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vendredi 23 juin 2017

Le portrait de Monsieur d'Ambleville

Raymond de JUSSAC + Madeleine JOURDAIN
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Françoise de JUSSAC d'AMBLEVILLE
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Marie de COUSTIN
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Hélie d'ARLOT de FRUGIE dit Monsieur de Sainte-Marie
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Catherine d'ARLOT de FRUGIE dite Madame de la Chevalerie
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Madeleine CHEVALIER
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Jean VEYRET
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Pierre VEYRET
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Catherine VEYRET
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Élisabeth BOULESTEIX
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Jean DESVEAUX
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Pierre DESVEAUX
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Baptiste DESVEAUX
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Mon grand-père
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Mon père
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Moi

En faisant des recherches sur la famille de JUSSAC, dont je descend par Françoise de JUSSAC d'AMBLEVILLE, je trouve un armorial de Louis Pierre d'HOZIER sur Geneanet qui donne la filiation de cette personne et nomme son frère comme chevalier de l'Ordre de Saint-Michel et muni de nombreux honneurs. J'imagine donc que c'est par cet illustre frère que je vais pouvoir remonter la famille, et je tape tout simplement "de Jussac" puis "d'Ambleville" dans Gallica. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir son portrait par François QUESNEL (qui a peint le célèbre portrait d'Henri III exposé au Musée du Louvre) ! 

François QUESNEL, Monsieur d'Ambleville [dessin], 1592
(source : Gallica/BnF)
C'est émouvant de voir ce lointain "oncle" du sud-ouest sous le règne d'Henri IV ! Tout à fait le type de visages qu'on imagine à cette époque. C'est toujours une chance de mettre des visages sur certains membres très anciens de notre famille (nous sommes tout de même à la 16e génération) et merci encore à Gallica pour partager d'aussi précieux documents !

(Source : Heredis 2017)

samedi 22 octobre 2016

La mort de monsieur du Peuch

Henry Bertrand Raphaël de BEAUDET
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Françoise de BEAUDET
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Catherine d'ARLOT de FRUGIE
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Madeleine CHEVALIER
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Jean VEYRET
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Pierre VEYRET
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Catherine VEYRET
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Élisabeth BOULESTEIX
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Jean DESVEAUX
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Pierre DESVEAUX
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Baptiste DESVEAUX
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Mon grand-père
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Mon père
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Moi

Une fois de plus, c'est Gallica qui m'offre une véritable mine d'or avec le livre de mon cousin le Comte Aymard de SAINT-SAUD sur ses ancêtres (et donc une partie des miens) intitulé Recherches sur le Périgord et ses familles : Généalogies périgourdines. Plus complet et plus récent que les nobiliaires douteux qui l'ont précédé, il a le mérite de citer les minutes de notaires, les cahiers d'Hozier, ou des travaux scientifiques qui prouvent les filiations. On y trouve notamment une généalogie très complète de la famille d'ARLOT de FRUGIE ainsi que de la famille de BEAUDET. Cette dernière étant une famille protestante, il y a très souvent moins d'écrits. 

Henry Bertrand Raphaël de BEAUDET est un petit seigneur du Périgord, descendant par sa mère Judith de LARMANDIE des ducs de Bourbon et donc des rois de France. Nous sommes entre les guerres de religion entre catholique et protestants et un peu avant la Fronde. 

(source : Heredis 2017)
Il fait trois mariages, de plus en plus prestigieux (ce qui peut laisser penser à une ascension sociale peut-être due à sa conversion du protestantisme au catholicisme qui lui permettent d'épouser des familles de la vieille noblesse catholique). Sa première femme, Marguerite de SAINT-OURS, est la fille de François de SAINT-OURS, seigneur de Cugnac. Elle ne lui donne pas d'enfants. 

Il épouse ensuite Charlotte de LOSSE, fille de Jean baron de LOSSE, petite-fille par sa mère du duc de Lavedan. Elle lui donne quatre enfants : trois filles (mon ancêtre Françoise, Catherine morte jeune et Marie religieuse) et un fils et héritier Louis. 

Enfin, et c'est là que les problèmes commencent : il épouse Marie d'HAUTEFORT, fille de François marquis d'HAUTEFORT et veuve de François d'AUBUSSON, seigneur de Beauregard.

