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mardi 26 mai 2020

Biographie : Virginie MONORY

Virginie MONORY
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Pierre Marie Joseph FRÉMEAU
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Mon grand-père



1. Est-ce que j'ai toutes les informations sur sa naissance ? Son baptême ? Qui étaient ses parrains/marraines ? 


(source : Archives départementales du Cher - 3E 3432 - vue 56/175)
Virginie MONORY est née le 4 juin 1850 à 9h du matin à Rousson à l'Ouest de Saint-Loup-des-Chaumes (Cher). C'est son père qui déclare la naissance. Je ne sais pas qui sont ses parrain et marraine, mais les deux témoins de la naissance sont :

  • Jean NOYER, cabaretier à Saint-Loup-des-Chaumes (Cher)
  • François CHAVECON, cultivateur à Saint-Loup-des-Chaumes (Cher)
Le prénom de Virginie est récurrent dans la famille MONORY, puisqu'elle a deux tantes nommées Marie Virginie. 

2. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son mariage ? Qui était présent ? Liens de parenté ? 

Elle se marie le 16 septembre 1872 à 11h à la mairie de Châteauneuf-sur-Cher (Cher) avec Pierre FRÉMEAU. Le mariage est célébré par Charles Alexandre RIPART, le maire de la commune. 


Signatures de l'acte de mariage
(source : Archives départementales du Cher - 3E 3955 - vue 143/175)
Les témoins du mariage sont :
  • Jean FRÉMEAU, propriétaire, frère de l'époux
  • Henri FRÉMEAU, propriétaire, frère de l'époux
  • Joseph GARDIEN, vétérinaire, oncle de l'épouse
  • Frédéric MONORY, meunier, frère de l'épouse
Les témoins de l'époux habitent à Venesmes (Cher) et les témoins de l'épouse à Châteauneuf-sur-Cher (Cher).

3. Comment s'est déroulé le mariage ? 

Le mariage se déroule en présence des deux familles et des parents des deux époux.


4. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son décès ? Qui était présent ? Qui a déclaré ? Où a eu lieu l'enterrement / l'inhumation ? 


(source : Archives départementales du Cher - 3E 5954 - vue 338/419)
Virginie MONORY meurt le 27 décembre 1917 à 8h Rue Fulton à Bourges (Cher). Je ne sais pas pourquoi elle est morte dans cette ville, ni s'il se trouvait un quelconque hôpital ou hospice à cette adresse. Le décès est déclaré par Pierre GUENEAU et Jean ROBERT, tous deux journaliers et rédigé par Théodore GROUSSOT, adjoint au maire de Bourges. 

(source : photo personnelle)
Elle est inhumée au cimetière de Châteauneuf-sur-Cher (Cher) aux côtés de son époux et de leur fille Blanche. 

5. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son passé militaire ? Fiche matricule ? Invalide ? Légion d'honneur ? 

Les femmes de cette époque ne participaient pas à l'armée. 

6. Est-ce que je peux trouver des informations sur elle dans la presse ? 

(source : La Dépêche du Berry, n°5636. (29 décembre 1917). p. 2)
La seule mention que je trouve de Virginie MONORY dans la presse est l'annonce de son décès dans la rubrique consacrée de La Dépêche du Berry. Le décès est publié dans les journaux du 29 décembre 1917 et du 30 décembre 1917. 

7. Quels évènements historiques a-t-elle connus ? 

Virginie MONORY grandit sous le Second Empire de Napoléon III. Elle se marie peu de temps après la guerre Franco-Prussienne de 1870 et décède durant la Première Guerre mondiale.

8. Quelle était son instruction ? 

(source : Archives départementales du Cher)
Elle sait signer, mais pas d'une écriture très assurée. Elle a dû avoir une instruction primaire basique de l'époque. Elle est néanmoins issue d'une famille lettrée et ses parents ainsi que tous ses frères et soeurs savent lire et écrire.

9. Dans quel environnement géographique évoluait-elle ? 

(source : Archives départementales du Cher - 6 Fi Saint-Loup-des-Chaumes 20)
Elle est née à Rousson, village de Saint-Loup-des-Chaumes, mais a principalement grandi chez ses grands-parents maternels, Rue de la Halle et Rue de Tivoli à Châteauneuf-sur-Cher (Cher). Elle a continué de vivre dans cette commune après son mariage et est décédée à Bourges (Cher). Je ne lui connais pas d'autres déplacements.

10. S'est-elle beaucoup déplacée dans sa vie ? 

Pas à ma connaissance.

11. Comment se déplaçait-elle ? 

À cheval ou à pieds.

