dimanche 27 mars 2022

Biographie : Nicolas PICOT

 Nicolas PICOT

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Françoise LAUBIER

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Hélène Louise LAUBIER

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Juliette Berthe LECAS

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Ma grand-mère

1. Est-ce que j'ai toutes les informations sur sa naissance ? Son baptême ? Qui sont ses parrain et marraine ?


(source : Archives départementales du Cher - 3E 1708 - vues 210-211/261)

Nicolas PICOT est né le 9 février 1806 à 9h à Châteauneuf-sur-Cher (Cher). Sa naissance est déclarée le jour-même à l'adjoint au maire de la commune par son père Sylvain dit Lazare PICOT, tisserand. Je ne sais pas qui sont ses parrain et marraine, mais les deux témoins de sa naissance sont :

  • Sylvain GIRAULT, marchand
  • Jean CAVOIT, serrurier

Tous deux sont domiciliés à Châteauneuf-sur-Cher (Cher).

2. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son mariage ? Qui était témoin ? Liens de parenté ?

Il se marie le 18 novembre 1818 à Châteauneuf-sur-Cher (Cher) avec Anne GORGEON, couturière, fille de Sylvain GORGEON, tisserand, et de Jeanne BORDEAU. Il est âgé de 22 ans et sa future épouse est âgée de 29 ans. Le mariage est célébré par Gilbert DUBOIS, maire de la commune. 

Signatures de l'acte de mariage (source : Archives départementales du Cher - 3E 3054 - vue 64/223)

 Les témoins du mariage sont :

  • Joseph MONICAULT, vigneron à Châteauneuf-sur-Cher (Cher)
  • Antoine LAMBOURG, laboureur à Chavannes (Cher)
  • Mathieu POTRONNAT, vigneron à Châteauneuf-sur-Cher (Cher)
  • Roch BERNARD, tisserand à Châteauneuf-sur-Cher (Cher)

Après la mort de sa première femme, il se marie le 6 juillet 1859 à Saint-Hilaire-en-Lignières (Cher) avec Marie DAVAULT, ménagère, veuve de François GUIGNAT, fille des défunts Pierre DAVAUD, vigneron, et de Jeanne DÉSABRES, ménagère. Les deux époux sont âgés de 53 ans. Le mariage est célébré par Philibert Antoine GERMINET, maire de la commune. 

Signature de l'acte de mariage (source : Archives départementales du Cher - 3E 3427 - vue 228/261)

 Les témoins du mariage sont :

  • Jacques LABONNE, cabaretier
  • Edmé RIGOULOT, instituteur
  • Étienne TAVENET, tisserand
  • François BAUCHERON, journalier

Tous les quatre sont domiciliés à Saint-Hilaire-en-Lignières (Cher).

3. Comment s'est déroulé le mariage ?

Son premier mariage se déroule en présence de sa mère et des parents de son épouse. 

4. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son décès ? Qui était présent ? Où a eu lieu l'enterrement ?

(source : Archives départementales du Cher - 3E 4452 - vue 70/243)

Il meurt le 30 mars 1876 à 20h à Châteauneuf-sur-Cher (Cher) âgé de 70 ans. Le décès est déclaré le lendemain matin à Charles Alexandre RIPART, maire de la commune, par :

  • Vincent PICOT, journalier, fils du défunt
  • François LAUBIER, journalier, gendre du défunt

Tous les deux sont domiciliés à Châteauneuf-sur-Cher (Cher) où il a probablement été enterré. 

5. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son passé militaire ?

Les registres de matricules de son époque ne sont pas numérisés.

6. Est-ce que je peux trouver des informations sur lui dans la presse ?

Non.

7. Quels évènements historiques a-t-il connus ? 

Il naît sous le règne de Napoléon Ier, empereur des Français, se marie une première fois sous le règne de Louis XVIII, roi de France et de Navarre, une seconde fois sous le règne de Napoléon III, empereur des Français, et meurt sous la présidence de Patrice de MAC MAHON. 

8. Quelle était son instruction ?

Il était illettré. 

9. Dans quel environnement évoluait-il ?

Il vit majoritairement à Châteauneuf-sur-Cher (Cher). Durant sa vie, la commune passe de 1600 à 2600 habitants. Il y habite Rue de Mouzaine.

10. S'est-il beaucoup déplacé dans sa vie ?

Il passe une partie de son enfance à Lunery (Cher) où ses parents vont vivre pendant quelques années, et se déplace également à Saint-Hilaire-en-Lignières (Cher) pour son second mariage. 

11. Comment se déplaçait-il ?

Il se déplaçait probablement à pied. 

