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Louis de BEAUREPAIRE
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François de BEAUREPAIRE
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Henri de BEAUREPAIRE
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Marianne de BEAUREPAIRE de LOUVAGNY
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Perrine DELBROUCK
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Louis François GASNIER
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Marie dite Louise GAGNIER
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Marie Madeleine BOURCIER
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Modeste Anne Madeleine BOURCIER
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Victorine Ernestine BOURSIER
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Berthe Louise Stéphanie GRELOT
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Mon grand-père

(source : Heredis 2018)
La famille GAULTIER vivait dans la petite paroisse de Jort (Calvados) et changea de nom et d'armes pour prendre ceux de BEAUREPAIRE en épousant l'héritière unique de ce nom. Le croissant sur les armes des GAULTIER rappelle sûrement la présence de Roland GAULTIER, chevalier, seigneur de Courteilles des Bois et de Longchamp et gouverneur d'Apremont, aux croisades aux côtés des rois de France. 

Ascendance de Phélipot GAULTIER
(source : Heredis 2018)
Mais le document le plus ancien de cette famille date du 1er décembre 1455 et concerne Phélipot GAULTIER. C'est Jean II d'ALENÇON, duc d'Alençon et pair de France qui, depuis son château d'Argentan, reconnaît les titres de Phélipot (à l'époque écuyer et seigneur du Rou) pour lui laisser le droit de garder des colombiers quand il avait ordonné la destruction de plusieurs autres colombiers illégaux. 

(source : Famille de Beaurepaire de Louvagny)

Jehan duc d’Alençon, pair de France, comte du Perche, vicomte de Beaumont, Seigneur de la Guerche à nos baillis — d’Alençon, vicomté d’Argentan et d’Oexmes et tous nos autres justiciers, commissaires, réformateurs et officiers, leurs — lieutenants, à chacun d’eux ainsi qu’il appartiendra, salut. Comme puis naguère, il fut venu à notre connaissance — que par le temps des guerres et depuis, plusieurs personnes avaient fait édifier plusieurs tryes et fyes à — colombes et pigeons sur places, manoirs et maisons non nobles en nos terres et seigneuries, spécialement — en nos vicomtés d’Argentan et d’Oexmes ce que faire ne devaient sans l’autorité de nous ou de nos officiers. Nous — à celle cause eussons fait crier et publier icelles être abattues et démolies incontinent et soit ainsi que de — la part de notre bien aimé écuyer Philippe Gautier Sgr du Rou nous a été exposé que, en outre… — fief noble à lui appartenant, il a un manoir assis en la paroisse de Jort auquel a une trye ou fye à colombes — et pigeons qui de très longtemps y est édifiée, nous humblement requérant, attendu ce que dit est, qu’il nous plaise — lui permettre et tolérer icelle fye ou trye demeurer en l’état, pourquoi nous inclinant à la requête dudit Phélippot — Gautier pour certaines autres causes à ce non mouvant icelluy de notre grâce spéciale avons conféré et accordé — consentons et accordons par ces présentes qu’il puisse posséder et exploiter et entretenir en état icelle trye ou fye — à colombes et pigeons… et chacun de vous que le dit écuyer vous ferez, souffrirez — et laisserez jouir et user pleinement et paisiblement de ces présentes sans lui mettre ou donner ni souffrir être nui — ou donné en la dite trye ou fye ni en l’exploit et jouissance d’icelle, aucun empêchement au contraire, car ainsi — nous plait d’être fait, nonobstant quelconques commandements, ordonnances ou défenses faites ou à faire par nous — sur le fait des dites tryes ou fyes. Donné en notre chatel d’Argentan le 1 décembre 1455 — De par Monseigneur le Duc, Pair de France "
Un document extrêmement ancien pour mon ancêtre à la 18e génération qui est conservé par la famille de Beaurepaire de Louvagny et gentiment mis en ligne sur leur site internet avec sa transcription. Ci-dessous, un "portrait" du duc d'Alençon, plus connu qu'un petit écuyer normand pour mériter une représentation visuelle encore rare à l'époque, et qui nous donne une idée des costumes et habitats du XVe siècle. 

s.a. (1473). Statuts, Ordonnances et Armorial de l'Ordre de la Toison d'Or. 
(source : domaine public, via Wikimedia Commons)
Phélipot GAULTIER et tous ses ancêtres sont enterrés dans l'église Saint-Gervais-et-Saint-Protais de Jort (Calvados) où se marièrent en 1731 mes ancêtres Jean François GASNIER et Perrine DELBROUCK (petite-fille du comte de Louvagny) dont je vous avais parlé dans cet article

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