vendredi 6 novembre 2020

Biographie : François Eugène PÉROLAT

François Eugène PÉROLAT

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Eugénie Camille PÉROLAT

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Pierre Joseph Émile Ernest PERLY

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Ma grand-mère

1. Est-ce que j'ai toutes les informations sur sa naissance ? Son baptême ? Qui étaient ses parrain et marraine ? 

(source : Archives départementales de l'Indre - 3 E 228/021 vue 60/337)

François Eugène PÉROLAT est né le 6 novembre 1844 à 22h au lieu-dit de Jumeaux à Valençay (Indre). C'est son père, Jean François PÉROLAT, journalier, qui déclare la naissance le lendemain à Étienne NAUDIN, maire de la commune. Je ne sais pas qui sont ses parrain et marraine, mais les deux témoins de sa naissance sont Jean LEDOUX et Jean BRISSET, tous deux journaliers habitant également à Jumeaux à Valençay (Indre). 

2. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son mariage ? Qui était présent ? Liens de parenté ? 

Il se marie le 27 février 1873 à 12h à Paris (2e arrondissement) avec Alphonsine Florestine SOUCHAY, couturière, fille de Toussaint Sylvain SOUCHAY, tondeur de draps, et de Madeleine Rosalie GAVEAU. Le mariage est célébré par Marc FABRE, adjoint au maire du 2e arrondissement de Paris. Il est âgé de 28 ans et sa femme de 23 ans.

Signatures de l'acte de mariage
(source : Archives de Paris - V4E 2604 vue 2/31)

Les témoins du mariage sont : 

  • Pierre Marie LAPOIRE, garde-républicain à Paris, ami 
  • Lucien PÉROLAT, cordonnier à Romorantin (Loir-et-Cher), frère de l'époux
  • Antoine CAZABAT, garde-républicain à Paris
  • Alfred Étienne MÉRY, sous-lieutenant au 115e de ligne à Marne-la-Coquette (Hauts-de-Seine), ami
3. Comment s'est déroulé le mariage ? 

Le mariage se déroule en présence des parents de l'époux qui sont venus de Valençay (Indre), et du père de l'épouse venu de Romorantin (Loir-et-Cher). Lors de ce mariage, ils reconnaissent et légitiment leur fille Eugénie Camille (mon ancêtre), née deux ans plus tôt à Paris. 

4. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son décès ? Qui était présent ? Où a eu lieu l'enterrement / l'inhumation ?

Je ne sais ni ou ni quand il est décédé. Néanmoins, son décès a eu lieu avant 1917, et probablement à Romorantin (Loir-et-Cher). 

5. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son passé militaire ? Fiche matricule ? Invalide ? Légion d'honneur ?

Il ne semble pas avoir été tiré au sort par la conscription militaire de 1864 et il n'est pas fait mention de son service militaire sur son acte de mariage. 

6. Est-ce que je peux trouver des informations sur lui dans la presse ? 

Il apparaît trois fois dans Le Petit Caporal, journal napoléonien où il est précisé que sa boulangerie du 16e arrondissement (Paris-Passy) accueille la pétition de condoléances à l'Impératrice Eugénie après la mort du Prince Impérial, Louis-Napoléon BONAPARTE de 7h du matin à 13h tous les jours. Il semble donc avoir été un partisan de l'Empire et de Napoléon III. 

7. Quels évènements historiques a-t-il connus ? 

Il a vécu à Paris pendant la Commune de Paris. Étant boulanger pendant le siège de Paris, a-t-il fait partie de ceux qui coupaient la farine avec du gravier pour avoir du pain plus longtemps ? ll a en tout cas connu le siège et Paris et la famine. Voici les fortifications d'Auteuil qu'il a dû connaître à son époque. 

(source : Archives de Paris - AD075PH-FORT244)

8. Quelle était son instruction ?

Signature de François Eugène PÉROLAT

Il savait lire et écrire. Il a probablement fait un apprentissage de boulangerie lorsqu'il était adolescent puisqu'il n'apparaît plus au sein du foyer de ses parents après ses 16 ans. 

9. Dans quel environnement évoluait-il ? 

(source : Archives départementales de l'Indre - 3 P 228/20)

Il passe son enfance, jusqu'à ses 16 ans, dans le lieu-dit de Jumeaux, au Nord de la commune de Valençay (Indre). 

10. S'est-il beaucoup déplacé dans sa vie ? 

Il a vécu dans différentes régions. Il a d'abord différentes adresses successives dans l'ouest parisien : 
  • 1871 : 72 avenue de Ternes (17e arrondissement)
  • 1873 : 7 rue Paul Lelong (2e arrondissement)
  • 1877 : 27 rue Bois le Vent (16e arrondissement)
Puis, après dix ans passés à Paris, il vient s'installer avec sa famille à Romorantin (Loir-et-Cher) d'où est originaire sa femme (la pâtisserie sur la photo pourrait être la sienne). 

(source : Archives départementales du Loir-et-Cher - 6 Fi 194/168)

Il y vit pendant vingt ans avant de partir à Tours (Indre-et-Loire), en 1906, au 153 boulevard Thiers. 

11. Comment se déplaçait-il ? 

Il s'est probablement déplacé en chemin de fer qui a permis aux gens de beaucoup plus voyager à son époque. 

12. Quel était son premier métier ? Comment en vivait-il ? 

Depuis au moins ses 26 ans, il est boulanger (à Paris, à Romorantin puis à Tours). Il devait en vivre correctement pour avoir une boulangerie dans le 16e arrondissement de Paris pendant des années. 

13. Quels étaient ses autres métiers ? Comment en vivait-il ? 

Il n'a exercé toute sa vie que la profession de boulanger. 