12. Quel était son premier métier ? Comment en vivait-il ?

Il exerce principalement la profession de tisserand. "Au XIXe siècle, le tissage est devenu l'affaire des hommes. Je veux parler du tisserand de linge qui met en oeuvre un ou deux métiers dans son atelier. Ces artisans, malgré l'apparition des manufactures, se comptent par milliers. On dit d'eux qu'ils sont des tisserands de village." (source : Régis GRANIER, Les métiers disparus, Bordeaux, Editions Sud Ouest, 1999, p. 41)

(source : Léon LHERMITTE, Atelier de tisserand)

13. Quels étaient ses autres métiers ? Comment en vivait-il ?

Il est également journalier (travailleur agricole payé à la journée) et vigneron (personne qui cultive la vigne et produit du vin), probablement en complément de ses revenus de tisserand. 

14. Comment apparaît-il dans les recensements ?

(source : Archives départementales du Cher - 27J 0080 - vue 32/49)

En 1856, il vit seul Rue de Mouzaine à Châteauneuf-sur-Cher (Cher) avec sa fille Françoise (mon ancêtre). Il est alors tisserand et cette dernière est couturière.

15. Quel était le parler de sa région ?

On y parlait le berrichon. 

16. Combien a-t-il eu d'enfants ?

Il a eu trois enfants avec sa première femme Anne GORGEON :

  • Mathieu, journalier et scieur de long, né le 18 octobre 1829 à Châteauneuf-sur-Cher (Cher)
  • Françoise (mon ancêtre), couturière, née le 20 octobre 1832 à Châteauneuf-sur-Cher (Cher)
  • Vincent, journalier et tisserand, né le 10 août 1835 à Châteauneuf-sur-Cher (Cher)

17. A-t-il assisté au mariage de ses enfants ?

Le 18 avril 1854 à Châteauneuf-sur-Cher (Cher), il assiste au mariage de son fils Mathieu avec Hélène LALANDE, lingère. 

Le 17 février 1857 à Châteauneuf-sur-Cher (Cher), il assiste au mariage de sa fille Françoise avec François LAUBIER, vigneron. 

Le 8 février 1870 à Châteauneuf-sur-Cher (Cher), il assiste au mariage de son fils Vincent avec Jeanne Françoise RENAUD, domestique. 

18. Que signifie son nom de famille ?

Selon Geneanet, plusieurs étymologies sont possible. PICOT désigne peut-être celui qui utilise un picot, sorte de pic ou arme pointue, mais en Normandie le mot "picot" a également le sens de "dindon". Vu la grande fréquence du nom, on pensera aussi au diminutif d'un ancien nom de baptême, Pic ou Picque (il existe plusieurs lieux-dits Saint-Pic dans l'Ouest). 

19. Qui était son père ?

Son père était Sylvain dit Lazare PICOT, tisserand, journalier et sacristain.

20. Qui était sa mère ?

Sa mère était Barbe dite Élisabeth MONICAULT, ménagère.

21. Quelle était sa fratrie ?

Il est le troisième d'une fratrie de dix enfants :
  • François, mort à 9 jours à Châteauneuf-sur-Cher (Cher)
  • Hélène, morte à 10 jours à Châteauneuf-sur-Cher (Cher)
  • Jean, mort à 15 mois à Châteauneuf-sur-Cher (Cher)
  • Catherine, domestique à Dun-le-Roi (Cher)
  • Louis, mort à 14 mois à Châteauneuf-sur-Cher (Cher)
  • Jean, mort à 1 an à Lunery (Cher)
  • Catherine, morte à 11 mois à Lunery (Cher)
  • Désirée Heureuse, dont j'ignore la destinée
  • Catherine, dont j'ignore la destinée

22. Avait-il des relations avec les autres membres de sa famille ?

Sa seule soeur survivante que je lui connais vivait à Dun-le-Roi (Cher) et il ne semble pas avoir de relations avec elle, ni avec d'autres membres de sa famille. 

23. Pouvez-vous retracer sa généalogie sur quatre générations ?

(source : Heredis 2021)
 
Tous ses ancêtres sont originaires du Cher et tous sont illettrés à l'exception de son grand-père François PICOT et ses arrière-grand-parents Jean MONICAULT et Catherine CHARPENTIER. Les professions sont variées : travailleurs de la terre (journalier.e.s, vignerons), de l'alimentation (meunier, cabaretier), du métal (affineur de forge, raffineur de forge), du tissu (tisserand), marchands, sacristain, soldat.

24. Quelle était sa religion ?

Il était catholique. 

25. Votre ancêtre chez le notaire. 

Je ne lui connais pas d'acte notarié. 

27. Y a-t-il une histoire qui se transmet sur cet ancêtre ? Est-elle vraie ?

Je n'ai pas d'anecdote à son sujet. 

28. Comment a-t-il participé à la vie de la communauté ?

Je n'ai pas d'informations à ce sujet.



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