12. Quel était son premier métier ? Comment en vivait-elle ? 

Peut après son mariage, elle est dite "ménagère" dans les actes, ce qui veut dire qu'elle s'occupe de son ménage. On dirait aujourd'hui "femme au foyer". Elle n'avait donc pas de métier particulier.

13. Quels étaient ses autres métiers recensés ? Comment en vivait-elle ? 

(source : Archives départementales du Cher - 6 Fi Châteauneuf-sur-Cher 13)
Dans le recensement de 1911, elle est dite boulangère Rue de la Halle à Châteauneuf-sur-Cher. Elle devait probablement vendre le pain que fabriquait son mari à la Boulangerie Frémeau (à droite sur la photo).

14. Comment apparaît-elle dans les recensements ? 

Dès l'âge de 5 ans, elle apparaît vivre chez ses grands-parents maternels à Châteauneuf-sur-Cher (Cher). En 1861, elle est déclarée vivre chez eux :

(source : Archives départementales du Cher - 6M 0010 - vue 14/55)
Mais elle apparaît également chez ses parents la même année :

(source : Archives départementales du Cher - 6M 0010 - vue 7/12)
Elle vivait probablement entre les deux foyers. J'ai vu au travers de mes recherches qu'il était traditionnel dans le Berry que l'aîné.e d'une fratrie vive chez ses grands-parents (peut-être pour les assister dans leur vieillesse). Virginie est le premier enfant des secondes noces de son père et vit donc chez ses grands-parents maternels.

15. Quel était le parler de sa région ? 

On parlait le berrichon dans sa région, bien que je ne suis pas sûr qu'elle l'ait parlée elle-même, venant d'une famille de petits bourgeois.

16. Comment s'habillait-elle ? 

Probablement toujours en robes longues comme la plupart des femmes de son époque qui vivaient en ville. Elle avait des bijoux en or datant du Second Empire que nous possédons toujours.

17. Combien a-t-elle eu d'enfants ? 

Elle a eu trois enfants :

  • Blanche Marie Louise, née le 3 août 1873 à Châteauneuf-sur-Cher
  • Pierre Marie Joseph, né le 18 juillet 1875 à Châteauneuf-sur-Cher
  • Pierre Louis né le 21 septembre 1883 à Châteauneuf-sur-Cher
18. A-t-elle assisté au mariage de ses enfants ? 

Sa fille aînée est religieuse et ne se marie pas. Elle n'est pas présente au mariage de son fils Pierre Marie Joseph à Paris en 1905, ni à celui de son fils Pierre Louis à Châteauneuf-sur-Cher en 1910 (contrairement à son mari qui assiste à ce même mariage). 

19. Que signifie son nom de famille ? 

Le nom de famille MONORY vient de MAUNOURY dont Geneanet donne la définition suivante : peut désigner celui qui est mal nourri, mais c'est plus vraisemblablement un surnom s'appliquant au prénom Noury, que l'on rencontre dans les mêmes régions. Donc, le mauvais Noury, le méchant Noury. 

NOURY, pour sa part, a cette étymologie : Surtout présent dans l'Ouest, c'est un nom de personne d'origine germanique, Nodric (nod = besoin + ric = puissant). 

20. Qui était son père ? 

Son père était François MONORY, meunier et négociant en grains, il était adjoint au maire de Saint-Loup-des-Chaumes (Cher). 

21. Qui était sa mère ? 

Sa mère était Victorine dite Victoire ROBERT, meunière et propriétaire. 

22. Quelle était sa fratrie ? 

Virginie est issue d'une famille de huit enfants (quatre de chaque mariage de son père). Elle est la première fille de ces secondes noces.

  • Pierre Frédéric, meunier à Châteauneuf-sur-Cher (Cher) et Saint-Amand-Montrond (Cher)
  • Hippolyte dit Hippolyte André, dont j'ignore la destinée
  • Clément Édouard, forgeron et maréchal-ferrant à Charenton-du-Cher (Cher) qui décède lorsqu'elle a 15 ans
  • François Alexandre Philibert Louis, qu'elle ne connaitra pas car mort en bas-âge
  • Clémence Louise, femme d'un boulanger à Vallenay (Cher)
  • Honorine Eugénie Eléontine, femme d'un garde particulier à Plaimpied-Givaudins (Cher)
  • Louis, meunier à Saint-Loup-des-Chaumes (Cher)
23. Avait-elle des relations avec les autres membres de sa famille ? 

Son frère Pierre Frédéric MONORY est témoin de son mariage et son oncle Joseph GARDIEN également. Sa famille avait probablement des relations avec sa fratrie issue de sa mère car en 1930, le décès de sa nièce Marie BÉGASSAT (fille de sa soeur Clémence Louise MONORY) est déclaré par son fils Pierre Marie Joseph FRÉMEAU. Par son époux, elle avait probablement des liens avec la famille SAUGET (issue de sa soeur Honorine Eugénie Eléontine MONORY) car des membres de cette famille se sont également mariés dans la famille FRÉMEAU. 

