jeudi 31 mars 2022

Biographie : Léonard BOULESTEIX

 Léonard BOULESTEIX

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Élisabeth BOULESTEIX

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Jean DESVEAUX

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Pierre DESVEAUX

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Baptiste DESVEAUX

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Mon grand-père

1. Est-ce que j'ai toutes les informations sur sa naissance ? Son baptême ? Qui étaient ses parrain et marraine ?

(source : Archives départementales de la Charente - 3 E 102/1 - vue 129/441)

Léonard BOULESTEIX est baptisé le 2 août 1758 dans l'église Notre-Dame-et-Saint-Pierre de Cherves-Châtelars (Charente). 

(source : 2Passage, Eglise de Cherves-Chatelars (Charente) - France - Europe, 2005)

Ses parrain et marraine sont :

  • N. CHABANNES
  • Isabelle BLANCHIER

2. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son mariage ? Qui était présent ? Liens de parenté ?

Il se marie le 20 février 1786 dans l'église Saint-Pierre-ès-Liens de Lésignac-Durand (Charente) avec Marguerite LAFOND, fille de défunt Jean LAFOND et de Marguerite GROS. Il est âgé de 27 ans et sa future épouse est âgée d'environ 18 ans. Le mariage est célébré par Maître DUPIN de BESSAC, curé de la paroisse, qui célèbre la messe à cette occasion.  

Signature de l'acte de mariage (source : Archives départementales de la Charente - 3 E 194/1 - vue 388/413)

Les témoins du mariage sont :

  • Pierre BOULESTEIX, père de l'époux
  • Pierre BOULESTEIX, frère de l'époux
  • Jean FIN
  • Sébastien FOURGEAUD

Après la mort de sa première femme, il se marie le 11 février 1790 dans l'église Saint-Maixent de Vitrac-Saint-Vincent (Charente) avec Catherine VEYRET (mon ancêtre), fille de Pierre VEYRET-CHEILLOT, et de Jeanne GOUNIN. Il est âgé de 31 ans et sa future épouse est âgée de 23 ans. Le mariage est célébré par Maître THEVET de LACROIS, prieur curé de la paroisse. 

Signature de l'acte de mariage (source : Archives départementales de la Charente - 3 E 455/1 - vue 447/481)
Les témoins du mariage sont :

  • Jean CHABANNE, beau-frère de l'époux
  • Pierre VEYRET-CHEILLOT, père de l'épouse
  • Antoine PRACHET, oncle de l'épouse
  • Jean DEMONAI

3. Comment s'est déroulé le mariage ?

Une messe est célébrée pour son premier mariage. 

Pour le second mariage, une dispense de deux bans est obtenue le 10 février 1790 par LAMBERT, vicaire-général d'Angoulême (Charente). 

4. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son décès ? Qui était présent ? Où a eu lieu l'enterrement ?

 

(source : Archives départementales de la Charente - 3 E 102/2 - vue 272/349)

Il meurt le 3 thermidor an VIII (22 juillet 1800) à 6h à Cherves-Châtelars (Charente) âgé de 41 ans. Le décès est déclaré le lendemain à Jean VEYRET "Fils Aîné", adjoint au maire de la commune, par :

  • Jean FORT, cultivateur à Montauvet à Cherves-Châtelars (Charente), cousin du défunt
  • Jean de MONCUT, maréchal à Chez Bonneau à Châtelars-la-Rivière (Charente), parent par alliance du défunt

Il a probablement été enterré dans cette même commune. 

5. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son passé militaire ?

Je n'ai pas d'informations à ce sujet. 

6. Est-ce que je peux trouver des informations sur lui dans la presse ?

Non.

7. Quels évènements historiques a-t-il connus ?

Il naît sous le règne de Louis XV, roi de France et de Navarre, se marie sous le règne de Louis XVI, roi de France et de Navarre, et meurt sous le Consulat. 

8. Quelle était son instruction ?

Signature de Léonard BOULESTEIX

Il était parfaitement lettré puisqu'il était syndic de sa paroisse sous l'ancien régime, gouverneur du fier de Châtelars, puis secrétaire greffier de sa commune après la Révolution. 

9. Dans quel environnement géographique évoluait-il ?

Il vit à Cherves-Châtelars (Charente) toute sa vie, commune qui compte alors environ 1000 habitans. Il habite des adresses successives :

  • Chevalerie
  • Château du Châtelars
  • Étamenat

(source : Archives départementales de la Charente - 11 Fi 96/3)

10. S'est-il beaucoup déplacé dans sa vie ?

Il se rend à Lésignac-Durand (Charente) et Vitrac-Saint-Vincent (Charente) au cours de sa vie.

11. Comment se déplaçait-il ?

Il se déplaçait probablement en voiture à boeufs, son père étant laboureur à boeufs. 

12. Quel était son premier métier ? Comment en vivait-il ?

Son premier métier est collecteur perpétuel et syndic de la paroisse de Cherves-Châtelars (Charente). Le collecteur était élu au sein de paroisses fiscales pour établir la répartition de la taille et son recouvrement. Il était responsable sur ses biens propres du recouvrement intégral de l'impôt. Le syndic était un notable chargé de représenter, d'administrer et de défendre les intérêts d'une paroisse ou d'une communauté rurale. Il était élu par une assemblée des chefs de famille de la paroisse. "Sous le ministère de l'abbé Vigneron, le 30 janvier 1780 [...] on décida, vu le mauvais état de la chaire de l'église, d'en faire faire une autre, comme aussi de réparer le baudrier de la cloche ; on vota une somme de 150 livres tournois, à percevoir par le syndic de la fabrique, sur les possesseurs de biens dans ladite paroisse ; et Léonard Boulesteix fut nommé collecteur, pour recueillir cette somme."(F. JACQUES, Cherves-Châtelars : Porte du Limousin, Ruffec, Picat, 1913, p. 20)

13. Quels étaient ses autres métiers ? Comment en vivait-il ?

Il est également régisseur, gouverneur et administrateur du fief de Châtelars pour Élisabeth de VERDILLAC. "Le 8 janvier 1788, Elisabeth de Verdillac, veuve Bastier du Temple, demeurant au Logis de Châtelars, constitua pour son procureur Léonard Boulesteix, marchand, demeurant à Chevalerie, pour régir, gouverneur et administrer le fief de Châtelars avec les métairies qui en dépendent, moulin, forge et généralement tous les domaines qui lui appartiennent et qui peuvent former le fief de Châtelars." (ibid., p. 68).

