Virginie MONORY
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Pierre Marie Joseph FRÉMEAU
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Mon grand-père
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Ma mère
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Moi
Continuant d'explorer les recensements, je viens de découvrir un fait déjà pointé dans l'article précédent : le fils aîné (ou la fille aînée dans notre cas) vit avec ses grand-parents et non avec ses parents ? S'agirait-il d'une tradition oubliée du passé ? Toujours est-il qu'en cherchant Virginie MONORY dans le recensement de 1856 (elle est née en 1850) à Saint-Loup-des-Chaumes (Cher) où son père vivait et était adjoint au maire, j'ai été surpris de la voir absente du foyer.
(source : Archives départementales du Cher - 27J 0088 - p. 8) |
On y voit François MONORY et sa femme Victoire ROBERT, leurs enfants Frédéric, Hippolyte et Clémence et leurs deux domestiques. Mais aucune trace de la petite Virginie âgée de 6 ans. C'est alors que je me suis souvenu de l'avoir vue en 1872 (l'année de son mariage avec Pierre FRÉMEAU) vivre à Châteauneuf-sur-Cher chez ses grands parents, Pierre Claude ROBERT et Jeanne Virginie DOUARD.
(source : Heredis 2014) |
Je suis donc retourné à Châteauneuf-sur-Cher en 1856 pour voir si elle ne vivait pas déjà chez ses grands-parents et je l'ai retrouvée.
(source : Archives départementales du Cher - 27J 0080 - p. 12) |
(source : Archives départementales du Cher - 6M 0010 - 14) |
Peut-être qu'ils n'arrivaient pas à assumer cette grande fratrie...
RépondreSupprimerÇa arrive souvent j'ai l'impression pour l'aîné
Ma grande tante a été confiée étant jeune à ses grands-parents, mes arrières grands-parents étant partis chercher du travail après la première guerre.
Peut être que ton aïeule est partie à l'école de Chateauneuf même si ce n'était pas l'école pour tous et toutes...
Le coup de l'école est en effet plausible puisque c'est la seule fille alors en âge d'aller à l'école et il n'y avait certainement pas d'école de filles à Saint-Loup. Pour l'argent, les Monory avaient 7 domestiques et étaient multi-propriétaires terriens donc l'argent ne semble pas être une raison.
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