24. Pouvez-vous retracer sa généalogie sur quatre générations ? 

(source : Heredis 2019)
Les ancêtres de Virginie sont assez divers en termes d'origines géographiques, bien que tous soient du Centre de la France. Deux viennent de Châteauneuf-sur-Cher (Cher), puis Venesmes (Cher), Saint-Amand-Montrond (Cher), Farges-Allichamps (Cher), Vallenay (Cher), Faverdines (Cher) et Lourdoueix-Saint-Pierre (Creuse). Plusieurs d'entre-eux savent écrire, dont ses deux parents et sa grand-mère paternelle Élisabeth BAUDAT. 

25. Quelle était sa religion ? 

Virginie était catholique comme en atteste la croix sur sa tombe et le fait que sa fille soit devenue religieuse. 

26. Votre ancêtre chez le notaire. 

Elle passe son contrat de mariage le 16 septembre 1872 chez ses grands-parents maternels ROBERT-DOUARD, qui l'ont élevée, Rue de Tivoli à Châteauneuf-sur-Cher (Cher).

Signatures de son contrat de mariage
(source : Archives départementales du Cher)
Elle apporte en dot : un lit de plumes, six draps, six serviettes d'une valeur de 200 F. Sa mère lui fait don d'une somme de 1 000 F. Ses parents et ses grands-parents sont présents. 

27. Avez-vous des photos de votre ancêtre ? Pouvez-vous faire un trombinoscope ? 


(source : Archives familiales)
Nous ne possédons qu'une seule photographie de Virginie MONORY, elle semble encore assez jeune et porte une robe sombre et une sorte de camée autour du cou. 

28. Quels étaient ses repas ? 

Fille de meunier, femme et petite-fille de boulanger, elle devait probablement manger beaucoup de pain ou d'aliments à base de farine. 

29. Y a-t-il une histoire qui se transmet sur cet ancêtre ? Est-elle vraie ? 

On raconte qu'elle était folle, qu'elle déplaçait les meubles sans arrêt. Je ne sais pas si cette histoire est vraie, mais ce qui est sûr c'est que la soeur de Virginie, Clémence Louise, est morte à l'asile d'aliénés de Beauregard à Bourges (Cher). Elle avait perdu ses onze enfants et son mari et avait donc de bonnes raisons d'avoir perdu la tête. Virginie est morte à Bourges (Cher) également mais pas à l'asile de Beauregard, je n'ai donc pas de confirmation de cette prétendue "folie". 

30. Comment a-t-elle participé à la vie de la communauté (membre du Conseil municipal, cahier de doléances, sage-femme ...) ? 

Je n'ai pas d'informations à ce sujet. 

samedi 21 janvier 2017

Biographie : Pierre FRÉMEAU

Pierre FRÉMEAU
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Pierre Marie Joseph FRÉMEAU
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Mon grand-père
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Ma mère
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Moi

(source : Archives départementales du Cher - 6 Fi Venesmes 2)
Pierre FRÉMEAU naît à Venesmes le 26 mai 1846 sous le règne de Louis-Philippe Ier. Son père, Jean FRÉMEAU est journalier vigneron et sa mère, Marie PÉQUIOT la fille d'un marchand épicier. Au moment de sa naissance, il a déjà un frère aîné nommé Gilbert. La famille s'agrandit avec la naissance de Jean alors que Pierre a 2 ans puis d'Henri lorsqu'il a 4 ans. 

(source : Heredis 2017)
Les deux parents vivent donc à Venesmes (Cher) avec leurs quatre enfants et Marie BONDONNEAU, la mère de Marie PÉQUIOT et la grand-mère de Pierre FRÉMEAU. Je ne possède pas son matricule militaire, mais je sais qu'il a été dispensé du service à cause d'une large cicatrice à la jambe gauche. 

Le 9 mars 1868, il est le premier témoin du mariage de son frère Gilbert, vigneron, avec Marguerite Rosalie PERRIOT, également fille de vignerons de Venesmes (Cher). Il est alors nommé Pierre FROMEAU et exerce la profession de journalier. Il semble également ne pas encore savoir écrire à l'époque puisque personne ne signe l'acte de mariage. 

(source : Archives départementales du Cher - 3E 3829 - p. 79)
En 1872, il apparaît sur le recensement de Châteauneuf-sur-Cher (Cher), commune limitrophe de Venesmes. Il est ouvrier boulanger chez Henri Nicolas BOUZIQUE, boulanger, et sa femme Hermance BOUZIQUE au 69 rue de la Chaussée. Il est nommé par erreur Pierre FROMET dans cet acte. 