Le 7 février 1790, "Léonard Boulesteix, demeurant au logis de Châtelars, fut nommé secrétaire-greffier de la municipalité, à l'unanimité des suffrages". (ibid., p. 111)

Il est ensuite successivement qualifié de marchand, agriculteur et cultivateur. Il est également adjoint au maire de Cherves-Châtelars (Charente).

14. Comment apparaît-il dans les recensements ?

Les recensements n'existaient pas à son époque. 

15. Quel était le parler de sa région ?

On y parlait le limousin, qui est un dialecte occitan.

16. Combien a-t-il eu d'enfants ?

Il a eu quatre enfants avec sa seconde épouse Catherine VEYRET :

  • Pierre dit François, laboureur, caporal, cultivateur et propriétaire, né le 18 janvier 1791 à Châtelars-la-Rivière (Charente)
  • Élisabeth (mon ancêtre), propriétaire et cultivatrice, née le 2e jour complémentaire an II (18 septembre 1794) au Château du Châtelars à Châtelars-la-Rivière (Charente)
  • Jacques Toussaint, propriétaire et cultivateur, né le 11 brumaire an VI (1er novembre 1797) à Étamenat à Cherves-Châtelars (Charente)
  • Jeanne, femme d'un cultivateur, née le 20 thermidor an VII (7 août 1799) à Étamenat à Cherves-Châtelars (Charente)

17. A-t-il assisté au mariage de ses enfants ?

Il meurt avant le mariage de ses enfants.

18. Que signifie son nom de famille ?

"Ce nom originaire du Limousin désignerait, comme le patronyme Balestier, un fabricant ou un marchand d'arbalètes. Il vient de l'occitan balesta, arbalète, lui-même issu du latin ballista." (source : Marie-Odile MERGNAC, Les noms de famille en Charente, Paris, Archives & Culture, 2009, p. 52)

19. Qui était son père ?

Son père était Pierre BOULESTEIX, marchand et laboureur à boeufs.

20. Qui était sa mère ?

Sa mère était Élisabeth dite Isabelle BRISSAUD. 

21. Quelle était sa fratrie ?

Il est le deuxième d'une fratrie de huit enfants :

  • Jean, marchand et cultivateur à Chevalerie à Cherves-Châtelars (Charente)
  • Pierre, mort à 2 jours à Cherves-Châtelars (Charente)
  • Pierre, mort à 2 mois à Cherves-Châtelars (Charente)
  • Pierre, marchand, syndic et cultivateur à Chevalerie à Cherves-Châtelars (Charente)
  • Léonarde, femme d'un laboureur à boeufs à La Gerverie à Mazières (Charente)
  • Jean, mort à 10 ans à Cherves-Châtelars (Charente)
  • Jeanne, femme d'un marchand et cultivateur à Montazaud à Suris (Charente)

22. Avait-il des relations avec les autres membres de sa famille ?

Il a des relations avec ses cousins FORT et de MONCUT. 

23. Pouvez-vous retracer sa généalogie sur quatre générations ?

(source : Heredis 2021)

Je ne peux pas remonter toutes sa branches car les Archives de la Charente sont incomplètes, mais tous ses ancêtres que je trouve sont originaires de la Charente. Ils sont marchands, fabriciens, laboureurs à boeufs et notaire royal.Seul son grand-père Jean BOULESTEIX et probablement son arrière-grand-père Gabriel BARRUSSEAU (au regard de sa profession) sont lettrés. 

24. Quelle était sa religion ?

Il était catholique. 

25. Votre ancêtre chez le notaire.

Les 21 et 22 nivôse an IV, Léonard BOULESTEIX acquiert, devant Maître DUPUY, les domaines nobles du Petit-Moulin à Cherves-Châtelars, saisis comme Biens Nationaux par le Directoire du District de La Rochefoucauld (Haute-Vienne). Ces biens appartenaient précédemment à la famille de MASCUREAU. Voici la description de ces biens :


(ibid., pp. 61-62)

Le 22 nivôse an IV, il afferme pour 300 livres tournois tous ces biens, à l'exception de la grande du Treuil et des chambres de gauche au premier étage de la maison. 

26. Y a-t-il une histoire qui se transmet sur cet ancêtre ? Est-elle vraie ?

Je n'ai pas d'anecdote à son sujet. 

27. Comment a-t-il participé à la vie de la communauté ?

Le 8 mars 1789, il participe à l'assemblée chargée de rédiger les cahiers de doléances pour Cherves-Châtelars (Charente) rédigés par Maître Jacques VEYRET-DUCLUZEAU aux côtés de : Maître Joseph VEYRET, Seigneur de Barufaud, avocat, Maître Simon Pierre de VILLEMANDY de LAMÉNIERE, médecin, Pierre DETRÉE, Sieur Pierre BARUSSAUD, Pierre BOULESTEIX (le père de Léonard, mon ancêtre) et Pierre BOULESTEIX (le frère de Léonard), Étienne BOUTANT, François SOURDET, Jean FORT, Pierre CHABAUD, Jean BOURGOUIN, Bastien FORGEAU, Léonard PAYRAUD, Simon CROSLAND et Jean DEMOUTOUX. On peut voir sa signature en bas à gauche du document.

Signatures de l'assemblée (source : Archives départementales de la Charente - 142 B 23 - vue 2/3)

Voici la liste des plaintes et doléances remises par les habitants de Cherves-Châtelars (Charente) auxquelles participe mon ancêtre :

  1. La province d'Angoumois est une des provinces la plus chargée d'impositions du Royaume, et la présente paroisse de Cherves en souffre de proportion Exorbitante, elle ne produit que bien peu de grains, la majeure partie des terres est en friche, fort éloignée de Limoges, et d'Angoulême, sans avoir aucun chemin pratiquable, se trouve privée de tout commerce, et par consequent encore surchargée des paroisses qui avoisines les villes et grands chemins.
  2. qu'il est interessant, pour le tier Etat, que le clergé, et messieurs les nobles soient imposés comme les autres sujets de Sa Majesté, à raison des biens et revenus qu'ils possèdent sans aucune distinction de privileges pécuniaires.
  3. qu'il se fit une egalle repartition d'impôt par un seul rolle sur tous les biens, et la taille à imposer sur les biens de messieurs les privilegiés seroit sous peu de tems, plus que suffisante pour acquitter les dettes de l'Etat.
  4. qu'il ne fut etablit aucun impôt, que du consentement de la nation assemblée, que chaque année les ministres publiassent leurs comptes et qu'en cas de mauvaises administration, le parlement de Paris, fut autorisé à en demander raison.
  5. qu'il seroit interressant de supprimer le droit de franc-fiefs.
  6. qu'il est avantageux pour le public, que les justice seigneurialles soient conservées, ce seroit une injustice à messieurs les propriétaires de les depouiller, d'un droit patrimonial, et aux justiciables d'aller plaider or de leurs jurisdictions, auxquelles jurisdictions il seroit avantageux pour le public, qu'il fut attribué la connoissance des affaires des elections, pour aller par appel, directement aux présidiaux et que l'attribution des affaires, qu'on avoit accordée aux baillages fut accordée aux présidiaux et que les appellations des premiers juges fussent portées directement aux présidiaux.
  7. qu'il seroit aussy fort avantageux, que les droits de controlle des mariages, et d'echanges fussent diminués, et les commis des aides supprimés
  8. il est de la plus grande importance, pour les sujets de Sa Majesté, qu'a l'assemblée des Etats généraux, il y soit delibéré par tête et non par ordre. On ne deduira pas ici les moyens on espere que messieurs les députés du tiers Etat, tout à cet egard qu'a tous autres, représenteront, proposeront, aviseront, et consentiront tout ce qui peut concerner les besoins de l'Etat, la Reforme des abus et le bien de tous les sujets de Sa Majesté.
 