14. Comment apparaît-il dans les recensements ? 

(source : Archives départementales de l'Indre - M 4669 vue 40/60)

Quand il est un petit enfant, en 1846, il vit avec ses grands-parents maternels (qui seront vivants jusqu'à ses vingt ans et qu'il a donc connus) et ses parents à Jumeaux à Valençay (Indre). 

(source : Archives départementales du Loir-et-Cher - 2 MILN R216 vue 87/508)

Je n'ai pas de recensements de sa période parisienne car les recensements n'existaient pas pour cette ville à l'époque. Je le retrouve en 1881 à Romorantin (Loir-et-Cher) avec sa femme, ses enfants, et un ouvrier boulanger. 

(source : Archives départementales d'Indre-et-Loire - 6NUM5/261/010 vue 87/277)

Le dernier recensement où je le retrouve est en 1906 à Tours (Indre-et-Loire) où il est toujours boulanger. Il vit avec sa femme et deux de ses filles. 

15. Quel était le parler de sa région ? 

On y parlait le berrichon. 

16. Comment s'habillait-il ? 

Il s'habillait probablement comme un commerçant du 19e siècle, avec une veste et un gilet et portait sûrement des vêtements plus salissants et couverts de farine lorsqu'il faisait le pain. 

17. Combien a-t-il eu d'enfants ? 

Il a eu huit enfants avec sa femme Alphonsine Florestine SOUCHAY : 
  • Eugénie Camille (mon ancêtre), nourrice et porteuse de pain, née le 14 janvier 1871 au 72 avenue de Ternes à Paris (17e arrondissement)
  • Alphonsine, née le 5 mai 1873 à Jumeaux à Valençay (Indre)
  • Marguerite Rosalie, née le 30 octobre 1878 au 27 rue Bois le Vent à Paris (16e arrondissement)
  • Victorine Adrienne dite Jeanne née le 7 février 1882 à Romorantin (Loir-et-Cher)
  • Eugène Alphonse Désiré, pâtissier, né le 3 novembre 1883 à Romorantin (Loir-et-Cher)
  • Françoise Marie Antoinette, couturière, née le 29 février 1888 à Romorantin (Loir-et-Cher)
  • Aimée Agathe Léa Sabine, née le 5 février 1890 à Romorantin (Loir-et-Cher) et morte à 5 mois
  • Benjamin Pascal Anatole Eugène, tourneur et artisan, né le 17 avril 1892 à Romorantin (Loir-et-Cher)
18. A-t-il assisté au mariage de ses enfants ? 

Le 19 avril 1890, il assiste à Romorantin (Loir-et-Cher) au mariage de sa fille Eugénie Camille avec Joseph PERLY, boulanger. 

Le 5 juin 1897, il assiste à Romorantin (Loir-et-Cher) au mariage de sa fille Alphonsine avec François LAFLAQUIÈRE, mécanicien. 

Il est décédé lors du mariage de Françoise Marie Antoinette et de celui de Benjamin Pascal Anatole Eugène et ses autres enfants restent célibataires. 

19. Que signifie son nom de famille ? 

D'après Filae, PEROLAT est un diminutif de perol, nom de hameau ou de lieu-dit, désignant un endroit pierreux. Ce nom a pu désigner aussi l'habitant d'un lieu pierreux. 

20. Qui était son père ? 

Son père était Jean François PÉROLAT, domestique, journalier, cultivateur, vigneron et rentier. 

21. Qui était sa mère ? 

Sa mère était Madeleine dite Eugénie Catherine COUSIN, journalière. 

22. Quelle était sa fratrie ? 

Il est l'aîné d'une fratrie de cinq enfants : 
  • Victorine, décédée à 19 ans. 
  • Lucien, cordonnier à Romorantin (Loir-et-Cher)
  • Alexandrine dite Angéline, femme d'un domestique à gages à Tours (Indre-et-Loire)
  • Marie Adrien, herboriste à Tours (Indre-et-Loire)
23. Avait-il des relations avec les autres membres de sa famille ? 

Il semble avoir des relations avec sa famille, notamment ses frères. Il est témoin du mariage de son frère Marie Adrien avec Mathilde GIRARD à Tours (Indre-et-Loire) en 1898. Son frère Lucien est témoin des mariage de ses enfants. 

24. Pouvez-vous retracer sa généalogie sur quatre générations ? 

(source : Heredis 2018)

Tous ses ancêtres sur quatre générations sont illettrés et il est le premier à savoir lire et écrire dans sa famille. Ils sont tous travailleurs de la terre, journaliers, vignerons et laboureurs. Tous sont originaires de l'Indre. 

25. Quelle était sa religion ? 

Il était probablement catholique. 

26. Votre ancêtre chez le notaire. 

Il n'a pas passé de contrat de mariage, et je ne lui connais pas d'acte notarié. 

27. Avez-vous des photos de votre ancêtre ? Pouvez-vous faire un trombinoscope ?

Je n'ai pas de photographie de cet ancêtre. 

28. Quels étaient ses repas ? 

Étant boulanger et son fils pâtissier, je suppose qu'ils devaient manger des gâteaux dans la famille, ainsi que des brioches et du pain. Ayant connu la famine pendant le siège de Paris en 1871, il a dû probablement manger de peu pendant un an. 

29. Y a-t-il une histoire qui se transmet sur cet ancêtre ? Est-elle vraie ? 

Je n'ai pas d'histoire concernant cet ancêtre. 

30. Comment a-t-elle participé à la vie de la communauté (membre du conseil municipal, cahier de doléances, sage-femme ...) ? 

En 1879, il recueille au sein de sa boulangerie du 16e arrondissement de Paris les messages de condoléances pour l'Impératrice Eugénie après la mort du Prince Impérial. 

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