(source : Archives départementales du Cher - 6M 0065 - p. 18)
En 1872, il se marie avec Virginie MONORY, fille d'un riche meunier de Saint-Loup-des-Chaumes (Cher) qui vit chez ses grands-parents boulangers à Châteauneuf-sur-Cher (Cher). Le contrat de mariage est justement passé rue de Tivoli, chez les époux ROBERT-DOUARD (les grands-parents maternels de Virginie MONORY) le 16 septembre 1872, par-devant maître Paul Abel GIRARD, notaire. 

Virginie MONORY
(source : Archives personnelles)
Pierre FRÉMEAU a alors 26 ans et "déclare être propriétaire du fond de commerce de boulangerie qu'il exploite en y comprenant le matériel, les marchandises et les créances" d'une valeur de 2 000 F. Son père est alors propriétaire vigneron et lui apporte une dot de 1 500 F. 

Les parents de Virginie MONORY lui apportent en dot : 
  • "un lit de plumes"
  • "six draps et six serviettes" d'une valeur de 200 F
  • une somme de 1 000 F
Signatures du contrat de mariage
(source : Archives départementales du Cher)
Le mariage a lieu quelques heures plus tard le jour-même en présence des deux familles et avec pour témoin Jean et Henri FRÉMEAU, propriétaires, frères de l'époux, Joseph Pierre Marie GARDIEN, vétérinaire, oncle de l'épouse et Pierre Frédéric MONORY, meunier, frère de l'épouse. 

Pierre FRÉMEAU
(source : Archives personnelles)
Cet heureux événement est malheureusement rapidement du décès de Jean FRÉMEAU, le frère de Pierre, à l'hospice de Limoges (Haute-Vienne) où il était en garnison en tant que caporal. Le 3 août 1873 naît la première fille de Pierre FRÉMEAU et Virginie MONORY qui tiennent alors la Boulangerie Frémeau rue de la Halle : Blanche Marie Louise. Cette naissance est suivie deux ans plus tard par celle de Pierre Marie Joseph, mon arrière-grand-père. Leur dernier fils, Pierre Louis, naîtra quelques années plus tard en 1883. 

Pierre FRÉMEAU semble être un personnage central de la famille, très souvent sollicité pour être témoin de naissances, mariages et décès : 
  • en 1876 il déclare le décès du grand-père de sa femme, Pierre Claude ROBERT
  • en 1878 il est témoin du mariage de sa cousine Clémence BERNARD avec Charles ALLARD, marchand épicier
  • en 1881 il est témoin du mariage de son frère Henri FRÉMEAU avec Mathilde JUGAND, fille d'un armurier d'Issoudun (Indre)
  • en 1884 il déclare la mort de son père Jean FRÉMEAU 
  • en 1886 il est témoin du mariage d'une cousine de sa femme Marie Hortense Adrienne GARDIEN avec François Eugène MOREUX, percepteur
  • en 1888 il déclare la naissance de leur fille Marcelle Yvonne Alice Marie Joseph MOREUX
  • en 1891 il déclare le décès de Marie Célestine dite Maria MOREL épouse d'un cousin boulanger de sa femme
  • en 1901 il déclare le décès de Marie Victoire dite Louise ROBERT, la tante de sa femme
  • en 1915 il déclare la naissance de son petit-fils Pierre Louis FRÉMEAU
  • en 1921 il déclare le décès de son frère Gilbert FRÉMEAU
Boulangerie Frémeau pendant la Première guerre mondiale
(source : Archives personnelles)
La Boulangerie Frémeau était apparemment réputée pour ses brioches. D'après les recensements, il y a souvent eu un mitron employé par la famille. En 1891, c'est Jules MARÉCHAL et en 1906, Clément VERDIER. Sa fille, Blanche Marie Louise, que l'on appelle "la Tante Blanche" dans la famille, est devenue religieuse, puis institutrice libre à l'Asile Saint-Joseph de Lignières (Cher). 

Un mot de la main de Blanche FRÉMEAU
(source : Romain PERSONNAT)
Son fils aîné, Pierre Marie Joseph FRÉMEAU habite alors Versailles (Yvelines) et est comptable dans les Grands Magasins Dufayel à Paris qui sont à l'époque les plus grand magasins du monde. 

Les grands magasins Dufayel en 1904
(source : domaine public, via Wikimedia Commons)
Il rencontre Berthe Louise Stéphanie GRELOT qui est alors femme de chambre à Paris. Le mariage a lieu en 1905 dans cette ville et Pierre FRÉMEAU, alors âgé de 58 ans, ne s'y rend pas. 