(source : Heredis 2017)
Le problème des HAUTEFORT, c'est que le père a fait beaucoup de bâtards. Dont un Charles d'HAUTEFORT, qui est un peu jaloux de ses soeurs légitimes et de leurs maris. Peut-être voudrait-il récupérer l'héritage ... Toujours est-il qu'il coince Henry Bertrand Raphaël de BEAUDET (on va l'appeler par son surnom de l'époque, Monsieur du Peuch, pour faire plus court) dans le bois de Bastit à Fossemagne (Dordogne). 

Père Igor, Le plan d'eau du camping du Manoire, sur le ruisseau le Manoire, Fossemagne, Dordogne, France, 2012
(source : licence CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons)
Il est venu accompagné de Godefroy de LA ROCHE-AYMON, baron de La Farge. Les raisons de Godefroy sont encore plus tordues que celles de Charles d'HAUTEFORT pour vouloir tuer Monsieur du Peuch. En fait, le fils de Monsieur du Peuch dont on a parlé tout à l'heure, était fiancé à Françoise d'AUBUSSON, la fille du premier mariage de sa belle-mère Marie d'HAUTEFORT (sa demi-soeur par alliance en quelque sorte) ...

(source : Heredis 2017)
Bon, finalement, Godefroy a épousé Françoise d'AUBUSSON, mais du coup, Louis de BEAUDET lui a fait des menaces (pas trop heureux de s'être fait chiper sa demi-soeur-par-alliance sous le nez). Finalement, Godefroy meurt dans la bataille (probablement tué par le père de Louis, Monsieur du Peuch, qui lui-même meurt de six coups d'arquebuse !

PÉRÉE et WILLEMIN, Portrait de Louis XIII, vitrail représentant Louis XIII tirant de l'arquebuse, exécuté par Linard Gonthier, peintre de la ville de Troyes, détail, s.e., 1643
(source : Gallica/BnF)
Oui, parce que ce n'est plus un combat de chevaliers à l'épée. La Renaissance est passé par là, et c'est une bataille à coup d'arquebuse (l'ancêtre du fusil) digne du Far West qui se joue dans les bois de Fossemagne. Il faudra six coups pour achever Monsieur du Peuch qui en profitera sûrement pour tuer le rival de son fils, Godefroy de LA ROCHE-AYMON

Son fils, justement, sera lui-même tué par Pierre BABUT, sieur de Roumeguil et premier consul de La Linde (sûrement le successeur de Monsieur du Peuch) quatre ans plus tard en 1648. La situation est parfaitement résumée par le comte de Saint-Saud : 

Aymard de SAINT-SAUD, Recherches sur le Périgord et ses familles : III. Généalogies périgourdines, Bergerac, J. Castanet, 1898
(source : Gallica/BnF)
C'est justement comme ça que mon ancêtre Françoise de BEAUDET devint la seule héritière de son père (son frère étant mort et son unique soeur survivante étant religieuse). Elle épousa Hélie d'ARLOT de FRUGIE qui hérita ainsi par elle de la seigneurie de La Roque. 

(source : Heredis 2017)
Cette ascendance est prouvée par le Nouveau d'Hozier 12 rédigé au moment de la constitution des preuves de noblesse de cette famille que j'ai pu consulter cet été à la Bibliothèque nationale de France. 

(source : Bibliothèque nationale de France - Nouveau d'Hozier 12 - MF 28022)
"Hélie d'Arlot, Sgr de Ste Marie, de Cumont, 
de Sallebeuf, et de la Roque, ep le 21e de Juin
1654 Françoise Baudet, fille de Gabriel
de Baudet, Ec Sgr de Peuch ; et du Fourset, 
fut maintenu dans sa noblesse avec Jaques d'Arlot, 
son frère ainé, par Avis du Conel d'Etat, du 17e
de novbre 1668. et il testa le 16. Avril 1682."

vendredi 5 août 2016

Découverte du Cabinet des titres

Aujourd'hui, pour changer, plutôt que d'aller dans un centre d'archives, je me suis rendu à la célèbre salle ovale de la Bibliothèque nationale de France-Richelieu. 

