Jean FRÉMEAU + Marie PÉQUIOT
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Gilbert FRÉMEAU Pierre FRÉMEAU
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Henri FRÉMEAU Pierre Marie Joseph FRÉMEAU
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Mon grand-père
Henri FRÉMEAU est un de nos cousins de ceux qui sont restés à Venesmes (Cher) et qui étaient vignerons (nous avons toujours des cousins dans ce village qui produisent le bon vin blanc de Venesmes). À la lecture de son matricule militaire, je lis l'information suivante :
(source : Archives départementales du Cher - 2R 566 vue 71/708) |
Voici donc qu'Henri FRÉMEAU quitte son Berry natal pour Émerainville (Seine-et-Marne) comme bûcheron sur le camp retranché de Paris.
(source : Heredis 2018) |
D'après le site de l'Office National des Forêts, "Les ouvrages du Cmap retranché sont surtout construits par les soldats des régiments de réserve de l'armée territoriale, âgés de plus de 40 ans et surnommés "pépères". En effet, Henri FRÉMEAU a 43 ans au moment de sa mobilisation et n'est donc pas envoyé directement au front de l'Est.
Tétart. (1915). Confection de pieux pour les tranchées par des chasseurs-forestiers dans la forêt de L'Isle-Adam, août 1915 [photographie]. Repéré à http://journals.openedition.org/nda/docannexe/image/2622/img-3.jpg |
Comme le disent Patrice Rodriguez et Guillaume Benaily dans "Les traces archéologiques du Camp retranché de Paris dans le Val-d'Oise" : "210 000 hommes mobilisés dans l'armée territoriale, aidés par 46 000 civils, aménagèrent ainsi un immense réseau de 350 km de tranchées et fils de fer barbelés, avec des centaines d'abris pour l'infanterie, des batteries de quatre à six canons et des dépôts de munitions, le tout relié par d'étroites voies ferrées" (2014, §8, repéré à http://journals.openedition.org/nda/2622). Un travail titanesque ! Je ne connaissais pas cette histoire du camp retranché de Paris et je découvre donc une autre manière de faire la guerre vécue par notre cousin en 1914.
Remarquable publication sur laquelle j'ai le plaisir d'attirer votre attention.
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