lundi 31 mai 2021

Biographie : Benjamin PERLY

 Benjamin PERLY

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Louis Benjamin PERLY

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Joseph PERLY

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Pierre Joseph Émile Ernest PERLY

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Ma grand-mère

1. Est-ce que j'ai toutes les informations sur sa naissance ? Son baptême ? Qui étaient ses parrain et marraine ?

(source : Archives départementales du Loir-et-Cher - 5MI194/R32 - vue 38/591)

 Benjamin PERLY est né le 15 janvier 1815 à 3h à Romorantin (Loir-et-Cher). Sa naissance est déclarée le lendemain à Achille Michel MARTIN, adjoint au maire de la commune, par son père Joseph PERLY, vigneron. Je ne sais pas qui sont ses parrain et marraine, mais les deux témoins de sa naissance sont :

  • Jean Pierre HERAUT
  • Jacques SIMON

Tous deux sont domiciliés à Romorantin (Loir-et-Cher).

2. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son mariage ? Qui était présent ? Liens de parenté ?

Il se marie le 16 août 1838 à 15h à Romorantin (Loir-et-Cher) avec Étiennette THEILLAY, domestique, fille de Michel Claude TAILLET et de Véronique TARDY. Il est âgé de 23 ans et sa future épouse de 22 ans. Le mariage est célébré par Pierre TILLEUL-BATAILLER, adjoint au maire de la commune. 

Signatures de l'acte de mariage (source : Archives départementales du Loir-et-Cher - 5MI194/R38 - vue 582-590)

Les témoins du mariage sont :

  • Nicolas PERLY, oncle de l'époux
  • Joseph PERLY, frère de l'époux
  • Jean Étienne Médard PERLI, beau-frère de l'époux et ami de l'épouse
  • Étienne GAUTIER, beau-frère de l'époux et ami de l'épouse

Tous sont vignerons et domiciliés à Romorantin (Loir-et-Cher). 

3. Comment s'est déroulé le mariage ?

Le mariage se déroule en présence du père de l'époux et des parents de l'épouse.

4. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son décès ? Qui était présent ? Où a eu lieu l'enterrement ?

(source : Archives départementales du Loir-et-Cher - 1 MIEC 194 R3 - vue 461/570)

Il meurt le 10 janvier 1895 à 13h aux Arches à Lanthenay (Loir-et-Cher) âgé de 79 ans. Le décès est déclaré dans l'heure qui suit à Auguste VACHER, adjoint au maire de la commune par : 

  • Louis Benjamin PERLY (mon ancêtre), vigneron à Romorantin (Loir-et-Cher), fils du défunt
  • Alexis PERLY, vigneron à Lanthenay (Loir-et-Cher), fils du défunt

Il a probablement été inhumé dans la même commune.

5. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son passé militaire ? 

Les registres de matricule de son époque ne sont pas numérisés.

6. Est-ce que je peux trouver des informations sur lui dans la presse ?

(source : Journal du Cher, n° 85, 17 juillet 1875, p. 4)

 Je ne trouve pas d'informations le concernant, mais je trouve un article concernant une vente aux enchères d'un bois taillis à Genouilly (Cher) par son frère Joseph pour une somme de 100 F.

7. Quels évènements historiques a-t-il connu ?

Il naît à la fin du règne de Louis XVIII, roi des Français, se marie sous le règne de Louis-Philippe Ier, et meurt sous la présidence de Jean CASIMIR-PERIER. 

8. Quelle était son instruction ?

Croix qui servait de signature à Benjamin PERLY

Il était illettré.

9. Dans quel environnement géographique évoluait-il ?

Il passe toute sa vie sur la commune de Romorantin (aux Guideaux) puis à Lanthenay (aux Arches) dans le Loir-et-Cher. Les Guideaux étaient dans ce qu'on nommait le Faubourg d'Orléans.

(source : Archives départementales du Loir-et-Cher - 6 Fi 194/242)

 10. S'est-il beaucoup déplacé dans sa vie ?

Je ne lui connais aucun déplacement hors de ces deux communes.

11. Comment se déplaçait-il ?

Il se déplaçait probablement à pieds.

12. Quel était son premier métier ? Comment en vivait-il ?

Son premier métier est vigneron, c'est-à-dire qu'il cultive la vigne et en produit du vin. On produisait dans la région du vin blanc dont les cépages auraient été apportés dans la région à l'époque de François Ier.

