Victorine dite Victoire ROBERT
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Virginie MONORY
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Pierre Marie Joseph FRÉMEAU
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Mon grand-père
1. Est-ce que j'ai toutes les informations sur sa naissance ? Son baptême ? Qui étaient ses parrain et marraine ?
(source : Archives départementales du Cher - 3E 3053 - vue 98/282) |
Victorine ROBERT naît le 21 septembre 1829 à 22h à Châteauneuf-sur-Cher (Cher). Sa naissance est déclarée six jours plus tard à Gilbert DUBOIS, maire de la commune, par son père Pierre Claude ROBERT, boulanger. Je ne sais pas qui sont ses parrain et marraine, mais les deux témoins de sa naissance sont :
- Pierre DOUARD, couvreur à Châteauneuf-sur-Cher, son oncle
- François MARTIN, vigneron à Châteauneuf-sur-Cher
2. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son mariage ? Qui était présent ? Liens de parenté ?
Elle se marie le 12 février 1849 à 10h à Châteauneuf-sur-Cher (Cher) avec François MONORY, meunier, veuf de Jeanne Rose JOLIVET, fils d'André MONORY, menuisier, et d'Élisabeth BAUDAT. Elle est âgée de 19 ans et son futur époux de 36 ans. Le mariage est célébré par Jean François Hazaël HERVET, le maire de la commune.
Signatures de l'acte de mariage (source : Archives départementales du Cher - 3E 3061 - vue 184/236) |
Les témoins du mariage sont :
- Pierre BAUDAT, propriétaire à Vallenay (Cher), oncle de l'époux (indiqué à tort grand-père sur l'acte)
- Joseph WENTZEIS, brigadier de gendarmerie à Lignières (Cher), beau-frère de l'époux
- Louis DOUARD, charpentier à Châteauneuf-sur-Cher (Cher), oncle de l'épouse
- Pierre DOUARD, couvreur à Châteauneuf-sur-Cher (Cher), oncle de l'épouse
Le mariage se déroule en présence des parents de Victorine ROBERT, les parents de son époux sont déjà décédés lors du mariage.
4. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son décès ? Qui était présent ? Où a eu lieu l'enterrement / l'inhumation ?
(source : Archives départementales du Cher - 3E 5670 - vue 25/141) |
Elle meurt le 12 février 1890 à 16h à Rousson à Saint-Loup-des-Chaumes (Cher) âgée de 60 ans. Le décès est déclaré une heure après à François LAMOUROUX, maire de la commune par :
- Louis MONORY, meunier à Rousson à Saint-Loup-des-Chaumes, fils de la défunte
- Mathieu Eugène ROBERT, boulanger à Châteauneuf-sur-Cher, frère de la défunte
Elle a probablement été enterrée à Saint-Loup-des-Chaumes (Cher).
5. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son passé militaire ? Fiche matricule ? Invalide ? Légion d'honneur ?
Les femmes ne participaient pas à l'armée.
6. Est-ce que je peux trouver des informations sur elle dans la presse ?
Je ne trouve pas d'article de presse la concernant, mais un bref article racontant un incendie chez son frère Louis ROBERT à Corquoy (Cher).
Apparemment, le duc de MAILLÉ est accouru de Châteauneuf-sur-Cher à la nouvelle de l'incendie et a cru bon de donner des conseils aux pompiers qui l'ont insulté en retour.
7. Quels évènements historiques a-t-elle connus ?
Elle naît pendant la Monarchie de Juillet au début du règne de Louis-Philippe Ier, roi des Français, elle se marie sous la présidence de Louis Napoléon BONAPARTE, président de la République (avant de devenir empereur) et elle meurt sous la présidence de Sadi CARNOT, l'année de la construction de la Tour Eiffel.
8. Quelle était son instruction ?
Signature de Victorine ROBERT |
Elle savait écrire et signait toujours "Victoire", prénom sous lequel elle est dénommée dans les recensements également, et dans son acte de décès.
9. Dans quel environnement évoluait-elle ?
(source : Archives départementales du Cher - 6 Fi Châteauneuf-sur-Cher 13) |
Elle passe son enfance rue de la Halle à Châteauneuf-sur-Cher où ses parents sont boulangers. Après son mariage, elle vit au Village de Rousson à Saint-Loup-des-Chaumes avec son mari et ses enfants.
10. S'est-elle beaucoup déplacée dans sa vie ?
Elle ne semble pas avoir quitté le département du Cher. Son mari est témoin du mariage de ses frères à Châteauneuf-sur-Cher et à Saint-Florent-sur-Cher (Cher) et il est probable qu'elle l'ait accompagné.
11. Comment se déplaçait-elle ?
Elle se déplaçait probablement en voiture à cheval.
12. Quel était son premier métier ? Comment en vivait-elle ?
Son premier métier, après son mariage, est celui de meunière. "La meunière aide le meunier dans son travail ; souvent, surtout au XIXe siècle, elle le remplace, l'aide ou l'assiste. Il ne lui est pas toujours facile de faire le recueil du grain ou la livraison de la farine, car le sac est lourd et le transport pénible. Pourtant, certaines le faisaient ! [...] Le travail nécessite une condition physique que toutes n'avaient pas. Lorsque le meunier est là, la tradition veut qu'elle détourne l'attention du client en lui proposant un verre au moment crucial, ou, si cela ne suffit pas, à laisser espérer une bonne fortune au client trop soupçonneux !" (source : Le Moulin de Gô)
13. Quels étaient ses autres métiers ? Comment en vivait-elle ?
Au cours de sa vie, elle est ensuite successivement qualifiée de ménagère (c'est-à-dire femme au foyer) ou de propriétaire.