Signatures des doléances (source : Archives départementales de la Charente - 142 B 23 - vue 2/3)



mardi 29 mars 2022

Biographie : Marguerite DESVEAUX

 Marguerite DESVEAUX

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Pierre DESVEAUX

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Jean DESVEAUX

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Pierre DESVEAUX

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Baptiste DESVEAUX

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Mon grand-père

1. Est-ce que j'ai toutes les informations sur sa naissance ? Son baptême ? Qui étaient ses parrain et marraine ?

(source : Archives départementales de la Charente - 3 E 229/1 - vue 95/328)

Marguerite DESVEAUX est née le 15 novembre 1762 au Village des Percoutières à Mazerolles (Charente). 

(source : clochers.org)

Elle est baptisée le lendemain dans l'église Notre-Dame de cette commune par Maître DESBOEUFS, curé de la paroisse. Ses parrain et marraine sont :

  • Simon JUDDE
  • Marguerite de LIVERTOUX

2. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son mariage ? Qui était témoin ? Liens de parenté ?

Elle se marie le 20 février 1781 dans l'église Notre-Dame de Mazerolles (Charente) avec Léonard DEVAUD, laboureur, fils de défunt Pierre DEVOS, laboureur, et de Radegonde JUGE. Elle est âgée de 18 ans et son futur époux est âgé de 24 ans. Le mariage est célébré par Maître PENOT, curé de la paroisse.

Signatures de l'acte de mariage (source : Archives départementales de la Charente - 3 E 229/1 - vue 208/328)

Les témoins du mariage sont :

  • Pierre DUMAS, laboureur à Mazerolles (Charente)
  • Jean BALAU, laboureur au Village des Mas à Saint-Adjutory (Charente)
  • Emery BRUNET, cercleur au Village de Labrousse à Orgedeuil (Charente)
  • Jean DUBOURNAIS, sacristain à Mazerolles (Charente)

Après la mort de son premier époux, elle se marie le 11 pluviôse an XII (1er février 1804) à Vitrac-Saint-Vincent (Charente) avec Jean SAULNIER, agriculteur, veuf d'Élisabeth FORT, fils des défunts Jean SAULNIER et d'Isabelle BLANCHIER. Elle est âgée de 41 ans et son futur époux est âgé de 37 ans. Le mariage est célébré par Charles MENUT-LATOUNE, maire de la commune. 

(source : Archives départementales de la Charente - 3 E 455/3 - vue 59/294)

Les témoins du mariage sont :

  • Pierre FORT, agriculteur au Village de la Coucoussie à Cherves-Châtelars (Charente), oncle par alliance de l'époux
  • Antoine GRENET, agriculteur au Maine du Beau à Roumazières-Loubert (Charente), beau-frère de l'époux
  • Pierre BRUN, propriétaire à La Ménardie à Yvrac-et-Malleyrand (Charente), cousin de l'épouse
  • Jean FAURE, maire de Saint-Adjutory (Charente), ami de l'épouse

3. Comment s'est déroulé le mariage ?

Pour son premier mariage, il s'agit d'un triple mariage, réalisé en commun avec Pierre DUMAS, laboureur et Anne GOUGEON, ainsi que Jean DUMAS, laboureur, et Léonarde ROUDEAU.

4. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son décès ? Qui était présent ? Où a eu lieu l'enterrement ?

(source : Archives départementales de la Charente - 3 E 455/6 - vue 107/453)

Elle meurt le 6 septembre 1835 à 23h au Village du Petit Jauniat à Vitrac-Saint-Vincent (Charente) âgée de 72 ans. Son décès est déclaré le lendemain à Jacques Philippe DESBORDES, maire de la commune, par : 

  • Pierre DESVEAUX, propriétaire, fils de la défunte
  • Léonard RIPPE, cultivateur
  • Pierre LINLEAUD, cultivateur

Tous les trois sont domiciliés au Village du Petit Jauniat à Vitrac-Saint-Vincent (Charente). 

5. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son passé militaire ?

Les femmes ne participaient pas à l'armée.

6. Est-ce que je peux trouver des informations sur elle dans la presse ?

Non. 

7. Quels évènements historiques a-t-elle connus ?   

Elle naît sous le règne de Louis XV, roi de France et de Navarre, se marie une première fois sous le règne de Louis XVI, roi de France et de Navarre, puis une seconde fois sous le Consulat, et meurt sous le règne de Louis-Philippe Ier, roi des Français. 

8. Quelle était son instruction ?

Elle était illettrée. 

9. Dans quel environnement géographique évoluait-elle ?

(source : Archives départementales de la Charente - 3P)
 

Elle naît et grandit au Village des Percoutières à Mazerolles (Charente), commune d'environ 700 habitants à son époque. À partir de son premier mariage, elle vit au Village du Petit Jauniat à Vitrac-Saint-Vincent (Charente), commune d'environ 1000 habitants. 

(source : Heredis 2021)

10. S'est-elle beaucoup déplacée dans sa vie ?

Elle se rend à Saint-Adjutory (Charente) pour le baptême d'un neveu et à Lésignac-Durand (Charente) pour le mariage de son fils. 

11. Comment se déplaçait-elle ?

Elle se déplaçait probablement en voiture à boeufs. 

12. Quel était son premier métier ? Comment en vivait-elle ?

Je ne lui connais aucune profession déclarée. 

13. Quels étaient ses autres métiers ? Comment en vivait-elle ?

Idem. 