13. Quels étaient ses autres métiers ? Comment en vivait-il ?

Il est également dit vigneron journalier, propriétaire vigneron et cultivateur. Il semble avoir progressivement réussi à devenir propriétaire de ses vignes.

14. Comment apparaît-il dans les recensements ?

(source : Archives départementales du Loir-et-Cher - 2 MILN R214 - vue 81/557)

Dans le premier recensement que je lui connais, en 1841, il vit aux Grands Guideaux à Romorantin (Loir-et-Cher) avec sa femme et son fils Louis Benjamin (mon ancêtre).

(source : Archives départementales du Loir-et-Cher - 2 MILN R124 - vue 207/536)

En 1872, il vit avec son fils Alexis, leur domestique Sylvine FRAUDET (qui deviendra la femme d'Alexis) et son petit-fils Joseph (mon ancêtre) qui vit avec eux aux Arches à Lanthenay (Loir-et-Cher).

15. Quel était le parler de sa région ?

On y parlait le berrichon.

16. Comment s'habillait-il ?

Il portait probablement une blouse et des sabots.

17. Combien a-t-il eu d'enfants ?

Il est le père de deux enfants avec sa femme Étiennette THEILLAY : 

  • Louis Benjamin (mon ancêtre), vigneron, fermier, propriétaire, ouvrier de fabrique, jardinier, cultivateur, journalier, né le 20 décembre 1839 à Romorantin (Loir-et-Cher)
  • Alexis, cultivateur, vigneron, né le 20 août 1847 à Romorantin (Loir-et-Cher)

18. A-t-il assisté au mariage de ses enfants ?

Il assiste au mariage de ses deux fils.

 Le 15 janvier 1862 à Lanthenay (Loir-et-Cher), il assiste au mariage de son fils Louis Benjamin avec Agathe Adélaïde PINON (mon ancêtre), vigneronne.

Le 4 mai 1874 à Lanthenay (Loir-et-Cher), il assiste au mariage de son fils Alexis avec Madeleine Sylvine FRAUDET, domestique.

19. Que signifie son nom de famille ?

C'est un nom de famille assez rare et je n'arrive pas à trouver sa signification.

20. Qui était son père ?

Son père était Joseph PERLY, vigneron.

21. Qui était sa mère ?

Sa mère était Anne Louise BOURDERIOUX, journalière.

22. Quelle était sa fratrie ?

Il est le cinquième d'une fratrie de dix enfants issus des deux premiers mariages de son père :

  • Joseph, vigneron et maçon au Faubourg Saint-Roch à Romorantin (Loir-et-Cher)
  • Anne Adélaïde, morte à 11 ans
  • Madeleine Rosalie, vigneronne et propriétaire au Faubourg d'Orléans à Romorantin (Loir-et-Cher)
  • Joséphine, vigneronne à Romorantin (Loir-et-Cher)
  • Adélaïde Clémence, morte à 5 ans
  • Alexis, dont j'ignore la destinée
  • Jules Isidore, vigneron à Romorantin (Loir-et-Cher)
  • Eugène, vigneron aux Arches à Lanthenay (Loir-et-Cher)
  • Léon, mort à 6 mois

23. Avait-il des relations avec les autres membres de sa famille ?

Il est témoin du mariage de son frère Eugène, et ses frères et beaux-frères sont témoins des différents actes de sa famille. Tous sont vignerons au même endroit et travaillent probablement ensemble. 

24. Pouvez-vous retracer sa généalogie sur quatre générations ?

(source : Heredis 2021)

 Tous ses ancêtres sont originaires de Romorantin (Loir-et-Cher) bien que son arrière-grand-père Joseph PERLY soit originaire de Millançay (Loir-et-Cher).  Ce sont majoritairement travailleurs de la terre (vigneron.ne, journalier.e), bien que sa grand-mère Marie Madeleine LANCHET ait été fileuse, et son arrière-grand-père Louis DORÉ voiturier. La plupart sont illettrés à l'exception de ses grands-parents paternels.

25. Quelle était sa religion ?

Il était probablement catholique.

26. Votre ancêtre chez le notaire.

Je ne lui connais pas d'acte notarié.

27. Avez-vous des photos de votre ancêtre ?

Non.

28. Y a-t-il une histoire qui se transmet sur cet ancêtre ? Est-elle vraie ? 

Je n'ai pas d'anecdote le concernant.