Groume, Salle ovale, 19 mai 2012
(licence CC BY-SA 2.0 via Flickr)
J'y ai consulté les célèbres cahiers d'Hozier qui a dû, sous Louis XIV, chercher des preuves de noblesse pour toutes les familles nobles de France ! Différents fonds existent, bien que je n'arrive pas encore à en saisir les différences : les dossiers bleus, les carrés, le Chérin, les pièces originales, le nouveau d'Hozier. Malheureusement, la BNF interdit de faire des photos du lecteur de microfilm (contrairement aux photos de partitions que j'ai faites pour mon mémoire ou les photos que je prends toujours aux archives en toute légalité) alors qu'il s'agit de documents relevant du domaine public ! Il semble qu'il s'agisse d'une particularité du département des manuscrits (allez savoir pourquoi ?) alors que je n'ai jamais rencontré ce problème dans les autres BNF, prenant des photos sous le regard du président de salle. 

Deux arbres généalogiques de la famille d'Arlot de Frugie imprimés à la BNF
(source : photo personnelle)
 En tout cas, ces documents sont une véritable mine d'or : titres, actes notariés (ceux légalisés et ceux considérés comme des faux), arbres généalogiques, armoiries ... Autant de documents que les nobles ont dû dépêcher à Versailles pour prouver leur noblesse et grâce auxquels on peut remonter très loin. Ainsi, les moeurs, plus ou moins légères de mon ancêtre Antoine Bernard CHAPELLE, mon ancêtre à la 17e génération 

Antoine Bernard CHAPELLE
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Antoine CHAPELLE de JUMILHAC
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Madeleine CHAPELLE de JUMILHAC
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Antoine d'ARLOT
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Hélie d'ARLOT de FRUGIE
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Catherine d'ARLOT de FRUGIE
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Madeleine CHEVALIER
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Jean VEYRET
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Pierre VEYRET
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Catherine VEYRET
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Élisabeth BOULESTEIX
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Jean DESVEAUX
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Pierre DESVEAUX
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Baptiste DESVEAUX
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Mon grand-père
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Mon père
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Moi


"Declaration faite le 17e de fevrier de l'an 1562 par Antoine Bernard Chapelle Ecr Sr de la valade En perigord portant que pour laquitemt de sa Conscience et pour confesser a Dieu et aux hommes ce ql importoit grandement qu'il fut manifesté au grand jour Il avouoit que de Sa Jeunesse ayant eu diferentes habitudes avec des filles de vie desordonées neantmoins ayant repassé en Sa mémoire Ses mauvais  deportemens Il avoit pris le dessein de Se conjoindre en mariage et de fait avoir pris a femme Delle Isabelle d'Estivaut avec laquelle ayant habité plusrs années Sans en avoir lignée et Craignant de n'en [...] avoir Il avoit mis sous Ses Soins a faire Elever en tout honeur et bien Antoine Son Fils naturel ql. avoit eue d'une Demoiselle de bonne et ancienne maison noble reconnuë pour telle au paÿs".

Il semble qu'il n'ait pas voulu porter préjudice à la réputation de celle qu'il allait épouser, mais dans son testament, il avoue pourtant bien qu'Antoine CHAPELLE est son fils avec Isabelle d'ESTIVAUX qu'il aura eu avec elle avant leur mariage : "il declare avoir ete marié avec Delle Isabelle d'Estivaux de laquelle Il avoit eu trois Enfants et deux Filles Savoir antoine Chapelle dit de la valade Ecr Sr de Puismoreau". Bref, de nouvelles sources à exploiter en perspective ! En tout cas, le cabinet des titres est une véritable mine d'or infinie pour la généalogie, bien plus fiable que les nobiliaires qui s'en sont inspirés, mais ont parfois rajouté des informations erronées. Il vaut mieux aller vérifier à la source ce qui a constituer la "vérité officielle" à l'époque de Louis XIV.

Mise à jour : 06/08/16

Suite aux commentaires d'Hélène sur cet article, je suis allé vérifier les autres pièces non consultées concernant la famille Chapelle, notamment celles de Bernard CHÉRIN (cote MF 17941), généalogiste du roi après d'HOZIER. En effet, Antoine Bernard CHAPELLE déclare dans cet acte :

"Il declare avoir eu avant son mariage
un fils naturel nommé Antoine, et deux filles aussi naturelles qui sont mortes
en bas âges : que ce fils est vivant, et non encore marié, auquel il ne laisse portion
quelconque de son heredité, pour ce que par la bonne nourriture, et les sommes
de deniers, qu’il lui auroit baillé manuelement a plusieurs et diverses fois, 
led. Anthoine a fait maintes entreprises et negoces, avec tant d’heur, que
ses moyens peuvent le soutenir bien honestement selon son estat, et que
moyennant la bonne aide du Seigneur, il est avoir qu’il se cheminera
grandement du coste de la fortune par ses labeurs et ses Industries, et 
en telle maniere que lui Testateur, craignant que confusion ne se fasse
ores en avant d’icelui Anthoine sond. fils naturel, avec led. son fils legitime, 
ayant l’un et l’autre êté nourris dans sa maison, auroit a l’acquit de sa 
conscience fait une declaration pardevant notaire, laquelle Se trouveroit
entre ses Papiers ; voulant que led. Anthoine sond. fils naturel ne puisse
rien quereller dans sad. heredité, audelà de ce qu’il lui a precedemment donné
comme dit est, et dont en cas de besoin il lui fait encore don et donation
par la meilleur forme que ce soit : Ensuite il institue son heritier universel
Antoine Chapelle Escuier son fils legitime, et de lad. Isabelle d’Estivaut
avec substitution pour ses hoirs et decendans masles, l’ainé preferé aux
puinés, et au défaut des masles la fille ainée qui sera tenue en ce cas de 
porter le nom et les armes de lui Testateur."

Puis suit un arbre généalogique qui montre bien Antoine CHAPELLE, né avant le mariage de son père, non marié en 1563 (et deux autres filles naturelles mortes en bas âge), et Antoine CHAPELLE dit de la Valade écuyer, sieur de Puimoreau qui fut institué héritier universel par le testament de son père l'an 1563 (qui est donc mon ancêtre). La confusion vient de ce que la famille ait apporté de faux titres parmi les vrais (notamment certains relevant de la prétention du fils bâtard Antoine à s'inventer une ascendance maternelle provoquant une confusion dans les générations d'ascendance de son père reprises parfois dans des nobiliaires). 

samedi 23 avril 2016

Jacques de COUHÉ dans l'armorial d'Hozier

Jacques de COUHÉ
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Anne de COUHÉ
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Françoise de MASCUREAU
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Jean VEYRET
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Jean VEYRET
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Pierre VEYRET
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Catherine VEYRET
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Élisabeth BOULESTEIX
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Jean DESVEAUX
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Pierre DESVEAUX
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Baptiste DESVEAUX
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Mon grand-père
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Mon père
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Moi

En fouillant sur Gallica, je suis tombé, dans l'Armorial d'Hozier sur le blason peint de mon ancêtre direct Jacques de COUHÉ, écuyer, seigneur de la Motte-Chabernaud. Cette seigneurie se trouvait à Suris (Charente) où Baptiste DESVEAUX est né. Jacques de COUHÉ s'était marié à Lésignac-Durand (où vivaient les BOULESTEIX) avec Isabeau VÉRINAUD

Charles d'HOZIER, Armorial général de France, t. XVI : Limoges, 1696, p. 31
(source : Gallica/BnF)
Cela me permet d'illustrer mon arbre avec un dessin ancien de blason plutôt qu'avec un dessin vectoriel que je réalise moi-même, c'est toujours plus joli. 

(sourge : Heredis 2014)

lundi 11 février 2013

Venesmes : la recherche continue


Il y a quelques jours, je laissais exprimer mon désarroi sur Twitter :


En effet, le très beau site des Archives Départementales du Cher fait mon bonheur et j'ai pu y retrouver de nombreux ancêtres de mon ascendance maternelle. J'ai notamment retrouvé prudent homme maître Paul Davril, lieutenant de la justice d'Hauterive, procureur et notaire au bailliage du marquisat de Châteauneuf-sur-Cher, prouvant la présence de notre famille dans ce village depuis près de 400 ans puisqu'il y a été baptisé en 1630 !

