mardi 26 mai 2020

Biographie : Virginie MONORY

Virginie MONORY
|
Pierre Marie Joseph FRÉMEAU
|
Mon grand-père



1. Est-ce que j'ai toutes les informations sur sa naissance ? Son baptême ? Qui étaient ses parrains/marraines ? 


(source : Archives départementales du Cher - 3E 3432 - vue 56/175)
Virginie MONORY est née le 4 juin 1850 à 9h du matin à Rousson à l'Ouest de Saint-Loup-des-Chaumes (Cher). C'est son père qui déclare la naissance. Je ne sais pas qui sont ses parrain et marraine, mais les deux témoins de la naissance sont :

  • Jean NOYER, cabaretier à Saint-Loup-des-Chaumes (Cher)
  • François CHAVECON, cultivateur à Saint-Loup-des-Chaumes (Cher)
Le prénom de Virginie est récurrent dans la famille MONORY, puisqu'elle a deux tantes nommées Marie Virginie. 

2. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son mariage ? Qui était présent ? Liens de parenté ? 

Elle se marie le 16 septembre 1872 à 11h à la mairie de Châteauneuf-sur-Cher (Cher) avec Pierre FRÉMEAU. Le mariage est célébré par Charles Alexandre RIPART, le maire de la commune. 


Signatures de l'acte de mariage
(source : Archives départementales du Cher - 3E 3955 - vue 143/175)
Les témoins du mariage sont :
  • Jean FRÉMEAU, propriétaire, frère de l'époux
  • Henri FRÉMEAU, propriétaire, frère de l'époux
  • Joseph GARDIEN, vétérinaire, oncle de l'épouse
  • Frédéric MONORY, meunier, frère de l'épouse
Les témoins de l'époux habitent à Venesmes (Cher) et les témoins de l'épouse à Châteauneuf-sur-Cher (Cher).

3. Comment s'est déroulé le mariage ? 

Le mariage se déroule en présence des deux familles et des parents des deux époux.


4. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son décès ? Qui était présent ? Qui a déclaré ? Où a eu lieu l'enterrement / l'inhumation ? 


(source : Archives départementales du Cher - 3E 5954 - vue 338/419)
Virginie MONORY meurt le 27 décembre 1917 à 8h Rue Fulton à Bourges (Cher). Je ne sais pas pourquoi elle est morte dans cette ville, ni s'il se trouvait un quelconque hôpital ou hospice à cette adresse. Le décès est déclaré par Pierre GUENEAU et Jean ROBERT, tous deux journaliers et rédigé par Théodore GROUSSOT, adjoint au maire de Bourges. 

(source : photo personnelle)
Elle est inhumée au cimetière de Châteauneuf-sur-Cher (Cher) aux côtés de son époux et de leur fille Blanche. 

5. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son passé militaire ? Fiche matricule ? Invalide ? Légion d'honneur ? 

Les femmes de cette époque ne participaient pas à l'armée. 

6. Est-ce que je peux trouver des informations sur elle dans la presse ? 

(source : La Dépêche du Berry, n°5636. (29 décembre 1917). p. 2)
La seule mention que je trouve de Virginie MONORY dans la presse est l'annonce de son décès dans la rubrique consacrée de La Dépêche du Berry. Le décès est publié dans les journaux du 29 décembre 1917 et du 30 décembre 1917. 

7. Quels évènements historiques a-t-elle connus ? 

Virginie MONORY grandit sous le Second Empire de Napoléon III. Elle se marie peu de temps après la guerre Franco-Prussienne de 1870 et décède durant la Première Guerre mondiale.

8. Quelle était son instruction ? 

(source : Archives départementales du Cher)
Elle sait signer, mais pas d'une écriture très assurée. Elle a dû avoir une instruction primaire basique de l'époque. Elle est néanmoins issue d'une famille lettrée et ses parents ainsi que tous ses frères et soeurs savent lire et écrire.