14. Comment apparaît-elle dans les recensements ?
(source : Archives départementales du Cher - 27J 0004 - vue 18/82) |
(source : Archives départementales du Cher - 6M 0010 - vue 7/12) |
Lorsqu'elle vit avec son mari à la tête d'une grande famille avec ses quatre enfants et des deux beaux-enfants (issus du premier mariage de son mari), ils ont en moyenne deux domestiques comme ici dans le recensement de 1861 à Saint-Loup-des-Chaumes (Cher).
15. Quel était le parler de sa région ?
Dans le Cher, on parlait le berrichon.
16. Comment s'habillait-elle ?
Les femmes de son époque portaient des robes assez larges en bas, un corset et le haut de la robe était boutonné jusqu'au cou et les manches allaient jusqu'aux poignets.
17. Combien a-t-elle eu d'enfants ?
Elle a eu quatre enfants avec son mari François MONORY :
- Virginie (mon ancêtre), boulangère, née le 4 juin 1850 à Rousson à Saint-Loup-Rousson (Cher)
- Clémence Louise, ménagère, née le 23 avril 1853 à Rousson à Saint-Loup-des-Chaumes (Cher)
- Honorine Eugénie Éléontine, ménagère, née le 7 décembre 1855 à Rousson à Saint-Loup-des-Chaumes (Cher)
- Louis, meunier, né le 13 septembre 1857 à Rousson à Saint-Loup-des-Chaumes (Cher)
18. A-t-elle assisté au mariage de ses enfants ?
Elle assiste aux mariages de tous ses enfants :
Le 10 janvier 1870, elle assiste à Saint-Loup-des-Chaumes (Cher) au mariage de sa fille Clémence Louise avec Henri Baptiste dit Victor BÉGASSAT, boulanger.
Le 16 septembre 1872, elle assiste à Châteauneuf-sur-Cher (Cher) au mariage de sa fille Virginie avec Pierre FRÉMEAU, boulanger.
Le 21 novembre 1876, elle assiste à Saint-Loup-des-Chaumes (Cher) au mariage de sa fille Eugénie Honorine Éléontine avec François SAUGET, cultivateur.
Le 7 juin 1886, elle assiste à Crézançay-sur-Cher (Cher) au mariage de son fils Louis avec Marie Amélie PITAULT, couturière.
19. Que signifie son nom de famille ?
D'après Geneanet, c'est un nom de personne d'origine germanique, Hrodberht (hrod = gloire + berht = brillant) qui est le cinquième nom le plus fréquent présent en France.
20. Qui était son père ?
Son père était Pierre Claude ROBERT-DOUARD, boulanger, propriétaire et rentier.
21. Qui était sa mère ?
Sa mère était Jeanne Virginie ROBERT-DOUARD, couturière, boulangère et rentière.
22. Quelle était sa fratrie ?
Elle est la deuxième d'une famille de cinq enfants (dont le premier est mort en bas âge) :
- Claude, décédé à 11 jours
- Louis, boulanger et propriétaire à Châteauneuf-sur-Cher (Cher) et à Corquoy (Cher)
- Mathieu Eugène, boulanger à Châteauneuf-sur-Cher (Cher)
- Marie Victoire dite Louise, femme d'un vétérinaire à Châteauneuf-sur-Cher (Cher)
23. Avait-elle des relations avec les autres membres de sa famille ?
Elle semble proche de ses oncles DOUARD qui sont témoins à son mariage, ses parents vont élever sa fille aînée Virginie pendant plusieurs années, son mari est témoin du mariage de tous ses frères et soeurs (et on peut donc penser qu'elle était présente à ses côtés). Le fait que toute la famille travaille dans la boulangerie et qu'elle soit la femme d'un meunier crée des relations évidentes entre les familles.
24. Pouvez-vous retracer sa généalogie sur quatre générations ?
(source : Heredis 2021) |
La plupart de ses ancêtres proviennent du Cher sauf les DOUARD qui sont originaires de la Creuse. Tous sont illettrés à l'exception de trois de ses arrière-grand-parents. Les métiers sont variés, travailleurs du bâtiment (charpentier, maçon), travailleurs de la terre (laboureurs), mais aussi métiers de justice avec Jean PRIGAT qui était huissier royal et Hélène BURET dont le père était procureur de la justice de Châteauneuf-sur-Cher.
25. Quelle était sa religion ?
Elle était probablement catholique.
26. Votre ancêtre chez le notaire.
Je ne possède pas d'actes notariés la concernant.
27. Avez-vous des photos de votre ancêtre ? Pouvez-vous faire un trombinoscope ?
Je ne possède pas de photographie de cette ancêtre.
28. Y a-t-il une histoire qui se transmet sur cette ancêtre ? Est-elle vraie ?
Nous n'avons pas d'anecdote à son sujet.
29. Comment a-t-elle participé à la vie de la communauté (membre du Conseil municipal, cahier de doléances, sage-femme, ...) ?
Son mari était meunier, ce qui était une profession importante à l'époque et puisqu'elle est qualifiée de meunière, on peut penser qu'elle l'assistait dans son travail. Elle a donc dû rencontrer un grand nombre de personnes venant faire faire de la farine à leur moulin et provenant des communes avoisinantes.
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