14. Comment apparaît-elle dans les recensements ?

Les recensements n'existaient pas à son époque. 

15. Quel était le parler de sa région ?

On y parlait le limousin, qui est un dialecte occitan.

16. Combien a-t-elle eu d'enfants ?

Elle a eu un fils unique avec son mari Léonard DEVAUD :

  • Pierre, propriétaire, agriculteur, adjoint au maire de Vitrac-Saint-Vincent, cultivateur, né le 26 nivôse an II (15 janvier 1794) à Vitrac-Saint-Vincent (Charente)

17. A-t-elle assisté au mariage de ses enfants ?

Le 12 mai 1813 à Lésignac-Durand (Charente), elle assiste au mariage de son fils Pierre avec Élisabeth BOULESTEIX. 

18. Que signifie son nom de famille ?

Selon Filae, DESVEAUX est un sobriquet, c'est un dérivé de "val". L'origine de ce nom est latine son étymologie vient de valle/vallis : la vallée.
 
19. Qui était son père ?
 
Son père était Pierre dit Jean DESVEAUX, laboureur. 

20. Qui était sa mère ?

Sa mère était Marie TRAPATEAUD.

21. Quelle était sa fratrie ?

Elle est la troisième d'une fratrie de quatre enfants :
  • Élisabeth, femme d'un tonnelier et laboureur au Village des Percoutières à Mazerolles (Charente)
  • Marguerite, morte à 3 ans au Village des Percoutières à Mazerolles (Charente)
  • François, mort à 7 ans à Mazerolles (Charente)

22. Avait-elle des relations avec les autres membres de sa famille ?

Elle a des liens avec sa soeur Élisabeth, son beau-frère Isaac FONCHIN et son cousin germain Pierre BRUN. 

23. Pouvez-vous retracer sa généalogie sur quatre générations ?

(source : Heredis 2021)

 Les archives de Charente étant lacunaires, je ne peux remonter que jusqu'à ses grands-parents. Tous ses ancêtres sont illettrés et originaires de Charente. Son père était laboureur.

24. Quelle était sa religion ?

Elle était catholique. 

25. Votre ancêtre chez le notaire. 

Je ne lui connais pas d'acte notarié. 

27. Y a-t-il une histoire qui se transmet sur cette ancêtre ? Est-elle vraie ?

Je n'ai pas d'anecdote à son sujet. 

28. Comment a-t-elle participé à la vie de la communauté ?

Je n'ai pas d'informations à ce sujet, mais ses deux maris participent à la rédaction des cahiers de doléances en 1789.


lundi 28 mars 2022

Biographie : Léonard DEVAUD

 Léonard DEVAUD

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Pierre DESVEAUX

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Jean DESVEAUX

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Pierre DESVEAUX

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Baptiste DESVEAUX

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Mon grand-père

1. Est-ce que j'ai toutes les informations sur sa naissance ? Son baptême ? Qui étaient ses parrain et marraine ?

(source : Archives départementales de la Charente - 3 E 455/1 - vue 149/481)

Léonard DEVAUD est né le 24 mars 1756 au Village du Petit Jauniat à Vitrac-Saint-Vincent (Charente). 

(source : Jack ma, église de Vitrac-St-Vincent, Charente, France, 2010)

Il est baptisé le même jour dans l'église Saint-Maixent par Maître THEVET, vicaire de la paroisse.Ses parrain et marraine sont :

  • Léonard FOVOS
  • Catherine BOST

2. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son mariage ? Qui était témoin ? Liens de parenté ?

(source : clochers.org)

Il se marie le 20 février 1781 dans l'église Notre-Dame de Mazerolles (Charente) avec Marguerite DESVEAUX, fille de Pierre DESVEAUX, laboureur, et de Marie TRAPATEAUD. Il est âgé de 24 ans et sa future épouse est âgée de 18 ans. Le mariage est célébré par Maître PENOT, curé de la paroisse. 

Signatures de l'acte de mariage (source : Archives départementales de la Charente - 3 E 229/1 - vue 208/328)

Les témoins du mariage sont :

  • Pierre DUMAS, laboureur à Mazerolles (Charente)
  • Jean BALAU, laboureur au Village des Mas à Saint-Adjutory (Charente)
  • Emery BRUNET, cercleur au Village de Labrousse à Orgedeuil (Charente)
  • Jean DUBOURNAIS, sacristain à Mazerolles (Charente)

3. Comment s'est déroulé le mariage ?

Il s'agit d'un triple mariage, réalisé en commun avec Pierre DUMAS, laboureur et Anne GOUGEON, ainsi que Jean DUMAS, laboureur, et Léonarde ROUDEAU. 

4. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son décès ? Qui était présent ? Où a eu lieu l'enterrement ?

(source : Archives départementales de la Charente - 3 E 455/2 - vue 208/283)

Il meurt le 5 fructidor an VIII (23 août 1800) au Village du Petit Jauniat à Vitrac-Saint-Vincent (Charente) âgé de 44 ans. Le décès est déclaré le lendemain à l'adjoint au maire de la commune par : 

  • Léonard LA BRUGERE, demeurant au Village de Puimeau à Saint-Adjutory (Charente)
  • Léonard LABREGERES, demeurant à la Maison Neuve à Vitrac-Saint-Vincent (Charente), neveu du défunt
  • Joseph ARLIX, demeurant au Roule au Lindois (Charente), neveu par alliance du défunt

 Il a probablement été inhumé dans cette commune. 

5. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son passé militaire ?

Les matricules de son époque ne sont pas numérisés.

6. Est-ce que je peux trouver des informations sur lui dans la presse ?

Non. 

7. Quels évènements historiques a-t-il connus ?

Il naît sous le règne de Louis XV, roi de France et de Navarre, se marie sous le règne de Louis XVI, roi de France et de Navarre, et meurt sous le Consulat. Il participe à la rédaction des cahiers de doléance de son village. 

8. Quelle était son instruction ?

Il était illettré.

9. Dans quel environnement géographique évoluait-il ?

(source : Archives départementales de la Charente - 3P)

Il vit au Village du Petit Jauniat à Vitrac-Saint-Vincent (Charente), village qui est quasi intégralement possédé par sa famille. La commune compte un peu plus de 1000 habitants à son époque. 

10. S'est-il beaucoup déplacé dans sa vie ?

Il se déplace à Yvrac-et-Malleyrand (Charente) pour le mariage d'un de ses neveux, mais je ne lui connais pas d'autres déplacements.

11. Comment se déplaçait-il ?

Il se déplaçait probablement en voiture à boeufs. 