Au premier rang : Marie Hortense Adrienne GARDIEN, Eugène Isidore GRELOT, Joséphine GRELOT, Pierre Marie Joseph FRÉMEAU, Berthe Louise Stéphanie GRELOT, Étienne dit Henri GRELOT, Victorine Ernestine BOURSIER et ?
Au deuxième rang : ?, Marcelle Yvonne Alice Marie Joseph MOREUX, Pierre Louis FRÉMEAU, Marguerite Léa Joséphine GRELOT, Léa Ernestine GUILLEMET, ? et Reine Madeleine GRELOT
(source : Archives de Françoise H.)

Pierre FRÉMEAU est néanmoins présent en 1910 (ainsi que son fils aîné parisien qui est témoin) au mariage de son fils cadet Pierre Louis FRÉMEAU, gendarme à cheval, avec Marie Louise BRUNET, fille de vignerons de Châteauneuf-sur-Cher (Cher). 

Pierre Louis FRÉMEAU et Marie Louise BRUNET
(source : Archives personnelles)
Son épouse Virginie MONORY décède à Bourges (Cher) alors qu'il est âgé de 71 ans. Durant la Première guerre mondiale, son fils aîné sera boulanger pour les troupes à Nevers, tandis que son fils cadet, militaire de carrière, sera grièvement blessé au front (il perd ses deux jambes) et décoré de la Légion d'honneur, de la Croix de guerre avec palme et de la Médaille militaire, ainsi que des deux médailles commémoratives. Pierre FRÉMEAU meurt à Châteauneuf-sur-Cher le 19 mai 1932 à l'âge avancé de 85 ans. Il est enterré dans le cimetière de cette commune où il repose aux côtés de sa femme et de sa fille Blanche

Tombe Frémeau-Monory au cimetière de Châteauneuf-sur-Cher
(source : Archives personnelles)

mardi 23 février 2016

Un mystère de plus pour Virginie MONORY

Virginie MONORY
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Pierre Marie Joseph FRÉMEAU
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Mon grand-père
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Ma mère
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Moi

Continuant d'explorer les recensements, je viens de découvrir un fait déjà pointé dans l'article précédent : le fils aîné (ou la fille aînée dans notre cas) vit avec ses grand-parents et non avec ses parents ? S'agirait-il d'une tradition oubliée du passé ? Toujours est-il qu'en cherchant Virginie MONORY dans le recensement de 1856 (elle est née en 1850) à Saint-Loup-des-Chaumes (Cher) où son père vivait et était adjoint au maire, j'ai été surpris de la voir absente du foyer.

(source : Archives départementales du Cher - 27J 0088 - p. 8)
On y voit François MONORY et sa femme Victoire ROBERT, leurs enfants Frédéric, Hippolyte et Clémence et leurs deux domestiques. Mais aucune trace de la petite Virginie âgée de 6 ans. C'est alors que je me suis souvenu de l'avoir vue en 1872 (l'année de son mariage avec Pierre FRÉMEAU) vivre à Châteauneuf-sur-Cher chez ses grands parents, Pierre Claude ROBERT et Jeanne Virginie DOUARD

(source : Heredis 2014)
Je suis donc retourné à Châteauneuf-sur-Cher en 1856 pour voir si elle ne vivait pas déjà chez ses grands-parents et je l'ai retrouvée. 


(source : Archives départementales du Cher - 27J 0080 - p. 12)
Pourquoi une petite fille de 6 ans ne vit pas avec ses frères et soeurs ni avec ses parents, mais dans une toute autre fratrie ? Pourquoi surtout continue-t-elle d'y vivre sur le long terme comme on le voit dans le recensement de 1861 ?

(source : Archives départementales du Cher - 6M 0010 - 14)
Il apparaît donc de ces recensements que Virginie MONORY n'a jamais vécue avec ses propres parents ni avec ses frères et soeurs et j'en ignore totalement la raison. Encore un mystère qui n'aura probablement jamais de réponse...

mercredi 3 juin 2015

#ChallengeAZ Chevron renversé pour la famille DAVRIL

Paul DAVRIL
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Jeanne DAVRIL
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Pierre BURET
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Hélène BURET
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Anne PRIGAT
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Jeanne Virginie DOUARD
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Victorine ROBERT
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Virginie MONORY
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Pierre Marie Joseph FRÉMEAU
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Mon grand-père
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Ma mère
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Moi

Le chevron est sûrement le meuble héraldique le plus commun qui existe, comme on peut le voir sur les armes de mon ancêtre Pierre TULLIER qui sont représentées sur un vitrail de la cathédrale de Bourges. 