29. Comment a-t-il participé à la vie de la communauté ?

Il produisait du vin, boisson largement consommée en France à l'époque.

dimanche 30 mai 2021

Biographie : Marie Albine CHÂTEAU

 Marie Albine CHÂTEAU

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Catherine dite Marie MAZAUE

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Françoise dite Lucie SAINT-YRIEIX

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Yvonne Marguerite Marie SUIVRE

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Mon grand-père

1. Est-ce que j'ai toutes les informations sur sa naissance ? Son baptême ? Qui étaient ses parrain et marraine ?

(source : Archives départementales de la Dordogne - 5 E 216/24 - vue 8/27)

 Marie Albine CHÂTEAU ne possède pas d'acte de naissance. Un acte de notoriété a été établi le 22 janvier 1849 par le juge de paix de Jumilhac-le-Grand (Dordogne), homologué par un jugement du tribunal de Nontron (Dordogne) sur 1er février 1849, attestant qu'elle est née le 26 février 1831 à Puylassort à Jumilhac-le-Grand (Dordogne) d'un père inconnu et de Marie CHÂTEAU. 

2. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son mariage ? Qui était présent ? Liens de parenté ?

Elle se marie le 13 février 1849 à 12h à Jumilhac-le-Grand (Dordogne) avec Jean dit Yrieix MAZEAU, sabotier, fils de feu Jean MAZEAU dit Valade et d'Agathe dite Catherine CHAPELLE. Elle est âgée de 17 ans et son futur époux de 27 ans. Le mariage est célébré par Jean Baptiste DUMONTET de LACROZE, maire de la commune. 

Signature de l'acte de mariage (source : Archives départementales de la Dordogne - 5 E 216/24 - vue 8/27)

 Les témoins du mariage sont : 

  • Yrieix MAGNE, cultivateur à La Brégère à Saint-Priest-les-Fougères (Dordogne), cousin de l'époux
  • Mathieu DEMENUT, sabotier au Cheyrou à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)
  • Guillaume HABONNEAU, cultivateur à La Farge à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), beau-frère de l'épouse
  • Jean HABONNEAU, cultivateur au Village du Cheyrou à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)

 Après la mort de son premier époux, elle se marie le 1er mai 1855 à 11h à Jumilhac-le-Grand (Dordogne) avec Jean AUDEBERT, plafonneur, fils naturel de feu Pierre AUDEBERT et de Marie RIBEROL. Elle est âgée de 24 ans et son futur époux de 31 ans. Le mariage est célébré par Yrieix BAREAU, adjoint au maire de la commune. 

Signatures de l'acte de mariage (source : Archives départementales de la Dordogne - 5 E 216/27 - vue 9/22)

Les témoins du mariage sont : 

  • Jean Baptiste DUFRAISSE, buraliste
  • Joseph BEYNEIX, tailleur
  • Léonard JAVANAUD, tisserand
  • Jean Baptiste SAUZAT, sacristain

Tous sont domiciliés à Jumilhac-le-Grand (Dordogne). 

Après la mort de son deuxième époux, elle se marie le 14 juillet 1867 à 8h à Jumilhac-le-Grand (Dordogne) avec Geoffroy FAURE, scieur de long, veuf de Françoise RIVIÈRE, fils de feu Mathieu FAURE et de Catherine ROUX, cultivatrice. Elle est âgée de 36 ans et son futur époux de 37 ans. Le mariage est célébré par Adolphe VERSAVAU, conseiller municipal de la commune. 

Signatures de l'acte de mariage (source : Archives départementales de la Dordogne - 5 E 216/30 - vue 21/34)

Les témoins du mariage sont : 

  • Jean FAURE, cultivateur au Bac à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), oncle de l'époux
  • Jean LAPOUYADE, menuisier à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)
  • Gabriel DEMAISON, clerc de notaire à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)
  • Aubin FAURE, demeurant à Veyrinas à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), frère de l'époux

 3. Comment s'est déroulé le mariage ?

Son mariage avec Jean dit Yrieix MAZEAU se déroule en présence des mères des époux.

Son mariage avec Jean AUDEBERT se déroule en présence des mères des époux.

Son mariage avec Geoffroy FAURE se déroule en présence des mères des époux.

4. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son décès ? Qui était présent ? Où a eu lieu l'enterrement ?

