Je ne le dirais jamais assez, en généalogie, on découvre des choses chaque jour. Ainsi, un couple de mes ancêtres, Jean Maurice Souchay, tondeur, fils de Jean Souchay, blanchisseur de toile et de Hélène Audouin épouse le 7 janvier 1783, à Romorantin, Marie Catherine Rose Delahaye, fille de Pierre Firmin Delahaye et de Charlotte Catherine Vannier.
Je ne sais pas grand chose sur cette famille Delahaye puisqu'ils sont originaires de la paroisse Saint-Paul à Orléans. Les archives du Loiret seront en ligne en juin, mais uniquement le XIXème siècle pour l'instant ! Je vais devoir encore attendre avant d'explorer cette branche.
Ascendance depuis Marie Catherine Rose Delahaye jusqu'à mon arrière-grand-père (source : Arbre familial, via Geneanet) |
Toujours est-il que généralement, lorsque je trouve mariage d'un couple d'ancêtres, je saute neuf mois avant de chercher le premier bébé. Grave erreur ! Nos ancêtres n'étaient pas toujours des prix de vertu et au mois d'avril 1783, je tombe sur cet acte :
(source : Archives départementales du Loir-et-Cher - 4 E 194/44 - p. 13) |
"L'an mil sept cens quatre vingt trois le Dimanche treize avril par nous soussigne a Ete Batizée marie catherine Roze ne de ce jour sur cette paroisse du Legitime Mariage de Jean Maurice Souchay qui a paru devant nous et de marie catherine Roze delahaie son parain a Ete Jean andre Souchay son oncle et sa maraine marie françoise pineau soussignés"Conclusion, quand Marie Catherine Rose Delahaye épouse Jean Maurice Souchay, elle est déjà enceinte d'environ cinq mois, ce qui change ma vision de la scène. Encore un peu et le bébé à naître aurait été illégitime. Je trouve toujours amusant l'hypocrisie de l'époque qui veut que du moment qu'on soit marié avant la naissance, l'enfant est immédiatement légitime. Cette petite fille est-elle vraiment l'enfant de Jean Maurice ou bien est-ce un mariage arrangé pour sauver les apparences d'une grossesse "anticipée" ? Est-elle la fille de ses deux parents qui se seraient "connus" bibliquement avant le mariage ? Nous ne le saurons jamais.
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