12. Quel était son premier métier ? Comment en vivait-il ?

Il était laboureur, ce qui signifie qu'il possédait des corps de ferme, des animaux et des outils, et employait des travailleurs agricoles. Sa famille élevait des boeufs et possédait des châtaigneraies. 

13. Quels étaient ses autres métiers ? Comment en vivait-il ?

Il est également qualifié de cultivateur. 

14. Comment apparaît-il dans les recensements ?

Les recensements n'existaient pas à son époque. 

15. Quel était le parler de sa région ?

On y parlait le limousin, qui est un dialecte occitan.

16. Combien a-t-il eu d'enfants ?

Il a eu un fils unique avec sa femme Marguerite DESVEAUX :

  • Pierre, propriétaire, agriculteur, adjoint au maire de Vitrac-Saint-Vincent, cultivateur, né le 26 nivôse an II (15 janvier 1794) à Vitrac-Saint-Vincent (Charente)

17. A-t-il assisté au mariage de ses enfants ?

Il est mort avant le mariage de son fils. 

18. Que signifie son nom de famille ?

Selon Filae, DESVEAUX est un sobriquet, c'est un dérivé de "val". L'origine de ce nom est latine son étymologie vient de valle/vallis : la vallée.
 
19. Qui était son père ?
 
Son père était Pierre DEVOS, laboureur.

20. Qui était sa mère ?

Sa mère était Radegonde JUGE. 

21. Quelle était sa fratrie ?

Les archives sont lacunaires, mais d'après ce que j'ai trouvé, il serait le cinquième d'une fratrie de six enfants :
  • Marguerite, morte à 2 ans à Vitrac-Saint-Vincent (Charente)
  • Marie, morte à 14 ans au Village du Petit Jauniat à Vitrac-Saint-Vincent (Charente)
  • Jean, laboureur au Village du Petit Jauniat à Vitrac-Saint-Vincent (Charente)
  • Marguerite, femme d'un charpentier et laboureur au Village de Puimeau à Saint-Adjutory (Charente)
  • Radegonde, morte à 2 ans au Petit Jauniat à Vitrac-Saint-Vincent (Charente)

22. Avait-il des relations avec les autres membres de sa famille ? 

Il a des liens avec ses frère et soeur Jean et Marguerite et avec leurs enfants. 

23. Pouvez-vous retracer sa généalogie sur quatre générations ?

(source : Heredis 2021)
 
Les archives départementales de la Charente étant encore très lacunaires en ligne, je ne peux pas remonter mes recherches au-dessus de ses parents. Ils sont tous deux illettrés, originaires de la Charente et son père est laboureur. 

24. Quelle était sa religion ?

Il était catholique. 

25. Votre ancêtre chez le notaire. 

Je ne lui connais pas d'acte notarié. 

27. Y a-t-il une histoire qui se transmet sur cet ancêtre ? Est-elle vraie ?

Je n'ai pas d'anecdote à son sujet. 

28. Comment a-t-il participé à la vie de la communauté ?

Il participe aux cahiers de doléance de Vitrac-Saint-Vincent (Charente) en 1789. 

Signatures du procès verbal d'assemblée du 6 mars 1789 (source : Archives départementales de la Charente - AD 86 C 865 - vue 2/2)

Le 6 mars 1789, il se joint "en lassemblée convoquée au sont de la cloche a la maniere accoutumée" devant Jean DEPRECIGOU, notaire royal et juge sénéchal de la châtellenie de Vitrac. Il y rejoint Maître Jacques DEPREVEUS, bourgeois et syndic de la communauté, Charles MENU, Sieur de Latoune, avocat à la Cour, le Sieur Pierre BERNARD, bourgeois, Jean REFFAUT de la JOURDAME, Pierre VEYRET, Sieur de Cheliot (mon ancêtre), Jean DEPRECIGOU, notaire royal, Jacques MASSAT, Pierre CROUZI, Michel DEMANNE, Pierre MICHELLET, meunier, Jean MADIGOU, laboureur, Léonard de LA BRUGIERE, Jean SAULNIER, Jean DESFORGES, Pierre DESBORDE "L'aîné", François et Jean CHARBAUX, Pierre VEYRET, notaire royal, Jean ANDRÉ, le Sieur Antoine GUERY, bourgeois, et Jean ROBY, sergent. 

Cette assemblée charge Isaac PELLETAUT, notaire en ce siège et receveur des domaines, et Pierre VEYRET, notaire royal, d'aller porter leurs doléances à Civray (Vienne) devant Monsieur le Lieutenant-Général de Civray pour "remonter, aviser et consentir tout ce qui peu conserner les besoins de létat, la réforme des abus, l'établissement d'un ordre fixe et durable dans toutes les parties de l'administration, la prosperité général du royaume et le bien de tous et chacun des sujets de Sa Majesté".
 
Voici le résumé de leurs doléances établies le 27 avril 1789 : les habitants déclarent avoir payé la grande taille jusqu'en 1787 "suivant les privileges qui avoient été acordés par le Roy Jean, en mil trois Cens Cinquante quatre, Cinq sols de feu et Cinq sol de gué au Chateau de Civray, Comme forteresse, La Captation, Le Vingtieme et impos sur les vins". Ils déclarent que "Laditte paroisse est dans un climat très froy humide ; acotique, Dont partie ne peut être Cultivé et que celle qui est en culture ne produit que très peu, en ce que chaque boisseau de semence ne donne que de Trois ; vu et encore que la nature qu'il produit n'est pas des meilleure il ce ramasse quelque chataignes, celle d'année est sujete à pouriture et ne fournys datements que pendant environ deux à trois mois ; que les devoirs seigneuriaux y sont très chers y ayant eu beaucoup de terrain dont les revenu ne peu sufire pour payer la rente, raison qui les engage a dire que sils sont continués à être imposés ; comme ils lont été, en mil sept cens quatre vingt sept et mil sept cent quatre vingt huit, il se trouvera parmis leur communauté qui seront obligés d'abandonner leurs possessions au profit des seigneurs, moyenant leur rente".
 