(source : Archives départementales de la Dordogne - 5 E 300/13 - vue 2/8)

Elle meurt le 9 février 1902 à 22h à Nanthiat (Dordogne) âgée de 70 ans. Elle était probablement en visite chez sa fille et son gendre car l'acte précise qu'elle est toujours domiciliée à Jumilhac-le-Grand (Dordogne). Le décès est déclaré le lendemain au maire de la commune par : 

  • Louis MONTEIX, instituteur à Nanthiat (Dordogne)
  • Marie dit Louis GALVAGNON, aubergiste à Nanthiat (Dordogne), gendre de la défunte

Je ne sais pas où elle a été inhumée. 

5. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son passé militaire ?

Les femmes ne participaient pas à l'armée.

6. Est-ce que je peux trouver des informations sur elle dans la presse ? 

Je ne trouve pas d'informations dans la presse la concernant.

7. Quels évènements historiques a-t-elle connus ?

Elle naît sous le règne de Louis-Philippe Ier, roi des Français, se marie une première fois sous la présidence de Louis-Napoléon BONAPARTE, puis sous le règne de Napoléon III pour les deux mariages suivants. Elle meurt sous la présidence d’Émile LOUBET. Elle connaît donc tous les régimes politiques qui se succèdent au XIXe siècle. 

8. Quelle était son instruction ?

Elle était illettrée. 

9. Dans quel environnement géographique évoluait-elle ?

(source : Heredis 2021)

Elle passe toute sa vie à Jumilhac-le-Grand ou dans les villages au Nord Est de la commune. 

10. S'est-elle beaucoup déplacée dans sa vie ?

Voici les lieux-dits ou rues de Jumilhac-le-Grand où elle a vécu : 

1831 : Puylassort

1841 : Le Cheyrou

1849 : Auzellas

1853 : Le Cheyrou

1856 : Avenue du Parc

1876 : Boulevard Darnet

1891 : Avenue de Saint-Yrieix

11. Comment se déplaçait-elle ? 

Elle se déplaçait probablement à pieds.

12. Quel était son premier métier ? Comment en vivait-elle ?

En 1853, elle est dite cultivatrice. Elle assiste probablement sa mère, également cultivatrice qui a élevée seule plusieurs filles qu'elles a eu de père(s) inconnu(s). 

13. Quels étaient ses autres métiers ? Comment en vivait-elle ?

De 1855 à 1857, elle est couturière, c'est-à-dire qu'elle confectionne et répare des vêtements. En 1866 et 1867, elle est journalière. Elle est donc payée à la tâche à la journée, probablement pour des travaux des champs. En 1870 et 1893, elle est blanchisseuse. "La plus grande partie du linge est blanchie à la main par les blanchisseuses suivant une méthode quasi ancestrale : la lavandière est agenouillée et courbée devant une petite planche inclinée où elle place le linge, pièce par pièce. Après l'avoir savonné et tordu pour que le savon pénètre, elle le frappe avec un battoir ou le brosse avec une brosse de chiendent, aussi vigoureusement que possible. Il faut ensuite le rincer. Toutes ces opérations ont lieu dans l'eau froide, bien sûr ..." (source : Régis GRANIER, Les métiers disparus, Luçon, Editions Sud Ouest, 1999, p. 91). En 1873 et 1895, elle est buandière, ce qui est une autre dénomination du même métier. Elle est également dite lessiveuse de 1876 à 1882. 

14. Comment apparaît-elle dans les recensements ?

(source : Archives départementales de la Dordogne - FRAD024_6MI9 - vue 22/62)

Le premier recensement dans lequel elle apparaît est en 1836. Elle vit avec sa mère et sa soeur Aubine. Les deux enfants n'ont pas de nom de famille mentionné, mais "Enfant naturel" à la place. 

(source : Archives départementales de la Dordogne - FRAD024_6MI30 - vue 16/59)

Elle vit ensuite assez longtemps avant son premier mariage avec son beau-frère Pierre DELAGE et sa soeur Aubine CHÂTEAU. Ici, en 1846, elle vit avec eux, leurs enfants, sa mère, ses deux autres soeurs (également enfants naturels) et un domestique, François ROBERT. 

Elle est toujours nommée uniquement Marie dans les recensements. 

15. Quel était le parler de sa région ? 

On y parlait le limousin, ou langue d'or, qui est un dialecte de l'occitan. 

16. Comment s'habillait-elle ?

Elle portait probablement une jupe longue, un tablier et des sabots. 

17. Combien a-t-elle eu d'enfants ?

Elle est la mère de dix enfants issus de ses trois mariages. 