(source : MOSSOT, licence CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons)
Sur les armes de mes ancêtres DAVRIL figure un chevron renversé, ce qui est bien plus rare et original ! 

(source : Armorial Général de France - Tome 5 - Bourges - p. 53)

Si l'on remarque une proximité entre les deux armes, c'est peut-être parce que la quintaïeulle de Paul DAVRIL n'est autre que Jeanne TULLIER, petite fille de Pierre TULLIER dont vous voyez les armes en haut de cet article. 

vendredi 13 juin 2014

J comme jau

Une donnée à laquelle nous ne pensons pas souvent, c'est que nos ancêtres ne parlaient pas français. Jusqu'au début du XXe siècle, chaque province parlait son patois. La mémoire de cette langue est parfois restée jusqu'aux générations récentes. 

Hippolyte-François comte JAUBERT, Glossaire du centre de la France, t. I, Paris, Napoléon Chaix et Cie, 1856
(source : Gallica/BnF)
Ainsi, lorsque j'ai découvert la famille Jaupitre dans notre généalogie et qu'un coq figurait sur leur blason, ma mère et mon oncle savaient très bien qu'en berrichon, jau signifie coq. Il s'agit donc d'armes parlantes : jeu de mot ou rébus figurant dans le blason d'une personne.

Charles d'HOZIER, Armorial général de France, t. V, Bourges, 1701-1800, f° 317
(source : Gallica/BnF)
Jehan JAUPITRE, 
secrétaire de Monseigneur le Dauphin, lieutenant-général à Concorsault
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Jehan JAUPITRE, 
bachelier es lois
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Étienne JAUPITRE, 
marchand drapier, échevin de Bourges, Écuyer, Seigneur du Poiriou et de Vaugibault
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Pierre JAUPITRE, 
marchand tanneur, bourgeois, Seigneur du Poiriou
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Étienne JAUPITRE
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Pierre JAUPITRE, 
lieutenant de Salbris
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Pierre JAUPITRE, 
lieutenant du bailliage et de la châtellenie de Salbris
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François JAUPITRE
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Pierre JAUPITRE, 
marchand
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Catherine JAUPITRE, 
Damoiselle
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Hélène BURET, 
propriétaire
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Anne PRIGAT, 
couturière, rentière
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Jeanne Virginie DOUARD,
boulangère, couturière, rentière
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Victorinne dite Victoire ROBERT,
ménagère, meunière, propriétaire
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Virginie MONORY, 
ménagère
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Pierre Marie Joseph FRÉMEAU,
employé de commerce, boulanger
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Mon grand-père
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Ma mère
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Moi


vendredi 26 juillet 2013

Descendance de François MONORY au XIXème siècle

En l'attente de mon neveu ou de ma nièce mystère, voici quelques idées de prénoms du XIXème siècle pour ma soeur et mon beau-frère avec la descendance de François MONORY, maire délégué de Saint-Loup-des-Chaumes et Rousson.

(source : Archives départementales du Cher - 6 Fi Saint-Loup-des-Chaumes 13)
Il possédait les moulins de Rousson et sur cette photo, il s'agit peut-être de son fils Louis (qui était resté meunier à Saint-Loup-des-Chaumes) et de son petit-fils Alphonse. Il s'agit en tout cas sans aucun doute du moulin de la famille Monory.

(source : Archives départementales du Cher - 6 Fi Saint-Loup-des-Chaumes 19)
La descendance s'arrêtera en 1900, pour les générations suivantes, allez voir directement sur mon arbre généalogique.

I. François MONORY, meunier, adjoint au maire de Saint-Loup-des-Chaumes, maire délégué de Saint-Loup-des-Chaumes et Rousson, propriétaire. Né le 20 août 1812 à Saint-Loup-des-Chaumes (Cher), décédé le 19 avril 1883 à Rousson, Saint-Loup-des-Chaumes (Cher). 

Marié le 1er juin 1835 à Primelles (Cher) avec Jeanne Rose JOLIVET, meunière, propriétaire, née le 14 août 1814 au Grand Malleray, Primelles (Cher), décédée le 27 août 1843 au Moulin de Rousson, Saint-Loup-des-Chaumes (Cher), fille de Guillaume JOLIVET, laboureur, cultivateur et d'Anne GOURICHON, laboureuse.

Marié le 12 février 1849 à Châteauneuf-sur-Cher (Cher) avec Victorinne "Victoire" ROBERT, ménagère, meunière, propriétaire, née le 21 septembre 1829 à Châteauneuf-sur-Cher (Cher), décédée le 12 février 1890 à Rousson, Saint-Loup-des-Chaumes (Cher), fille de Pierre Claude ROBERT, boulanger, propriétaire et de Jeanne Virginie DOUARD, boulangère, couturière, rentière.