Il y a donc, comme partout en France à l'époque, une protestation contre l'impôt. "Ils observent quils ne connaissent rien de plus a propos pour le soulagement général que de trouver un moyen pour que chaque individu aye une part egalle et proportionnée sans quil y aye aucun égard aux privilege de la noblesse ny du clergé". En tant qu'assemblée du tiers-état, ils demandent donc :
  1. "que les deputés du tier Etat, aux Etats generaux soient choisis parmis cet ordre
  2. que les chois d'iceux ne soit fait que par son ordre, pour que les sufrages soient plus libres
  3. que lors de la tenue des Etats generaux ils tiennent leurs deliberations à part ; pour que les deux premiers ordres nayent aucune influance, ce qu'ils tentent et tenteront toujour ;
  4. qu'il ne soufrent point qu'on vôte, par ordre, mais seulement par têtée, et qu'ils concluent à une tenue des Etat généraux, tous les cinq ans
  5. qu'ils ne socupent de la partie des finances, qu'apres avoir absolument terminé l'abolission de tous les privileges de Messieurs les gentilshommes, et du clergé, et avoir fait entrer ces deux ordres dans letat de citoyen pour etre interessés a la prosperité et soutient commun de la liberté
  6. qu'ils reforment les loix ou au moins les eclaircissent de maniere que le commentateur en voulant les rendre facilles, ne les rende pas contradictoire, il serait même a soûhaiter s'il est possible qu'il ny en eû qu'une seule, dans toute letendue du Royaume
  7. qu'on refonde en entier toutes la procedure, et quon la simplifie autant que faire ce poura
  8. quon suprime toutes les justices subalternes
  9. qu'en leur lieu et place les paroissiens ce nomment un juge de paix, tribunal qui sera choisit dans la classe des sitoyens les plus eclairés et reconnus avoir plus de probité, qu'il sera cependant libre de renouveller ou continuer tous les trois ans
  10. que toutes les vingt paroisses, il y aye de petites sénéchaussée, 
  11. que les officiers du baliage soient même choisis par les Etats du baliage tous les cinq ans ; et jugeronts sur toute sorte de matière, ne seront tenus de payer aucunes finance ny frais de receptions ; qu'au moyen de cette création, on suprime tous les autres juges et que connetablie, maitrise, ellection, et bureau des finances, qu'en a la cassation des sentences, des baliages, la connoissance en soit seulement reservée aux parlements
  12. qu'on suprime en entier dans l'intérieur du Royaume tous les commis de gabelle, doûanne, trelle ; et autres
  13. qu'il ny aye qu'un seul et même impots sur un même rôle, 
  14. que dans chaque paroisse, l'on y etablisse d'eux ellus ou un commissaire qui sera chargé de veiller tous les mois a la perception de cet impots, qu'il fera passer directement à un receveur provincial etably a cet effet ; qui le portera dans le Tresord de Sa Majesté ;
  15. quil y aye un tarif fixe de controlle et de franc fief permanant dont la recepte soit confiée aux receveurs des provinces, avec apointement fixe
  16. le reintegrement du Tier état dans toutes les charges honnorables de létat
  17. qu'il soit seulement reservé à l'intendant de mêtre en execusion les ordre et reglement de Sa Majesté
  18. le renbourcement de toute les charges fiscalles
  19. que il ne sera fait aucuns enprunts ny à la nation sans le consentement des Etats généraux asesmblés 
  20. qu'il seroit interessant à chaque communauté de faire la repartission de ses impositions ; comme de trouver un moyen à faire rentrer les fonds dans la forme la moin dispendieuse ;"
 On remarque que, même dans un petit village de Charente, l'élite éclairée de la communauté est tout à fait au courant des évènements du royaume, de la philosophie, et aspire à plus d'égalité entre les citoyens.

Biographie : Anne GORGEON

 Anne GORGEON

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Françoise LAUBIER

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Hélène Louise LAUBIER

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Juliette Berthe LECAS

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Ma grand-mère

1. Est-ce que j'ai toutes les informations sur sa naissance ? Son baptême ? Qui sont ses parrain et marraine ? 

(source : Archives départementales du Cher - 3E 474 - vue 140/241)

Anne GORGEON est née le 11 messidor an VII (29 juin 1799) Rue de Mouzaine à Châteauneuf-sur-Cher (Cher). Sa naissance est déclarée le lendemain à Edmé NEIRET, agent municipal de la commune, par son père, Sylvain GORGEON, tisserand. Je ne sais pas qui sont ses parrain et marraine, mais les témoins de sa naissance sont :

  • Roch BERNARD, tisserand à Châteauneuf-sur-Cher (Cher)
  • Anne BOURDEAU, demeurante à Saint-Baudel (Cher), tante de l'enfant

 Elle est présentée par Marguerite LAURENT, sage-femme à Châteauneuf-sur-Cher (Cher).

2. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son mariage ? Qui était témoin ? Liens de parenté ?

Elle se marie le 18 novembre 1818 à Châteauneuf-sur-Cher (Cher) avec Nicolas PICOT, tisserand, fils de défunt Sylvain dit Lazare PICOT et de Barbe dite Élisabeth MONICAULT. Elle est âgée de 29 ans et son futur époux est âgé de 22 ans. Le mariage est célébré par Gilbert DUBOIS, maire de la commune. 

Signatures de l'acte de mariage (source : Archives départementales du Cher - 3E 3054 - vue 64/223)

Les témoins du mariage sont :

  • Joseph MONICAULT, vigneron à Châteauneuf-sur-Cher (Cher)
  • Antoine LAMBOURG, laboureur à Chavannes (Cher)
  • Mathieu POITRONAT, vigneron à Châteauneuf-sur-Cher (Cher), beau-frère de l'épouse
  • Roch BERNARD, tisserand à Châteauneuf-sur-Cher (Cher), cousin de l'épouse

3. Comment s'est déroulé le mariage ?

Le mariage se déroule en présence des parents de l'épouse et de la mère de l'époux.

4. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son décès ? Qui était présent ? Où a eu lieu l'enterrement ?

 

Elle meurt le 4 juin 1856 à 2h à Châteauneuf-sur-Cher (Cher) âgée de 56 ans. Son décès est déclaré cinq heures plus tard à Jean François Hazaël HERVET, maire de la commune, par :

  • Jacques NICOLLE, journalier
  • Mathieu POITRONAT, vigneron, beau-frère de la défunte

Tous deux sont domiciliés à Châteauneuf-sur-Cher (Cher) où elle a probablement été enterrée. 

5. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son passé militaire ?

Les femmes ne participaient pas à l'armée. 

6. Est-ce que je peux trouver des informations sur elle dans la presse ?

Non. 

7. Quels évènements historiques a-t-elle connus ?

Elle naît sous le Directoire, se marie sous le règne de Louis XVIII, roi de France et de Navarre, et meurt sous le règne de Napoléon III, empereur des Français. 

8. Quelle était son instruction ?

Elle était illettrée. 

9. Dans quel environnement évoluait-elle ?

Elle vit à Châteauneuf-sur-Cher (Cher), Rue de Mouzaine. Durant sa vie, la commune passe de 1600 à 2600 habitants.