(source : Armorial Général de France - Tome 5 - Bourges - p. 53)
Son blason a même été dessiné par le juge d'armes de Louis XIV, Charles d'Hozier, qu'il a donc rencontré lorsque celui-ci faisait sa tournée dans toute la France pour recenser (et taxer) tous les blasons du royaume.

Mais si certaines branches de ma famille viennent initialement de Châteauneuf, d'autres y ont émigré au début du XIXème siècle et sont originaires du village mitoyen : Venesmes. Or, les archives de Venesmes n'ont été mises en ligne que jusqu'en 1771.

Il y a quelques mois, Benoît Petit, généalogiste ayant également des ancêtres dans le Berry m'avait fait découvrir les nombreux registres publiés sur le site Geneanet et accessibles à tous sans abonnement ni inscription. Ce n'est qu'aujourd'hui que j'ai réalisé qu'il pouvait peut-être y avoir les registres de Venesmes : ils y sont, jusqu'en 1628 ! Je vais donc enfin pouvoir remonter toutes ces branches qui ont vécu de ce village, dont la famille Pequiot/Petiot.

Jean Petiot, mon ancêtre, simple journalier, dont le petit-fils Gilbert Pequiot sera maire de Venesmes de 1870 à 1876, s'était marié en premières noces en 1768. J'ai donc, grâce à Geneanet, pu retrouver cet acte de mariage pris en photo, ce qui est encore plus émouvant que le noir et blanc des archives car on voit vraiment le papier sur lequel fut écrit l'acte. Quand on pense que ce document date de Louis XV ! En voici la transcription :

(source ; Archives Municipales de Venesmes - Registres paroissiaux et d'état civil 1751-1770 p. 359)
"Le troïs fevrier mil sept cens soixante huit après la publication des trois bans du futur mariage entre jean petiot journalier agé de vingt deux ans fils mineur de laurent petiot manoeuvre agé de soixante ans et catherine contant agée de cinquante ans ses pere et mere d'une part de cette paroisse. et anne bondoneau agée de vingt quatre ans fille mineure des defunts claude bondoneau vivant journalier, et de marie loury ses pere et mere de la paroisse de corquoy de fait et de celle cy de droit, procedant sous lauthorité de louis begasa son tuteur faitte tant en cette église que celle de corquoy par trois jours de dimanches : savoir le dix, dix sept et vingt quatre janvier sans qu'il se soit trouvé aucun empêchement où opossition et après les fiançailles celebrées en l eglise de corquoy le trente janvier. vu le certificat de monsieur le curé de corquoy en datte du premier du présent mois. je soussigné curé de cette paroisse, ai reçu le mutuel consentement de mariage des susdittes parties et leur ai donné la benediction nuptiale avec les ceremonies prescrittes par léglise presens et consentans, laurent petiot pere de lépoux, jean petiot journalier frere de l'epoux. louis begasa journalier tuteur de l'epouse, jean loury journalier cousin de l'epouse et autres tous de cette paroisse lesquels ont dit ne savoir signer de ce enquis.
Gaudin curé de venèmes"
Voilà pourquoi il est important qu'il y ait des bénévoles. Je reçois régulièrement des actes demandés à l'association Le Fil d'Ariane, et ceux qui photographient les registres paroissiaux ou les minutes de notaires pour Geneanet font avancer grandement mes recherches. Ma petite contribution c'est que je participe à l'indexation des Archives Départementales du Cher en rentrant les noms, prénoms et dates de mes ancêtres lorsque je trouve leurs actes dans les registres. Mon arbre en ligne et ce blog pourront également aider d'autres personnes dans leurs recherches, comme certains arbres ont pu m'aider à avancer.

Maintenant que la porte s'ouvre à nouveau pour de nombreuses branches de mon ascendance maternelle, je n'ai plus qu'à me lancer dans les pages marrons des registres du XVIIIème siècle de ce village, à la recherche de ces tisserands et laboureurs qui y ont vécu. J'ai même retrouvé une petite bénédiction de cloche dont j'ai agrémenté l'article Wikipédia de Venesmes.