dimanche 28 juin 2020

Biographie : Anne FOURGEAUD

Anne FOURGEAUD
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Pierre DESVEAUX
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Baptiste DESVEAUX
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Mon grand-père

1. Est-ce que j'ai toutes les informations sur sa naissance ? Son baptême ? Qui étaient ses parrains/marraines ? 

(source : Archives départementales de la Charente - 3 E 227/5 - vue 313/341)
Anne FOURGEAUD est née le 4 janvier 1822 à 4h à Massignac (Charente). Sa naissance est déclarée le jour même par François FOURGEAUD, propriétaire à La Gouarandie à Massignac (Charente), son père. Je ne sais pas qui sont ses parrain et marraine, mais les deux témoins de sa naissance sont Jean BOUYAT et Jean BOUYAT, tous deux métayers au Village de la Gouarandie à Massignac (Charente). 

2. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son mariage ? Qui était présent ? Liens de parenté ? 

Elle se marie le 21 février 1843 à 10h à Massignac (Charente) avec Jean DESVEAUX, propriétaire, fils de Pierre DESVEAUX, propriétaire, et d'Élisabeth BOULESTEIX. Le mariage est célébré par Pierre BOULESTEIX, maire de la commune.

Signatures de l'acte de mariage
(source : Archives départementales de la Charente - 3 E 227/8 - vue 15/419)
Les témoins du mariage sont :
  • Jean BAINEAUD, propriétaire au Village de la Pillenie à Nieuil (Charente), oncle de l'époux
  • Jacques BOULESTEIX, propriétaire à Labrousse à Lésignac-Durand (Charente), oncle de l'époux
  • Léonard FOURGEAUD, propriétaire à La Gouarandie à Massignac (Charente), frère de l'épouse
  • Jacques FOURGEAUD, propriétaire à Valette à Lésignac-Durand (Charente), oncle de l'épouse
3. Comment s'est déroulé le mariage ? 

Le mariage se déroule en présence des parents des deux époux. 

4. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son décès ? Qui était présent ? Où a eu lieu l'enterrement / l'inhumation ?

(source : Archives départementales de la Charente - 3 E 455/11 - vue 242/281)
Elle meurt le 4 mai 1891 à 21h au Petit Jauniat à Vitrac-Saint-Vincent (Charente) âgée de 69 ans. Le décès est déclaré le lendemain à Pierre GIGNAT, maire de la commune, par Georges FORT, cultivateur au Petit Jauniat à Vitrac-Saint-Vincent (Charente), voisin de la défunte, et par François DESVEAUX, cultivateur au Petit Jauniat à Vitrac-Saint-Vincent (Charente), neveu de la défunte. Je ne sais pas où elle a été inhumée. 

5. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son passé militaire ? Fiche matricule ? Invalide ? Légion d'honneur ?

Les femmes de cette époque ne participaient pas à l'armée. 

6. Est-ce que je peux trouver des informations sur elle dans la presse ? 

Je ne trouve pas d'informations la concernant dans la presse, néanmoins je trouve quelques informations sur ses frères qui étaient maires des communes avoisinantes. 

Le 10 octobre 1879, ses frères Léonard et Jacques sont désignés comme délégués sénatoriaux, c'est à dire qu'ils sont désignés parmi les grands électeurs pour élire les sénateurs. 

La Charente, n° 2081, 10 octobre 1879, p. 2
(source : Gallica/BnF)
Un autre encart fait état de la réélection de son frère Léonard FOURGEAUD comme maire de Massignac en 1881. 

La Charente, 1er février 1881, p. 2
(source : Gallica/BnF)
Un autre, enfin, mentionne la réélection de son frère Jacques FOURGEAUD comme maire de Suris en 1879. 

La Charente, 12 octobre 1879, p. 2
(source : Gallica/BnF)
7. Quels événements historiques a-t-elle connus ? 

Elle naît sous le règne de Louis XVIII, deux ans après l'assassinat du duc de Berry. Elle traversera tout le 19e siècle et ses découvertes et est toujours en vie pendant la Guerre de 1870. 

8. Quelle était son instruction ? 

Elle était illettrée. Traditionnellement, on n'apprenait pas à écrire aux filles dans sa famille. Sa soeur cadette, Anne (née en 1833) est la première à savoir écrire, tandis que ses frères, père et grands-pères savent tout à fait lire et écrire. 