10. S'est-elle beaucoup déplacée dans sa vie ?

Je ne lui connais pas de déplacement hors de cette commune. 

11. Comment se déplaçait-elle ?

Elle se déplaçait probablement à pied. 

12. Quel était son premier métier ? Comment en vivait-elle ?

Elle est couturière, au moment de son mariage, ce qui signifie qu'elle confectionne des vêtements. 

13. Quels étaient ses autres métiers ? Comment en vivait-elle ?

Je ne lui connais pas d'autres métiers. 

14. Comment apparaît-elle dans les recensements ?

(source : Archives départementales du Cher - 27J 0004 - vue 61/82)

Dans son premier recensement en 1836, je la retrouve à Châteauneuf-sur-Cher (Cher) avec son mari et leurs trois enfants Mathieu, Françoise et Vincent. 

15. Quel était le parler de sa région ?

On y parlait le berrichon. 

16. Combien a-t-elle eu d'enfants ?

Elle a eu trois enfants avec son mari Nicolas PICOT :

  • Mathieu, journalier et scieur de long, né le 18 octobre 1829 à Châteauneuf-sur-Cher (Cher)
  • Françoise (mon ancêtre), couturière, née le 20 octobre 1832 à Châteauneuf-sur-Cher (Cher)
  • Vincent, journalier et tisserand, né le 10 août 1835 à Châteauneuf-sur-Cher (Cher)

17. A-t-elle assisté au mariage de ses enfants ?

Le 18 avril 1854 à Châteauneuf-sur-Cher (Cher), elle assiste au mariage de son fils Mathieu avec Hélène LALANDE, lingère. 

18. Que signifie son nom de famille ?

D'après Filae, GORGEON est un diminutif de gorge, sobriquet désignant celui qui a une petite gorge. 

19. Qui était son père ?

Son père était Sylvain GORGEON, tisserand et vigneron. 

20. Qui était sa mère ?

Sa mère était Jeanne BOURDEAU, domestique. 

21. Quelle était sa fratrie ?

Elle est la deuxième d'une fratrie de sept enfants :

  • Victoire, morte à 7 mois à Châteauneuf-sur-Cher (Cher)
  • Marie, femme d'un vigneron à Châteauneuf-sur-Cher (Cher)
  • Jean Aubin, mort à 7 semaines à Châteauneuf-sur-Cher (Cher)
  • Hélène, morte à 5 ans à Châteauneuf-sur-Cher (Cher)
  • Jean Vincent, tisserand à Levet (Cher)
  • Jeanne, morte à 5 ans à Châteauneuf-sur-Cher (Cher)

22. Avait-elle des relations avec les membres de sa famille ?

Elle semble être en relation avec son beau-frère Mathieu POITRONAT (époux de sa soeur Marie). 

23. Pouvez-vous retracer sa généalogie sur quatre générations ?

(source : Heredis 2021)

Ses ancêtres sont originaires du Cher et de l'Indre et sont tous illettrés sauf son arrière-grand-père Pierre GORJON. Ils sont travailleurs du tissus (tisserands en toile, arsonnier), de la terre (vignerons, laboureurs, journaliers), de l'intendance (cellerier, cuisinière), de la santé (sage-femme), du bois (charpentier, sabotier) et domestiques. 

Son arrière-grand-père Gilbert BOURDEAU est même mentionné comme "mendiant" au moment de son décès. 

24. Quelle était sa religion ?

Elle était catholique. 

25. Votre ancêtre chez le notaire. 

Je ne lui connais pas d'acte notarié. 

27. Y a-t-il une histoire qui se transmet sur cette ancêtre ? Est-elle vraie ?

Je n'ai pas d'anecdote à son sujet. 

28. Comment a-t-elle participé à la vie de la communauté ?

Je n'ai pas d'informations à ce sujet.



dimanche 27 mars 2022

Biographie : Nicolas PICOT

 Nicolas PICOT

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Françoise LAUBIER

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Hélène Louise LAUBIER

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Juliette Berthe LECAS

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Ma grand-mère

1. Est-ce que j'ai toutes les informations sur sa naissance ? Son baptême ? Qui sont ses parrain et marraine ?


(source : Archives départementales du Cher - 3E 1708 - vues 210-211/261)

Nicolas PICOT est né le 9 février 1806 à 9h à Châteauneuf-sur-Cher (Cher). Sa naissance est déclarée le jour-même à l'adjoint au maire de la commune par son père Sylvain dit Lazare PICOT, tisserand. Je ne sais pas qui sont ses parrain et marraine, mais les deux témoins de sa naissance sont :

  • Sylvain GIRAULT, marchand
  • Jean CAVOIT, serrurier

Tous deux sont domiciliés à Châteauneuf-sur-Cher (Cher).

2. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son mariage ? Qui était témoin ? Liens de parenté ?

Il se marie le 18 novembre 1818 à Châteauneuf-sur-Cher (Cher) avec Anne GORGEON, couturière, fille de Sylvain GORGEON, tisserand, et de Jeanne BORDEAU. Il est âgé de 22 ans et sa future épouse est âgée de 29 ans. Le mariage est célébré par Gilbert DUBOIS, maire de la commune. 

Signatures de l'acte de mariage (source : Archives départementales du Cher - 3E 3054 - vue 64/223)

 Les témoins du mariage sont :

  • Joseph MONICAULT, vigneron à Châteauneuf-sur-Cher (Cher)
  • Antoine LAMBOURG, laboureur à Chavannes (Cher)
  • Mathieu POTRONNAT, vigneron à Châteauneuf-sur-Cher (Cher)
  • Roch BERNARD, tisserand à Châteauneuf-sur-Cher (Cher)

Après la mort de sa première femme, il se marie le 6 juillet 1859 à Saint-Hilaire-en-Lignières (Cher) avec Marie DAVAULT, ménagère, veuve de François GUIGNAT, fille des défunts Pierre DAVAUD, vigneron, et de Jeanne DÉSABRES, ménagère. Les deux époux sont âgés de 53 ans. Le mariage est célébré par Philibert Antoine GERMINET, maire de la commune. 

Signature de l'acte de mariage (source : Archives départementales du Cher - 3E 3427 - vue 228/261)

 Les témoins du mariage sont :

  • Jacques LABONNE, cabaretier
  • Edmé RIGOULOT, instituteur
  • Étienne TAVENET, tisserand
  • François BAUCHERON, journalier

Tous les quatre sont domiciliés à Saint-Hilaire-en-Lignières (Cher).

3. Comment s'est déroulé le mariage ?

Son premier mariage se déroule en présence de sa mère et des parents de son épouse. 

4. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son décès ? Qui était présent ? Où a eu lieu l'enterrement ?

(source : Archives départementales du Cher - 3E 4452 - vue 70/243)

Il meurt le 30 mars 1876 à 20h à Châteauneuf-sur-Cher (Cher) âgé de 70 ans. Le décès est déclaré le lendemain matin à Charles Alexandre RIPART, maire de la commune, par :

  • Vincent PICOT, journalier, fils du défunt
  • François LAUBIER, journalier, gendre du défunt

Tous les deux sont domiciliés à Châteauneuf-sur-Cher (Cher) où il a probablement été enterré. 

5. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son passé militaire ?

Les registres de matricules de son époque ne sont pas numérisés.

6. Est-ce que je peux trouver des informations sur lui dans la presse ?

Non.

7. Quels évènements historiques a-t-il connus ? 

Il naît sous le règne de Napoléon Ier, empereur des Français, se marie une première fois sous le règne de Louis XVIII, roi de France et de Navarre, une seconde fois sous le règne de Napoléon III, empereur des Français, et meurt sous la présidence de Patrice de MAC MAHON. 

8. Quelle était son instruction ?

Il était illettré. 

9. Dans quel environnement évoluait-il ?

Il vit majoritairement à Châteauneuf-sur-Cher (Cher). Durant sa vie, la commune passe de 1600 à 2600 habitants. Il y habite Rue de Mouzaine.

10. S'est-il beaucoup déplacé dans sa vie ?

Il passe une partie de son enfance à Lunery (Cher) où ses parents vont vivre pendant quelques années, et se déplace également à Saint-Hilaire-en-Lignières (Cher) pour son second mariage. 

11. Comment se déplaçait-il ?

Il se déplaçait probablement à pied. 

12. Quel était son premier métier ? Comment en vivait-il ?

Il exerce principalement la profession de tisserand. "Au XIXe siècle, le tissage est devenu l'affaire des hommes. Je veux parler du tisserand de linge qui met en oeuvre un ou deux métiers dans son atelier. Ces artisans, malgré l'apparition des manufactures, se comptent par milliers. On dit d'eux qu'ils sont des tisserands de village." (source : Régis GRANIER, Les métiers disparus, Bordeaux, Editions Sud Ouest, 1999, p. 41)

(source : Léon LHERMITTE, Atelier de tisserand)

13. Quels étaient ses autres métiers ? Comment en vivait-il ?

Il est également journalier (travailleur agricole payé à la journée) et vigneron (personne qui cultive la vigne et produit du vin), probablement en complément de ses revenus de tisserand. 

14. Comment apparaît-il dans les recensements ?

(source : Archives départementales du Cher - 27J 0080 - vue 32/49)

En 1856, il vit seul Rue de Mouzaine à Châteauneuf-sur-Cher (Cher) avec sa fille Françoise (mon ancêtre). Il est alors tisserand et cette dernière est couturière.

15. Quel était le parler de sa région ?

On y parlait le berrichon. 

16. Combien a-t-il eu d'enfants ?

Il a eu trois enfants avec sa première femme Anne GORGEON :

  • Mathieu, journalier et scieur de long, né le 18 octobre 1829 à Châteauneuf-sur-Cher (Cher)
  • Françoise (mon ancêtre), couturière, née le 20 octobre 1832 à Châteauneuf-sur-Cher (Cher)
  • Vincent, journalier et tisserand, né le 10 août 1835 à Châteauneuf-sur-Cher (Cher)

17. A-t-il assisté au mariage de ses enfants ?

Le 18 avril 1854 à Châteauneuf-sur-Cher (Cher), il assiste au mariage de son fils Mathieu avec Hélène LALANDE, lingère. 

Le 17 février 1857 à Châteauneuf-sur-Cher (Cher), il assiste au mariage de sa fille Françoise avec François LAUBIER, vigneron. 

Le 8 février 1870 à Châteauneuf-sur-Cher (Cher), il assiste au mariage de son fils Vincent avec Jeanne Françoise RENAUD, domestique. 

18. Que signifie son nom de famille ?

Selon Geneanet, plusieurs étymologies sont possible. PICOT désigne peut-être celui qui utilise un picot, sorte de pic ou arme pointue, mais en Normandie le mot "picot" a également le sens de "dindon". Vu la grande fréquence du nom, on pensera aussi au diminutif d'un ancien nom de baptême, Pic ou Picque (il existe plusieurs lieux-dits Saint-Pic dans l'Ouest). 

19. Qui était son père ?

Son père était Sylvain dit Lazare PICOT, tisserand, journalier et sacristain.

20. Qui était sa mère ?

Sa mère était Barbe dite Élisabeth MONICAULT, ménagère.

21. Quelle était sa fratrie ?

Il est le troisième d'une fratrie de dix enfants :
  • François, mort à 9 jours à Châteauneuf-sur-Cher (Cher)
  • Hélène, morte à 10 jours à Châteauneuf-sur-Cher (Cher)
  • Jean, mort à 15 mois à Châteauneuf-sur-Cher (Cher)
  • Catherine, domestique à Dun-le-Roi (Cher)
  • Louis, mort à 14 mois à Châteauneuf-sur-Cher (Cher)
  • Jean, mort à 1 an à Lunery (Cher)
  • Catherine, morte à 11 mois à Lunery (Cher)
  • Désirée Heureuse, dont j'ignore la destinée
  • Catherine, dont j'ignore la destinée

22. Avait-il des relations avec les autres membres de sa famille ?

Sa seule soeur survivante que je lui connais vivait à Dun-le-Roi (Cher) et il ne semble pas avoir de relations avec elle, ni avec d'autres membres de sa famille. 

23. Pouvez-vous retracer sa généalogie sur quatre générations ?

(source : Heredis 2021)
 
Tous ses ancêtres sont originaires du Cher et tous sont illettrés à l'exception de son grand-père François PICOT et ses arrière-grand-parents Jean MONICAULT et Catherine CHARPENTIER. Les professions sont variées : travailleurs de la terre (journalier.e.s, vignerons), de l'alimentation (meunier, cabaretier), du métal (affineur de forge, raffineur de forge), du tissu (tisserand), marchands, sacristain, soldat.

24. Quelle était sa religion ?

Il était catholique. 

25. Votre ancêtre chez le notaire. 

Je ne lui connais pas d'acte notarié. 

27. Y a-t-il une histoire qui se transmet sur cet ancêtre ? Est-elle vraie ?

Je n'ai pas d'anecdote à son sujet. 

28. Comment a-t-il participé à la vie de la communauté ?

Je n'ai pas d'informations à ce sujet.