Du premier lit : 
  • Pierre Frédéric MONORY, qui suit.
  • Hippolyte "Hippolyte André" MONORY, né le 7 septembre 1838 à Rousson, Saint-Loup-des-Chaumes (Cher).
  • Clément Edouard MONORY, né le 5 octobre 1840 à Rousson, Saint-Loup-des-Chaumes (Cher).
  • François Alexandre Philibert Louis MONORY, né le 11 février 1843 au Moulin de Rousson, Saint-Loup-des-Chaumes (Cher), décédé le 3 août 1843 à Rousson, Saint-Loup-des-Chaumes (Cher).
Du second lit : 
  • Virginie MONORY, qui suit (branche FRÉMEAU-MONORY).
  • Clémence Louise MONORY, qui suit (branche BÉGASSAT-MONORY).
  • Honorine Eugénie Eléontine MONORY, qui suit (branche SAUGET-MONORY).
  • Louis MONORY, qui suit (branche MONORY-PITAULT).

II. Pierre Frédéric MONORY, meunier. Né le 23 juillet 1836 à Rousson, Saint-Loup-des-Chaumes (Cher). 

Marié le 5 décembre 1864 à Saint-Loup-des-Chaumes (Cher) avec Solange "Louise" PROUTEAU, ménagère, née le 17 février 1844 Rue Secretin, Bourges (Cher), fille d'Antoine PROUTEAU, aubergiste et de Jeanne BOUY, aubergiste.
  • Marie Louise MONORY, née le 22 novembre 1866 à Rousson, Saint-Loup-des-Chaumes (Cher)
  • Blanche Virginie MONORY, née le 22 août 1868 à Châteauneuf-sur-Cher (Cher)
  • Louise Marie MONORY, née le 23 septembre 1870 à Châteauneuf-sur-Cher (Cher)
  • Marie Evélina MONORY, née le 24 septembre 1875 à Châteauneuf-sur-Cher (Cher)
  • Arthur Jean Baptiste MONORY, né le 8 août 1876 à Châteauneuf-sur-Cher (Cher)
Branche FRÉMEAU-MONORY

II. Virginie MONORY, ménagère. Née le 4 juin 1850 à Rousson, Saint-Loup-des-Chaumes (Cher).

Mariée le 16 septembre 1872 à Châteauneuf-sur-Cher (Cher) avec Pierre FRÉMEAU, journalier, boulanger, né le 29 mai 1846 à Châteauneuf-sur-Cher (Cher), fils de Jean FRÉMEAU, journalier, vigneron, propriétaire, domestique, et de Marie PÉQUIOT, ménagère, domestique, journalière.
  • Blanche Marie Louise FRÉMEAU, religieuse, institutrice, née le 3 août 1873 à Châteauneuf-sur-Cher (Cher).
  • Pierre Marie Joseph FRÉMEAU, employé de commerce, boulanger, né le 18 juillet 1875 à Châteauneuf-sur-Cher (Cher)
  • Pierre Louis FRÉMEAU, Médaille Militaire, Chevalier de la Légion d'Honneur, manoeuvre, gendarme, brigadier au 18ème Régiment de Dragons, téléphoniste au Parc d'Artillerie de Bourges, né le 21 septembre 1883 à Châteauneuf-sur-Cher (Cher).
Branche BÉGASSAT-MONORY

II. Clémence Louise MONORY, ménagère. Née le 23 avril 1853 à Rousson, Saint-Loup-des-Chaumes (Cher).

Mariée le 10 janvier 1870 à Saint-Loup-des-Chaumes (Cher) avec Henri Baptiste BÉGASSAT, boulanger, né le 2 septembre 1843 au Village de Lorange, Vallenay (Cher), fils de Frédéric BÉGASSAT, boulanger et de Marie PAILLOUX, boulangère.
  • François Frédéric BÉGASSAT, né le 26 février 1871 à Vallenay (Cher), décédé le 25 août 1872 à Vallenay (Cher).
  • Louis Clément BÉGASSAT, né le 22 février 1872 à L'Orange, Vallenay (Cher), décédé le 18 août 1872 à Vallenay (Cher).
  • Louis Pierre Eugène BÉGASSAT, né le 16 juillet 1873 à L'Orange, Vallenay (Cher).
  • Marie Louise BÉGASSAT, née le 8 novembre 1874 à L'Orange, Vallenay (Cher), décédée le 10 septembre 1878 à L'Orange, Vallenay (Cher).
  • Eugénie Amélie BÉGASSAT, née le 29 janvier 1876 à L'Orange, Vallenay (Cher).
  • Juliette Françoise Rose BÉGASSAT, née le 16 mars 1877 à L'Orange, Vallenay (Cher), décédée le 9 août 1877 à L'Orange, Vallenay (Cher).
  • Henri BÉGASSAT, né le 14 décembre 1878 à L'Orange, Vallenay (Cher).
  • Marie BÉGASSAT, née le 16 novembre 1879 à L'Orange, Vallenay (Cher).
  • René Clément BÉGASSAT, né le 28 janvier 1881 à L'Orange, Vallenay (Cher).
  • Marie Joseph BÉGASSAT, né le 21 avril 1882 à L'Orange, Vallenay (Cher).
  • Abel François Camille BÉGASSAT, né le 7 septembre 1883 à L'Orange, Vallenay (Cher).
Branche SAUGET-MONORY