9. Dans quel environnement géographie évoluait-elle ?

Elle naît et grandit au lieu-dit de La Gouarandie, à l'ouest de Massignac (Charente). 

(source : Archives départementales de la Charente - 11 Fi 212/001)
10. S'est-elle beaucoup déplacé dans sa vie ?

Elle est restée dans le même secteur géographique des villages environnants. Après son mariage, elle va vivre au Petit Jauniat à Vitrac-Saint-Vincent (Charente) puis à Chez Mourgout à Mouzon (Charente) qui est tout près de La Gouarandie de Massignac (Charente), avant de retourner au Petit Jauniat. 

11. Comment se déplaçait-elle ? 

À pieds ou probablement en charrette tirée par des boeufs, la famille de son mari étant des éleveurs de boeufs. 

12. Quel était son premier métier ? Comment en vivait-elle ?

En 1873, lors du mariage de sa fille, elle est mentionnée comme "propriétaire". Elle et son mari sont en effet des propriétaires terriens qui administrent des fermes. 

13. Quels étaient ses autres métiers recensés ? Comment en vivait-elle ? 

La seule autre mention que je possède la concernant est celle de cultivatrice en 1881. 

14. Comment apparaît-elle dans les recensements ? 

(source : Archives départementales de la Charente - 6 M 77 - vue 36/45)
Le premier recensement où elle apparaît est à La Gouarandie à Massignac (Charente) en 1841. Elle a alors 18 ans et vit avec ses parents, ses frères Léonard et Jacques et ses deux soeurs Anne. 

(source : Archives départementales de la Charente - 6 M 164 - vue 5/22)
En 1881, elle vit seule à Chez Mourgout à Mouzon (Charente) avec son mari Jean DESVEAUX. 

15. Quel était le parler de sa région ?

On y parlait le limousin qui est un dialecte occitan. 

16. Comment s'habillait-il ?

Elle portait probablement la coiffe du Limousin : 

(source : Autour d'Ecuras)
Voici ce que j'en trouve sur le site Autour d'Ecuras à l'article "Le costume paysan féminin dans le Montbronnais vers 1850" : "Selon les régions de France, les coiffes se sont diversifiées et enrichies depuis le début du 19ème siècle. [...] La coiffe la plus courante de notre région est semblable à celle que je vous présente, vers 1850. Travaillée dans un tissu très fin, souvent de l'organdi, avec un fond richement brodé, ce que l'on désigne sous le terme de "coiffe" froncé et maintenu par un étroit volant soigneusement tuyauté, elle s'orne, sur la nuque, d'un gros noeud. Celui-ci est élaboré dans un large ruban de soie moirée blanche dont les deux pans flottants retombent presque jusqu'à la taille. Ces belles coiffes blanches étaient toujours bien amidonnées. Elles demeuraient des parures de fête."

17. Combien a-t-elle eu d'enfants ?

Elle a eut six enfants avec son mari Jean DESVEAUX : 
  • Anne DESVEAUX, cultivatrice, née le 15 mars 1844 au Petit Jauniat à Vitrac-Saint-Vincent (Charente)
  • Anne DESVEAUX, cultivatrice, née le 16 avril 1847 au Petit Jauniat à Vitrac-Saint-Vincent (Charente)
  • Pierre DESVEAUX, né le 25 novembre 1848 au Petit Jauniat à Vitrac-Saint-Vincent (Charente) et mort à 10 mois
  • Pierre DESVEAUX (mon ancêtre), cultivateur et exploitant, né le 26 novembre 1850 au Petit Jauniat à Vitrac-Saint-Vincent (Charente)
  • Anne DESVEAUX, boulangère, née le 20 mai 1855 à Chez Mourgout à Mouzon (Charente)
  • Catherine DESVEAUX, cultivatrice, née le 8 août 1861 au Petit Jauniat à Vitrac-Saint-Vincent (Charente)
Elle avait elle même deux soeurs nommées Anne et elle a prénommé trois de ses filles Anne. 

18. A-t-elle assisté au mariage de ses enfants ?

Elle assiste au mariage de tous ses enfants : 
  • en 1863, sa fille Anne épouse Jean BROUSSAUDIER, cultivateur
  • en 1864, son autre fille Anne épouse un autre Jean BROUSSAUDIER, cultivateur
  • en 1872, son fils Pierre épouse Louise BESSE, cultivatrice
  • en 1873, sa troisième fille Anne épouse Pierre JEANNOT, boulanger
  • en 1881, sa fille Catherine épouse Jean DELAUGE, cultivateur
19. Que signifie son nom de famille ? 

Selon Geneanet, c'est un nom caractéristique du Limousin. Nom de baptême connu dans d'autres régions sous la forme Ferréol (du latin Ferreolus, dérivé de ferrum = le fer). Saint Fargeau (ou Ferréol) fut évêque de Limoges au VIe siècle, et aurait fait preuve d'une longévité assez remarquable pour l'époque (élu évêque vers 520, il serait mort en 591 !). 

20. Qui était son père ?

Son père était François FOURGEAUD, propriétaire cultivateur et agriculteur. 

21. Qui était sa mère ? 

Sa mère était Anne PAILLOT, propriétaire. 

22. Quelle était sa fratrie ? 

Elle est issue d'une famille de sept enfants dont elle est la quatrième : 
  • Quentin, propriétaire à La Gouarandie à Massignac (Charente)
  • Marie, décédée à 8 ans
  • Léonard, propriétaire cultivateur et maire de Massignac (Charente)
  • Anne, épouse d'un cultivateur à Vitrac-Saint-Vincent (Charente)
  • Jacques, marchand épicier et maire de Suris (Charente)
  • Anne, épouse d'un maréchal-ferrant et aubergiste à Massignac (Charente)
23. Avait-elle des relations avec les autres membres de sa famille ?

Elle est présente aux mariages de ses enfants, ses frères Léonard et Jacques sont témoins de son mariage, et son mari est témoin des mariages de son frère Léonard avec Catherine TARDIEU en 1845, et de sa soeur Anne avec Jean BRISSAUD en 1861. 

24. Pouvez-vous retracer sa généalogie sur quatre générations ?

(source : Heredis 2018)
Toute sa famille est originaire de Charente. Je ne dispose pas de la majorité des actes de baptêmes de la quatrième génération car les archives en ligne de Charente ne sont pas encore disponibles avant 1737 dans la plupart des communes. Par ailleurs, pour la famille PAILLOT, ils habitaient dans la paroisse de Grenord sur la commune de Chabanais (Charente) dont les registres ne sont pas encore disponibles en ligne. 

Son père, Pierre FOURGEAUD, et ses grands-pères, Jacques FOURGEAUD et Quentin PAILLOT sont les seuls à savoir écrire. Ils sont tous cultivateurs et propriétaires à l'exception des PAILLOT qui sont marchands et de Pierre de LAVAUD qui était maçon et artisan avant de devenir cultivateur. 

25. Quelle était sa religion ?

Elle était probablement catholique. 

26. Votre ancêtre chez le notaire.

Le 3 avril 1872, elle donne procuration chez Maître HUGONNEAU à son mari Jean DESVEAUX pour qu'il la représente dans l'établissement du contrat de mariage de son fils Pierre à Vayres (Haute-Vienne) et pour qu'il fasse don à leur fils d'une pension viagère de 30 F et de 200 F d'objets mobiliers. 

(source : Archives départementales de la Charente)
27. Avez-vous des photos de votre ancêtre ? Pouvez-vous faire un trombinoscope ? 

Je n'ai pas de photographies de cet ancêtre. 

28. Quels étaient ses repas ? 

Je sais que son fils élevait des boeufs et avait également des ruches. Il est probable qu'il en ait été de même pour elle. J'imagine qu'elle consommait des produits de ses terres. 

29. Y a-t-il une histoire qui se transmet sur cet ancêtre ? Est-elle vraie ? 

Je n'ai pas d'histoire concernant cet ancêtre. 

30. Comment a-t-il participé à la vie de la communauté (membre du conseil municipal, cahier de doléances, sage-femme ...) ? 

Elle ne semble pas avoir participé à la vie de la communauté mais un grand nombre de ses filles et petites-filles ont été prénommées comme elle. 

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