9. Dans quel environnement géographique évoluait-elle ? 

(source : Archives départementales du Cher - 6 Fi Saint-Loup-des-Chaumes 20)
Elle est née à Rousson, village de Saint-Loup-des-Chaumes, mais a principalement grandi chez ses grands-parents maternels, Rue de la Halle et Rue de Tivoli à Châteauneuf-sur-Cher (Cher). Elle a continué de vivre dans cette commune après son mariage et est décédée à Bourges (Cher). Je ne lui connais pas d'autres déplacements.

10. S'est-elle beaucoup déplacée dans sa vie ? 

Pas à ma connaissance.

11. Comment se déplaçait-elle ? 

À cheval ou à pieds.

12. Quel était son premier métier ? Comment en vivait-elle ? 

Peut après son mariage, elle est dite "ménagère" dans les actes, ce qui veut dire qu'elle s'occupe de son ménage. On dirait aujourd'hui "femme au foyer". Elle n'avait donc pas de métier particulier.

13. Quels étaient ses autres métiers recensés ? Comment en vivait-elle ? 

(source : Archives départementales du Cher - 6 Fi Châteauneuf-sur-Cher 13)
Dans le recensement de 1911, elle est dite boulangère Rue de la Halle à Châteauneuf-sur-Cher. Elle devait probablement vendre le pain que fabriquait son mari à la Boulangerie Frémeau (à droite sur la photo).

14. Comment apparaît-elle dans les recensements ? 

Dès l'âge de 5 ans, elle apparaît vivre chez ses grands-parents maternels à Châteauneuf-sur-Cher (Cher). En 1861, elle est déclarée vivre chez eux :

(source : Archives départementales du Cher - 6M 0010 - vue 14/55)
Mais elle apparaît également chez ses parents la même année :

(source : Archives départementales du Cher - 6M 0010 - vue 7/12)
Elle vivait probablement entre les deux foyers. J'ai vu au travers de mes recherches qu'il était traditionnel dans le Berry que l'aîné.e d'une fratrie vive chez ses grands-parents (peut-être pour les assister dans leur vieillesse). Virginie est le premier enfant des secondes noces de son père et vit donc chez ses grands-parents maternels.

15. Quel était le parler de sa région ? 

On parlait le berrichon dans sa région, bien que je ne suis pas sûr qu'elle l'ait parlée elle-même, venant d'une famille de petits bourgeois.

16. Comment s'habillait-elle ? 

Probablement toujours en robes longues comme la plupart des femmes de son époque qui vivaient en ville. Elle avait des bijoux en or datant du Second Empire que nous possédons toujours.

17. Combien a-t-elle eu d'enfants ? 

Elle a eu trois enfants :

  • Blanche Marie Louise, née le 3 août 1873 à Châteauneuf-sur-Cher
  • Pierre Marie Joseph, né le 18 juillet 1875 à Châteauneuf-sur-Cher
  • Pierre Louis né le 21 septembre 1883 à Châteauneuf-sur-Cher
18. A-t-elle assisté au mariage de ses enfants ? 

Sa fille aînée est religieuse et ne se marie pas. Elle n'est pas présente au mariage de son fils Pierre Marie Joseph à Paris en 1905, ni à celui de son fils Pierre Louis à Châteauneuf-sur-Cher en 1910 (contrairement à son mari qui assiste à ce même mariage). 

19. Que signifie son nom de famille ? 

Le nom de famille MONORY vient de MAUNOURY dont Geneanet donne la définition suivante : peut désigner celui qui est mal nourri, mais c'est plus vraisemblablement un surnom s'appliquant au prénom Noury, que l'on rencontre dans les mêmes régions. Donc, le mauvais Noury, le méchant Noury. 

NOURY, pour sa part, a cette étymologie : Surtout présent dans l'Ouest, c'est un nom de personne d'origine germanique, Nodric (nod = besoin + ric = puissant). 

20. Qui était son père ? 

Son père était François MONORY, meunier et négociant en grains, il était adjoint au maire de Saint-Loup-des-Chaumes (Cher). 

21. Qui était sa mère ? 

Sa mère était Victorine dite Victoire ROBERT, meunière et propriétaire. 

22. Quelle était sa fratrie ? 

Virginie est issue d'une famille de huit enfants (quatre de chaque mariage de son père). Elle est la première fille de ces secondes noces.