Elle est la mère de deux enfants avec son mari Jean dit Yrieix MAZEAU :

  • Pierre, né le 14 décembre 1849 au Village d'Auzellas à Jumilhac-le-Grand (Dordogne) et mort à 3 ans
  • Catherine dite Marie (mon ancêtre), aubergiste, cabaretière et rentière, née le 13 janvier 1852 au Village d'Auzellas à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)

Catherine dite Marie MAZAUE en 1912 (source : Archives familiales)

 Elle est la mère de cinq enfants avec son mari Jean AUDEBERT :

  • Jean Baptiste dit Louis, couvreur, né le 10 février 1856 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)
  • Marcelle, née le 8 juin 1857 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne) et morte à 18 mois
  • Françoise dite Zélia, servante d'hôtel, née le 1er octobre 1859 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)
  • Jeanne, servante, née le 29 avril 1862 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)
  • Guillaume dit Jean, couvreur et maçon, né le 15 avril 1864 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)

Elle est la mère de trois enfants avec son mari Geoffroy FAURE :

  • Aubin, né le 27 août 1868 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne) et mort à 14 ans
  • Marguerite, cuisinière, née le 24 septembre 1870 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)
  • Françoise dite Maria, couturière, née le 8 décembre 1873 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)

18. A-t-elle assisté au mariage de ses enfants ?

Elle assiste aux mariages de ses enfants qui se déroulent à Jumilhac-le-Grand et donne son consentement sans faire le déplacement pour une de ses filles qui se marie à Hure (Gironde).

Le 27 juin 1870 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), elle assiste au mariage de sa fille Catherine dite Marie MAZAUE avec Louis SAINT-YRIEIX, domestique à gages. 

Le 17 mai 1879 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), elle assiste au mariage de sa fille Françoise dite Zélia AUDEBERT avec Jacques dit François JARRY, domestique d'hôtel.

Jacques dit François JARRY (source : Geneanet)

Le 17 avril 1884 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), elle assiste au mariage de son fils Jean Baptiste dit Louis AUDEBERT avec Marie PICHON, cuisinière.

Le 22 octobre 1889 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), elle assiste au mariage de son fils Guillaume dit Jean AUDEBERT avec Marie DIEUAIDE, couturière.

Le 11 juin 1895 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), elle assiste au mariage de sa fille Françoise dite Maria FAURE avec Marie dit Louis GALVAGNON, cultivateur.

Le 7 juin 1896 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), elle assiste au mariage de sa fille Jeanne AUDEBERT avec Jean POUQUET, maréchal.

19. Que signifie son nom de famille ?

"Chateau (ou Château) est un patronyme qui a deux origines possibles. La première peut rappeler que les premiers porteurs du nom ont été les employés d'un seigneur : portier, fermier, valet de basse-cour... Mais le nom peut aussi avoir été attribué à ceux qui habitaient à proximité du château ou vivaient dans un lieu-dit de ce nom (En Dordogne par exemple, plus de quatre-vingt-dix hameaux portent ce nom)." (source : Marie-Odile MERGNAC, Les noms de famille en Dordogne, Paris, Archives & Culture, 2005, p. 69)

20. Qui était son père ?

Elle est née de père inconnu.

21. Qui était sa mère ?

Sa mère était Aubine dite Marie CHÂTEAU, cultivatrice.

22. Quelle était sa fratrie ?

Elle est la troisième d'une sororie de quatre filles naturelles : 

  • Aubine, cultivatrice à Faneix à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)
  • Marguerite, cultivatrice au Village d'Ancheyrat à Sarrazac (Dordogne)
  • Marie, lingère à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)

23. Avait-elle des relations avec les autres membres de sa famille ?

Son beau-frère Aubin CHAUSSE déclare le décès de son premier mari, elle semble avoir maintenu le lien avec sa mère et ses soeurs.

24. Pouvez-vous retracer sa généalogie sur quatre générations ?

(source : Heredis 2021)

Tous ses ancêtres sont travailleurs de la terre (cultivateurs, laboureurs, journaliers, colons) et sont originaires de la "frontière" entre la Haute-Vienne et la Dordogne. Ils sont tous illettrés. J'ignore son ascendance paternelle.

25. Quelle était sa religion ?

Elle était catholique, d'après le recensement de 1851. 

26. Votre ancêtre chez le notaire.

(source : Archives départementales de la Gironde - 4 E 16900 - vue 5/12)

 Le 16 mars 1893, elle donne son consentement au mariage de sa fille Marguerite FAURE avec Guillaume Gabriel MARTIN à Hure (Gironde) devant maître CHIQUET, notaire à Jumilhac-le-Grand (Dordogne). 

27. Avez-vous des photos de votre ancêtre ?

Non.

28. Y a-t-il une histoire qui se transmet sur cette ancêtre ? Est-elle vraie ?

Je n'ai pas d'anecdote la concernant. 

29. Comment a-t-elle participé à la vie de la communauté ?

De part son métier, elle devait passer une grande partie de ses journées au lavoir avec les autres femmes.

lundi 10 mai 2021

Biographie : Jean dit Yrieix MAZEAU

 Jean dit Yrieix MAZEAU

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Catherine dite Marie MAZAUE

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Françoise dite Lucie SAINT-YRIEIX

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Yvonne Marguerite Marie SUIVRE

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Mon grand-père

1. Est-ce que j'ai toutes les informations sur sa naissance ? Son baptême ? Qui étaient ses parrain et marraine ?

(source : Archives départementales de la Dordogne - 5 E 483/5 - vue 10/24)

Jean MAZEAU est né le 22 avril 1821 à 2h à Saint-Pierre-de-Frugie (Dordogne). Sa naissance est déclarée le jour-même à François FLEURAT, maire de la commune, par son père, Jean MAZEAU, cultivateur au Village de Vieillecour à Saint-Pierre-de-Frugie (Dordogne). Je ne sais pas qui sont ses parrain et marraine, mais les témoins de sa naissance sont : 

  • Jean LIRIS, cultivateur à Sainte-Marie-de-Frugie (Dordogne)
  • Jean MAZEAU, cultivateur à Vieillecour à Saint-Pierre-de-Frugie (Dordogne), grand-père de l'enfant

2. Est-ce que j'ai des informations sur son mariage ? Qui était présent ? Liens de parenté ?

Il se marie le 13 février 1849 à 12h à Jumilhac-le-Grand (Dordogne) avec Marie Albine CHÂTEAU, fille d'Aubine dite Marie CHÂTEAU, cultivatrice. Il est âgé de 27 ans et sa future épouse est âgée de 17 ans. Le mariage est célébré par Jean Baptiste DUMONTET de LACROZE, maire de la commune. 

Signature de l'acte de mariage (source : Archives départementales de la Dordogne - 5 E 216/24 - vue 8/27)

Les témoins du mariage sont :

  • Yrieix MAGNE, cultivateur à La Brégère à Saint-Priest-les-Fougères (Dordogne), cousin de l'époux
  • Mathieu DEMENUT, sabotier au Cheyrou à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)
  • Guillaume HABONNEAU, cultivateur à La Farge à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), beau-frère de l'épouse
  • Jean HABONNEAU, cultivateur au Village du Cheyrou à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)

3. Comment s'est déroulé le mariage ? 

Le mariage se déroule en présence des mères des époux. 

4. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son décès ? Qui était présent ? Où a eu lieu l'enterrement ?

(source : Archives départementales de la Dordogne - 5 E 216/28 - vue 17/31)

 Il meurt le 1er mai 1853 à 6h au Village du Cheyrou à Jumilhac-le-Grand (Dordogne) âgé de 32 ans. Le décès est déclaré quatre heures plus tard au maire de la commune par : 

  • Aubin CHAUSSE, cultivateur au Village du Cheyrou à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), beau-frère du défunt
  • Jean CHIQUET, journalier à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)

 Il a probablement été inhumé dans cette même commune. 

5. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son passé militaire ?

Les matricules de sa génération ne sont pas numérisés. 

6. Est-ce que je peux trouver des informations sur lui dans la presse ? 

Je ne trouve pas d'informations le concernant. 

7. Quels évènements historiques a-t-il connus ?

Il naît sous le règne de Louis XVIII, roi des Français, se marie sous la présidence de Louis-Napoléon BONAPARTE et meurt sous le règne de Napoléon III. 

8. Quelle était son instruction ? 

Il était illettré. 

9. Dans quel environnement géographique évoluait-il ?

(source : Heredis 2021)

Il naît à Saint-Pierre-de-Frugie (Dordogne), puis habite alternativement à Auzellas et au Cheyrou au Nord-Est de Jumilhac-le-Grand (Dordogne) à partir de son mariage. 

10. S'est-il beaucoup déplacé dans sa vie ?

Je ne lui connais pas d'autres déplacements hors de ces deux communes. 
 
11. Comment se déplaçait-il ?
 
Il se déplaçait probablement à pieds, marchant avec des sabots. 

12. Quel était son premier métier ? Comment en vivait-il ?

Il était sabotier, c'est à dire qu'il fabriquait des sabots dans du bois. Les sabots étaient les chaussures typiques des paysans d'autrefois. Jumilhac-le-Grand se trouvant dans une zone très boisée, le bois ne devait pas manquer pour fabriquer ces sabots. 

13. Quels étaient ses autres métiers ? Comment en vivait-il ?

Dans les recensements, il est également dit fermier. Il devait probablement cultiver des petits lopins de terre. 

14. Comment apparaît-il dans les recensements ?

(source : Archives départementales de la Dordogne - FRAD024_6MI47- vue 25/97)

Je ne le trouve que dans le recensement de 1851 (j'ignore où il a vécu avant son mariage) à Auzellas à Jumilhac-le-Grand (Dordogne). Il vit avec sa femme et leur fils Pierre. Il est indiqué qu'il est fermier et sabotier et qu'il est de religion catholique. 

15. Quel était le parler de sa région ? 

On y parlait le limousin, ou langue d'or, qui est un dialecte de l'occitan. 

16. Comment s'habillait-il ?

Il portait probablement des sabots étant donné sa profession. 

17. Combien a-t-il eu d'enfants ?

Il est le père de deux enfants avec sa femme Marie Albine CHÂTEAU :
  • Pierre, né le 14 décembre 1849 au Village d'Auzellas à Jumilhac-le-Grand (Dordogne) et mort à 3 ans
  • Catherine dite Marie (mon ancêtre), aubergiste, cabaretière et rentière, née le 13 janvier 1852 au Village d'Auzellas à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)

Catherine dite Marie MAZAUE en 1912, âgée de 60 ans(source : Archives familiales)

 18. A-t-il assisté au mariage de ses enfants ? 

Il est mort avant que sa fille ne se marie. 

19. Que signifie son nom de famille ?

"Le nom MAZEAU peut avoir deux origines possibles. Il peut venir du latin mansus et désigner un domaine rural, une ferme, et par extension ses habitants : mais il peut aussi dans le Midi de la France désigner le boucher, du latin marcellus (attesté en occitan jusqu'au XVIème siècle)." (source : Marie-Odile MERGNAC, Les noms de famille en Dordogne, Paris, Archives & Culture, 2005, p. 213). 

20. Qui était son père ?

Son père était Jean dit Valade MAZEAU, journalier, cultivateur, propriétaire et agriculteur.

21. Qui était sa mère ?

Sa mère était Agathe dite Catherine CHAPELLE, cultivatrice. 

22. Quelle était sa fratrie ?

Il est le onzième d'une fratrie de douze enfants issus des deux mariages de son père :

  • Jean, mort en bas âge
  • Jean, mort en bas âge
  • Marie, morte à 11 jours
  • Pierre, mort à 1 jour
  • Jean, probablement mort en bas âge
  • Aubin, mort à 5 jours
  • Jeanne, morte à 3 jours
  • Jeanne, servante et cultivatrice à Vieillecour à Saint-Pierre-de-Frugie (Dordogne)
  • Catherine, morte à 2 ans
  • Yrieix, domestique et cultivateur au Village de Bourdoux à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)
  • Jean dit Valade, mort à 5 ans

23. Avait-il des relations avec les autres membres de sa famille ?

 Son cousin Yrieix MAGNE est témoin de son mariage et son frère Yrieix MAZEAU est témoin de la naissance de sa fille. 

24. Pouvez-vous retracer sa généalogie sur quatre générations ?

(source : Geneanet)


(source : Heredis 2021)
 
Tous ses ancêtres sont illettrés et originaires de Dordogne. Ils sont travailleurs de la terre (journaliers, laboureurs, cultivateurs, agriculteurs), domestiques, ou travailleurs du tissu (peigneur de chanvre, tisserands). 

25. Quelle était sa religion ? 

Il était catholique. 

26. Votre ancêtre chez le notaire. 

Je ne lui connais pas d'acte notarié.

27. Avez-vous des photos de votre ancêtre ?

Non, mais j'ai une photo de sa fille. 

28. Y a-t-il une histoire qui se transmet sur cet ancêtre ? Est-elle vraie ?

Je n'ai pas d'anecdote le concernant. 