II. Honorine Eugénie Eléontine MONORY, ménagère. Née le 7 décembre 1855 à Rousson, Saint-Loup-des-Chaumes (Cher).

Mariée le 21 novembre 1876 à Saint-Loup-des-Chaumes avec François SAUGET, cultivateur, garde particulier, propriétaire, né le 5 août 1849 à Plaimpied-Givaudins (Cher), fils de Germain SAUGET, marchand, marchand de porcs et de Marie BOURGOIN, ménagère.
  • Marie Louise Aline SAUGET, née le 30 mars 1879 à Plaimpied-Givaudins (Cher).
  • Aline SAUGET, née le 24 mai 1882 à Plaimpied-Givaudins (Cher).
  • Hortense Marie Louise SAUGET, née le 21 juin 1885 à Plaimpied-Givaudins (Cher).
Branche MONORY-PITAULT

II. Louis MONORY, meunier. Né le 13 septembre 1857 à Rousson, Saint-Loup-des-Chaumes (Cher). 

Marié le 7 juin 1886 à Crézançay-sur-Cher (Cher) avec Marie Amélie PITAULT, couturière, ménagère, née le 7 décembre 1863 au Crot, Crézançay-sur-Cher (Cher), fille de Jean PITAULT, cultivateur, fermier et de Marie RONIER, femme de ménage, ménagère.
  • Alphonse François Louis MONORY, né le 8 avril 1887 à Rousson, Saint-Loup-des-Chaumes (Cher).
  • Artémise Alphonsine Gabrielle MONORY, née le 18 février 1892 à Rousson, Saint-Loup-des-Chaumes (Cher).

vendredi 12 avril 2013

Vivre à Châteauneuf depuis 832 ans


Ma famille maternelle est originaire de Châteauneuf-sur-Cher, et y est implanté depuis extrêmement longtemps, comme nous allons le voir. L'acte le plus ancien concernant un de nos ancêtres ayant vécu à Châteauneuf est une charte de l'Abbaye de Noirlac de 1181.

(Abbaye de Noirlac, source : Goldmund100, licence CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons)
La personne ayant ratifié cette charte se nomme Renoul de Culant, seigneur d'Issoudun et de Châteauneuf-sur-Cher en partie et baron de Culant. Son fils, Hélie, obtiendra du Roi Philippe Auguste en échange de la seigneurie d'Issoudun le tiers manquant de la seigneurie de Châteauneuf et sera donc baron de Culant, de Châteauneuf-sur-Cher et de Saint-Désiré.

Les armes des Culant se blasonnent ainsi : d'azur, semé de molettes d'or, au lion de même brochant.

(source : dessin personnel, licence CC BY-SA 3.0)
Les couleurs (or et azur) sont celles de nombreuses familles de France puisque ce sont celles des armes de la famille royale. Les molettes symbolisent des éperons de cavalier. Le lion est un attribut fréquemment porté par les familles nobles.

Pendant 832 ans, notre famille a donc vécu à Châteauneuf-sur-Cher, voici la descendance depuis Renoul de Culant jusqu'à mon arrière-grand-père :


  • Renoul de Culant
  • Béatrix de Culant
  • Pierre de Bastard de Sainte-Solange
  • Guillaume de Bastard
  • Jehan de Bastard de Sainte-Solange
  • Macé de Bastard
  • Jacques de Bastard
  • Guillaume de Bastard
  • N. de Bastard
  • Jeanne de la Loë
  • Pierre Godard
  • Françoise Godard
  • Pierre Jaupitre
  • Etienne Jaupitre
  • Pierre Jaupitre
  • Pierre Jaupitre
  • François Jaupitre
  • Pierre Jaupitre
  • Catherine Jaupitre
  • Hélène Buret
  • Anne Prigat
  • Jeanne Virginie Douard
  • Victorinne Robert
  • Virginie Monory
  • Pierre Marie Joseph Frémeau