  • Pierre Frédéric, meunier à Châteauneuf-sur-Cher (Cher) et Saint-Amand-Montrond (Cher)
  • Hippolyte dit Hippolyte André, dont j'ignore la destinée
  • Clément Édouard, forgeron et maréchal-ferrant à Charenton-du-Cher (Cher) qui décède lorsqu'elle a 15 ans
  • François Alexandre Philibert Louis, qu'elle ne connaitra pas car mort en bas-âge
  • Clémence Louise, femme d'un boulanger à Vallenay (Cher)
  • Honorine Eugénie Eléontine, femme d'un garde particulier à Plaimpied-Givaudins (Cher)
  • Louis, meunier à Saint-Loup-des-Chaumes (Cher)
23. Avait-elle des relations avec les autres membres de sa famille ? 

Son frère Pierre Frédéric MONORY est témoin de son mariage et son oncle Joseph GARDIEN également. Sa famille avait probablement des relations avec sa fratrie issue de sa mère car en 1930, le décès de sa nièce Marie BÉGASSAT (fille de sa soeur Clémence Louise MONORY) est déclaré par son fils Pierre Marie Joseph FRÉMEAU. Par son époux, elle avait probablement des liens avec la famille SAUGET (issue de sa soeur Honorine Eugénie Eléontine MONORY) car des membres de cette famille se sont également mariés dans la famille FRÉMEAU. 

24. Pouvez-vous retracer sa généalogie sur quatre générations ? 

(source : Heredis 2019)
Les ancêtres de Virginie sont assez divers en termes d'origines géographiques, bien que tous soient du Centre de la France. Deux viennent de Châteauneuf-sur-Cher (Cher), puis Venesmes (Cher), Saint-Amand-Montrond (Cher), Farges-Allichamps (Cher), Vallenay (Cher), Faverdines (Cher) et Lourdoueix-Saint-Pierre (Creuse). Plusieurs d'entre-eux savent écrire, dont ses deux parents et sa grand-mère paternelle Élisabeth BAUDAT. 

25. Quelle était sa religion ? 

Virginie était catholique comme en atteste la croix sur sa tombe et le fait que sa fille soit devenue religieuse. 

26. Votre ancêtre chez le notaire. 

Elle passe son contrat de mariage le 16 septembre 1872 chez ses grands-parents maternels ROBERT-DOUARD, qui l'ont élevée, Rue de Tivoli à Châteauneuf-sur-Cher (Cher).

Signatures de son contrat de mariage
(source : Archives départementales du Cher)
Elle apporte en dot : un lit de plumes, six draps, six serviettes d'une valeur de 200 F. Sa mère lui fait don d'une somme de 1 000 F. Ses parents et ses grands-parents sont présents. 

27. Avez-vous des photos de votre ancêtre ? Pouvez-vous faire un trombinoscope ? 


(source : Archives familiales)
Nous ne possédons qu'une seule photographie de Virginie MONORY, elle semble encore assez jeune et porte une robe sombre et une sorte de camée autour du cou. 

28. Quels étaient ses repas ? 

Fille de meunier, femme et petite-fille de boulanger, elle devait probablement manger beaucoup de pain ou d'aliments à base de farine. 

29. Y a-t-il une histoire qui se transmet sur cet ancêtre ? Est-elle vraie ? 

On raconte qu'elle était folle, qu'elle déplaçait les meubles sans arrêt. Je ne sais pas si cette histoire est vraie, mais ce qui est sûr c'est que la soeur de Virginie, Clémence Louise, est morte à l'asile d'aliénés de Beauregard à Bourges (Cher). Elle avait perdu ses onze enfants et son mari et avait donc de bonnes raisons d'avoir perdu la tête. Virginie est morte à Bourges (Cher) également mais pas à l'asile de Beauregard, je n'ai donc pas de confirmation de cette prétendue "folie". 

30. Comment a-t-elle participé à la vie de la communauté (membre du Conseil municipal, cahier de doléances, sage-femme ...) ? 

Je n'ai pas d'informations à ce sujet. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire