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mercredi 8 avril 2020

Deux incendies en 1891 pour Pierre FRÉMEAU

Pierre FRÉMEAU
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Pierre Marie Joseph FRÉMEAU
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Mon grand-père
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Ma mère
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Moi

Confinement oblige, je me suis amusé à taper des associations de mots dans la bibliothèque de Geneanet (dont je vois qu'elle guide maintenant vers le formidable site Retronews de la BNF qui est malheureusement payant pour faire des recherches ciblées) et je suis tombé sur une histoire concernant mon arrière-arrière-grand-père, Pierre FRÉMEAU, en 1891 et racontée dans la presse ! 

Pierre FRÉMEAU (1846-1932)
(source : Archives familiales)

Je vous laisse donc lire : 


Journal du Cher. (1891, 1er janvier). https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2486206k/f3.item
(source : Gallica/BnF)
Deux jours après, on estime la perte à 2897 francs dans L'Indépendant du Cher

L'Indépendant du Cher. (1891, 3 janvier). https://www.retronews.fr/journal/l-independant-du-cher/3-janvier-1891/685/2085773/3
(source : Retronews)
Au mois de septembre de cette même année 1891, un autre incendie (!) touche mon ancêtre, d'après La Démocratie du Cher

La Démocratie du Cher. (1891, 18 septembre). https://www.retronews.fr/journal/la-democratie-du-cher/18-septembre-1891/679/2155541/3
(source : Retronews)

samedi 11 novembre 2017

Retronews donne corps à nos ancêtres

Pierre FRÉMEAU
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Pierre Marie Joseph FRÉMEAU
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Mon grand-père

J'ai récemment découvert le site internet Retronews grâce à l'article de Généalogie Pratique qui le présentait. C'est un site de type Gallica qui a un très grand nombre d'article de presse et un bon moteur de recherche. J'y trouve un très grand nombre d'articles assez émouvant donnant véritablement corps à nos ancêtres à travers des anecdotes de vie retranscrites dans la presse locale. Ainsi, deux événements concernant mon arrière-arrière-grand-père Pierre FRÉMEAU

Le premier, le 24 juin 1909, où, allant cueillir des cerises en famille, il a été surpris par l'orage et a failli mourir en voulant retenir son cheval (qui meurt foudroyé). 

Les exploits de la foudre. La Dépêche du Berry, n°84. (24 juin 1909), p. 3
 Un autre article touchant concerne mes deux arrière-grands-parents, Pierre Marie Joseph FRÉMEAU et Henri dit Eugène DEBANNE-LECAS qui, 7 ans avant que leurs enfants (mes grands-parents) se marient, se connaissaient déjà et jouaient la musique et la comédie ensemble. Ainsi, pour un bal-concert organisé à la faveur des poilus d'Orient, on note : "Vinrent ensuite les Berriauderies de M. Debanne; on sait qu'il y excelle.", "M. Frémeau, berrichon cent pour cent, M. Perrot et M. Bonnet, dans leurs chansonnettes gaies, ramenèrent l'assistance vers de moins sérieuses pensées", "Ce rire d'ailleurs rebondit au cours de la saynette militaire où MM. Frémeau, Debanne, Perrot, Piotte et Martin donnèrent libre cours à leur fantaisie".


Concert-bal des "Poilus d'Orient. La Dépêche du Berry, n°295 (22 décembre 1933) p. 3
Ce genre de détails extraordinaires me montre que mes arrières-grands-parents non seulement étaient musiciens (ce que je savais déjà) à leurs heures, mais jouaient également la comédie. Je crois que je vais passer quelques heures à farfouiller sur ce site Retronews qui apporte tant de corps à nos ancêtres à travers mille événements qu'on ignorait jusqu'alors. 

samedi 4 novembre 2017

La maison d'Henri FRÉMEAU sur Gallica

Jean FRÉMEAU + Marie PÉQUIOT
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Henri FRÉMEAU         Pierre FRÉMEAU
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                                                    Pierre Marie Joseph FRÉMEAU
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                                                 Mon grand-père

Je m'amusais ce soir à chercher des images d'Issoudun sur Gallica où j'ai trouvé notamment cette belle vue dessinée depuis la Tour Blanche en 1846. 

 Issoudun. La prison et le beffroi, vus de la Tour [dessin]. (1846). Repéré à http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b7741732c
(source : Gallica/BnF)
C'est alors que je suis tombé sur la maison d'Henri FRÉMEAU ! En effet, originaire de Châteauneuf-sur-Cher (Cher), ce dernier épouse en 1881 Mathilde JUGAND à Issoudun (Indre), fille de Sylvain JUGAND, armurier, et d'Anne Victoire GIMON. Henri, qui était jusqu'alors boulanger comme son frère, reprendra le métier de son beau-père en étant marchand d'articles de chasse ou armurier (selon les recensements). À partir de son mariage, je le retrouve dans les recensements comme vivant Place du Marché aux Légumes.

(source : Archives départementales de l'Indre - M 4887 - vue 181/353)

J'ai d'abord trouvé ce dessin de Louis MORIN aux alentours de 1890 représentant la Place du Marché aux Légumes d'Issoudun sur Gallica. 

Morin, L. (1890-1910). Issoudun. - Place du Marché-aux-Légumes [estampe]. Repéré à http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53133415m
(source : Gallica/BnF)
En zoomant sur les boutiques (et on peut remercier l'extrême qualité de numérisation de Gallica), je peux voir au fond de la place une maison et une échoppe au nom de JUGAND. Il s'agit de la boutique d'armurerie du beau-père d'Henri FRÉMEAU où ce dernier travaillait. 

Morin, L. (1890-1910). Issoudun. - Place du Marché-aux-Légumes [estampe] (détail). Repéré à http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53133415m
(source : Gallica/BnF)
Par un hasard total, je peux donc observer la maison de mon arrière-arrière-grand-oncle à Issoudun telle quelle était à l'époque précise où il y a vécu. Ils semblaient être voisins d'une chapellerie, qui est celle de Louis GROGNOT, le beau-père de notre cousine Marie BERTHIER !

(source : Geneanet)


vendredi 23 juin 2017

Le portrait de Monsieur d'Ambleville

Raymond de JUSSAC + Madeleine JOURDAIN
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Françoise de JUSSAC d'AMBLEVILLE
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Marie de COUSTIN
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Hélie d'ARLOT de FRUGIE dit Monsieur de Sainte-Marie
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Catherine d'ARLOT de FRUGIE dite Madame de la Chevalerie
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Madeleine CHEVALIER
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Jean VEYRET
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Pierre VEYRET
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Catherine VEYRET
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Élisabeth BOULESTEIX
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Jean DESVEAUX
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Pierre DESVEAUX
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Baptiste DESVEAUX
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Mon grand-père
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Mon père
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Moi

En faisant des recherches sur la famille de JUSSAC, dont je descend par Françoise de JUSSAC d'AMBLEVILLE, je trouve un armorial de Louis Pierre d'HOZIER sur Geneanet qui donne la filiation de cette personne et nomme son frère comme chevalier de l'Ordre de Saint-Michel et muni de nombreux honneurs. J'imagine donc que c'est par cet illustre frère que je vais pouvoir remonter la famille, et je tape tout simplement "de Jussac" puis "d'Ambleville" dans Gallica. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir son portrait par François QUESNEL (qui a peint le célèbre portrait d'Henri III exposé au Musée du Louvre) ! 

François QUESNEL, Monsieur d'Ambleville [dessin], 1592
(source : Gallica/BnF)
C'est émouvant de voir ce lointain "oncle" du sud-ouest sous le règne d'Henri IV ! Tout à fait le type de visages qu'on imagine à cette époque. C'est toujours une chance de mettre des visages sur certains membres très anciens de notre famille (nous sommes tout de même à la 16e génération) et merci encore à Gallica pour partager d'aussi précieux documents !

(Source : Heredis 2017)

mardi 12 novembre 2013

Chevalier de l'Ordre du Dragon d'Annam

En cette période de commémoration de la Grande Guerre, et par curiosité à la suite de l'article de Benoît Petit qui a trouvé de nombreux renseignements sur ses ancêtres sur Gallica, je me suis amusé ce matin à taper le nom du militaire de la famille, mon arrière-grand-oncle Charles DEBANNE, appelé Louis en famille.

Henri Clément DEBANNE + Louise CHUAT
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Henri dit Eugène DEBANNE                  Charles dit Louis DEBANNE
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Ma grand-mère                                                         
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Ma mère                                                            
|                                                             
Moi                                                             

En tapant son nom sur Gallica, je suis tombé sur deux occurrences. La première m'apporte un premier renseignement quant à son régiment avant la Première Guerre Mondiale.

(source : Journal militaire, Paris, R. Chapelot & Cie, n°1, 122e année, 1911, p. 418)
Je sais qu'il s'agit du bon Charles DEBANNE, car il était adjudant et nous savons dans la famille qu'il a été militaire au Tonkin (il a même eu deux enfants là-bas), ce qui correspondrait parfaitement avec le fait de se trouver dans un régiment d'infanterie coloniale. Tout cela me ramène également au fait très dérangeant qu'il n'y a pas si longtemps, la France avait des colonies ...

Corneille TRUMELET-FABER, "French soldiers in the Tonkin circa 1890" in Aventuriers du Monde, p. 115
(source : domaine public, via Wikimedia Commons)
C'est précisément ce corps d'armée qui portait ces fameux chapeaux coloniaux blancs que nous connaissons bien. Ma mère m'a d'ailleurs dit que nous posséderions une photo de Charles DEBANNE portant ce type de chapeau.

L'autre source sur Gallica dans laquelle se trouve mon arrière-grand-oncle m'apprend un détail supplémentaire sur lui, il a été chevalier d'un mystérieux ordre militaire. En effet, il figure dans une liste des médaillés de l'Ordre du Dragon d'Annam au grade de chevalier.

(source : Bulletin officiel du ministère des colonies, Paris, L. Baudoin, n° 2, 1912, p. 456)

(source : Bulletin officiel du ministère des colonies, Paris, L. Baudoin, n° 2, 1912, p. 462)
On recevait ce genre de décorations suite à une période d'au moins dix ans passée dans les colonies aux services civils ou militaires.

(source : semon.fr)
Mon arrière-grand-oncle Charles DEBANNE a donc reçu cette drôle de médaille, créée par l'empereur Dong Khanh en 1886.

Empereur Dong Khanh du Vietnam
(source : domaine public, via Wikimedia Commons)
Voici une belle description de cet ordre honorifique colonial trouvée sur le site internet du Musée national de la Légion d'honneur et des ordres de chevalerie.

(source : Musée national de la Légion d'honneur)
Charles DEBANNE reviendra combattre en France pendant la Première Guerre Mondiale et meurt en 1915 à la bataille de Loos. Une fiche du monument au mort de Châteauneuf-sur-Cher lui sera consacrée sur ce blog.

mardi 5 novembre 2013

Robert MESLAY, titulaire de la croix de guerre

On peut parfois penser que lorsqu'on fait sa généalogie, il est très difficile de trouver des renseignements sur ceux qui ont vécu au XXème siècle. C'est certes plus difficile, mais grâce à des sites comme Mémoire des hommes pour les morts pour la France ou le merveilleux Gallica qu'on ne présente plus, ont peut parfois tomber sur des bribes de renseignements. 

J'ai récemment demandé à la mairie du 8ème arrondissement de Paris l'acte de mariage des parents de ma troisième grand-mère : Robert Eugène Henri MESLAY et Hélène Zoé Marcelle AYNARD. En tapant le nom de l'époux sur Geneanet, je suis tombé sur ce faire part dans le journal Le Gaulois, rubrique des mondanités.

(source : Le Gaulois, n° 16414, 12 septembre 1922, p. 2)
L'église Saint-Pierre-de-Chaillot se situe dans le 16ème arrondissement de Paris. J'ai eu l'occasion d'y jouer en concert plusieurs fois, mais l'église que nous connaissons aujourd'hui a été reconstruite dans les années 30. Je n'ai pas donc pu voir le véritable lieu de leur mariage. Néanmoins, la mairie du 8ème arrondissement m'a très gentiment envoyé leur acte de mariage civil dans lequel j'apprends de nouvelles choses sur l'époux.

