Jean François PEROLAT + Madeleine dite Catherine Eugénie COUSIN
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François Eugène PÉROLAT Lucien PÉROLAT
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Eugénie Camille PÉROLAT Léon Marie PÉROLAT
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Pierre Joseph Émile Ernest PERLY Louis Marie Alphonse PÉROLAT
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Ma grand-mère
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Mon père
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Moi
Une chose qu'il ne faut jamais oublier de faire, lorsqu'on fait des recherches généalogiques, c'est de taper les noms de famille dans le moteur de recherche de Geneanet, qui trouve pour nous des résultats intéressants sur Gallica.
Jean François PÉROLAT est vigneron et cultivateur originaire de Varennes-sur-Fouzon (Indre). Il se marie avec Madeleine COUSIN (qui se fera appeler toute sa vie durant Catherine Eugénie) qui est originaire de Valençay (Indre) où ils vont s'installer.
Vue depuis le château, Valençay, Indre, France (source : Croquant, licence CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons) |
C'est à Valençay que nait Lucien. Son frère (et mon ancêtre), François Eugène, est boulanger à Paris avant de venir vivre à Romorantin (Loir-et-Cher). C'est aussi là que Lucien va venir s'installer et exercer son métier de cordonnier toute sa vie durant. Il faut dire que c'est la grosse ville la plus proche de Valençay.
Déplacements de Lucien PÉROLAT (source : Heredis 2014) |
Il y épouse Louise Julie LEMOINE, fille d'un cordonnier et surveillant d'octroi. Contrairement à son frère qui aura 7 enfants, Lucien et Louise Julie n'ont qu'un fils unique, Léon Marie PÉROLAT.
(source : Archives départementales du Loir-et-Cher - 2 MI 48/R48 - p. 1174) |
Léon Marie est châtain aux yeux gris bleu et mesure 1 mètre 60, d'après son livret militaire. En tapant son nom sur Geneanet, je suis tombé sur ce document amusant.
(source : *, Bulletin de la société de protection des apprentis et des enfants employés dans les manufactures, t. XXV, Paris, A. Chaix, 1892, p. 420) |
Petit détail amusant, lorsqu'il avant 17 ans, Léon Marie était en troisième année d'apprentissage chez Monsieur CARRO, imprimeur à Romorantin et avait gagné un livret de caisse d'épargne de dix francs. Ce sont ces petits détails qui rendent nos ancêtre un peu plus vivants. Ce document coïncide avec son livret militaire qui m'apprend qu'à l'âge de 20 ans, il est typographe à Paris.
Mais c'est à Xertigny (Vosges) que je retrouve Léon Marie, alors employé aux chemins de fer de l'Est, et qui s'installe dans cette région où nous n'avons aucune attache familiale.
Déplacements de Léon Marie PÉROLAT (source : Heredis 2014) |
Il y épouse Marie Thérèse CHATEL, sage-femme, fille d'un meunier et d'une herboriste. Je leur ai trouvé un fils né en 1901 à Xertigny, Louis Marie Alphonse PÉROLAT. Dans la mention marginale de son acte de naissance, j'apprends qu'il se marie à Alger (Algérie) en 1930 et qu'il décède à Montpellier (Hérault). Mais en tapant son nom dans Geneanet, je suis tombé sur un extrait du Journal Officiel.
(source : *, Journal officiel de la république française, n° 187, 10 août 1939, pp. 10118-10146) |
En 1939, Louis Marie Alphonse vit à Djidjelli (nom sous la colonisation de la ville de Jilel) en Algérie et est nommé Chevalier du Mérite agricole.
Chevalier de l'Ordre du Mérite Agricole (source : Fdutil, licence CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons) |
Je pense qu'il devait être administrateur adjoint d'une exploitation agricole ou quelque chose comme ça.
Le Grand Phare, Jilel (Algérie) (source : Mouh2jilel, licence CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons) |
D'après les photos de j'en trouve sur internet, cette ville à l'Est de l'Algérie semble superbe. Une famille berrichonne qui finit au bord de la méditerranée, c'est pas mal, non ?
Déplacements de Louis Marie Alphonse PÉROLAT (source : Heredis 2014) |
je suis le petit fils de Louis Marie Alphonse PEROLAT ,mon grand père était chef de la commune
RépondreSupprimermixte de Port Gueydon (Azeffoun) en algérie.Je suis donc un descendant de Lucien PEROLAT
Bonjour cher cousin, ravi de faire votre connaissance !
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