(source : photo personnelle)
"Robert Eugène Henri Meslay, agriculteur, titulaire de la croix de guerre, né à La Croix (Indre et Loire)..."
D'après Wikipédia, la croix de guerre 1914-1918 était décernée pour une "conduite exceptionnelle au cours de la Première Guerre mondiale". Le député Émile Driant est le porte parole du projet de création d'une médaille pour récompenser la valeur militaire des combattants de la grande guerre : 
"Créons un ordre récompensant la valeur militaire, mais en lui donnant un nom bref qui sonne clairement et qui, à lui seul, exclut la faveur de l'ancienneté. On l'appellera la Croix de guerre, ce sera une croix de bronze clair, à quatre branches, surmontée d'une couronne de lauriers et suspendue à un ruban vert uni, le vert de la médaille de 1870-1871, débarrassé des rayures noires qui symbolisaient le deuil de l'autre siècle."
Quand les archives départementales d'Indre-et-Loire mettront en ligne les dossiers militaires, je pourrai peut être savoir quel fait d'arme fit Robert MESLAY pour mériter cette décoration. Pour l'instant, je sais seulement qu'il combattit durant la Grande Guerre, en revint vivant et se maria en 1922.

(source : domaine public, via Wikimedia Commons)

vendredi 19 avril 2013

Héraldique et Pinterest


Hier soir, en fouinant sur Gallica, je suis tombé sur ce document d'exception que je vous invite à feuilleter :




L'armorial de Gilles Le Bouvier, dit Berry, héraut d'armes du roi Charles VII. On ne le dira jamais assez, la masse de documents numérisée par la Bibliothèque Nationale de France et mise à disposition gratuitement sur internet est quasiment infinie ! Et les documents tout à fait exceptionnels.

En feuilletant, page après page, j'ai trouvé deux blasons appartenant à mes ancêtres.

(source : Gallica / Bibliothèque nationale de France)
Tout d'abord, les seigneurs de Mathefelon (écrit ici "Mateflon"), situés dans l'Ouest de la France, dont les armes sont devenues celles de la ville de Mayenne !

Ensuite, quelques pages plus loin, "le Sire de Lavedan".

(source : Gallica / Bibliothèque nationale de France)
Les vicomtes de Lavedan vivaient dans le Sud Ouest de la France. Normalement, les corbeaux sont becqués de gueules (c'est à dire avec un bec rouge), mais ces armes, dessinées entre 1400 et 1500 (!) ont un côté naïf et grossier qui est touchant. Il y a également dans cet armorial de magnifique portraits héraldiques à cheval des grands personnages de l'état : le roi de France, le duc de Bretagne, etc...

Maintenant, pourquoi avoir mis Pinterest dans le titre ? Parce que la généalogie n'est plus l'affaire de bibliothèque poussiéreuses (comme le prouve d'ailleurs le site Gallica), et qu'internet nous offre la possibilité de partager le savoir et la connaissance comme jamais. Or, ce site, Pinterest, est spécialisé dans le partage de photos, regroupées en tableaux ou albums photos.

J'ai par exemple un tableau (dans lequel vous retrouverez les deux blasons ci-dessus) qui regroupe les armes de nos ancêtres trouvées sur différents supports. Un autre, comme j'en parlais un peu ici, qui regroupe les vieux tampons trouvés au détour des registres (avec une collaboration active de Bruno Rivet et Sébastien Pissard).

Je trouve le site clair, propre et sans pub (contrairement à Facebook), c'est la raison pour laquelle je vais l'utiliser comme album photos de mes découvertes dans ces vieux documents extraordinaires auxquels nous avons accès si simplement aujourd'hui.

La généalogie est bien plus qu'une simple affaire de registres d'état civil, et l'héraldique, la sigillographie  , la phaléristique (que de beaux mots !), qui y sont associées sont également des disciplines passionnantes.