29. Comment a-t-il participé à la vie de la communauté ?

Il fabriquait des sabots, qui étaient indispensables aux habitants de milieu rural autrefois.

mardi 4 mai 2021

Biographie : Marie BRACHET

 Marie BRACHET

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Louis SAINT-YRIEIX

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Françoise dite Lucie SAINT-YRIEIX

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Yvonne Marguerite Marie SUIVRE

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Mon grand-père

1. Est-ce que j'ai toutes les informations sur sa naissance ? Son baptême ? Qui étaient ses parrain et marraine ?

(source : Archives départementales de la Dordogne - 5 E 216/14 - vue 32/39)

 Marie BRACHET est née le 16 novembre 1813 à 17h à Jumilhac-le-Grand (Dordogne). Sa naissance est déclarée le jour même à Gabriel FAYE, maire de la commune, par Jean BROCHET, son père, demeurant à Grand Seignat à Jumilhac-le-Grand (Dordogne). Je ne sais pas qui sont ses parrain et marraine, mais les deux témoins de sa naissance sont : 

  • Paul FENEYROL, demeurant au Mas à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), grand-père de l'enfant
  • Aubin MEZIE, demeurant à Sazerat à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)

2. Est-ce que j'ai des informations sur son mariage ? Qui était présent ? Liens de parenté ?

Elle se marie le 16 novembre 1848 à 18h àJumilhac-le-Grand (Dordogne) avec Bernard SAINT-YRIEIX, maréchal-ferrant, veuf de Marie DAUVERGNE, fils d'Antoine dit Jean SAINT-YRIEIX et de Jeanne dite Jeanne Rose LAUGENIE. Elle est âgée de 35 ans et son futur mari est âgé de 40 ans. Le mariage est célébré par Jean Baptiste DUMONTET de LACROZE, maire de la commune. 

Signatures de l'acte de mariage (source : Archives départementales de la Dordogne - 5 E 216/24 - vue 17/18)

Les témoins du mariage sont : 

  • Léonard FARGEOT, cordonnier
  • Guillaume PIJARIAS, clerc de notaire
  • Pierre DELSUC, instituteur
  • Jean LAVILLE, sacristain

Tous sont domiciliés à Jumilhac-le-Grand (Dordogne). 

3. Comment s'est déroulé le mariage ?

Le mariage a lieu dans la maison d'habitation de Jean Baptiste DUMONTET de LACROZE et non dans la mairie de la commune. 

4. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son décès ? Qui était présent ? Où a eu lieu l'enterrement ?

(source : Archives départementales de la Dordogne - 5 E 216/28 - vue 9/25)

Elle meurt le 27 mai 1855 à 7h à Jumilhac-le-Grand (Dordogne) âgée de 40 ans. Le décès est déclaré le lendemain au maire de la commune par : 

  • Bernard SAINT-YRIEIX, maréchal-ferrant à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), époux de la défunte
  • Pierre BRETOUT, cordonnier à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)

Elle a probablement été enterrée dans cette commune. 

5. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son passé militaire ?

Les femmes ne participaient pas à l'armée.

6. Est-ce que je peux trouver des informations sur elle dans la presse ? 

Je ne trouve pas d'informations dans la presse la concernant.

7. Quels évènements historiques a-t-elle connus ?

Elle naît sous le règne de Napoléon Ier, empereur des Français, se marie sous la présidence de Louis-Napoléon BONAPARTE, et meurt sous le règne de Napoléon III. Elle vit donc majoritairement sous l'empire. 

8. Quelle était son instruction ?

Elle était illettrée.

9. Dans quel environnement géographique évoluait-elle ?

(source : Archives départementales de la Dordogne - 2 Fi 981)

Elle passe toute sa vie à Jumilhac-le-Grand (Dordogne). 

10. S'est-elle beaucoup déplacée dans sa vie ? 

A ma connaissance, elle n'a jamais quitté la commune. 

11. Comment se déplaçait-elle ? 

Elle se déplaçait probablement en voiture à cheval. 

12. Quel était son premier métier ? Comment en vivait-elle ?

Au moment de son mariage, elle est domestique à gages, c'est-à-dire qu'elle est employée périodiquement contre des salaires modestes (des gages) pour être domestique. 

13. Quels étaient ses autres métiers ? Comment en vivait-elle ? 

Elle arrête de travailler à partir de son mariage.

14. Comment apparaît-elle dans les recensements ?

(source : Archives départementales de la Dordogne - FRAD024_6MI47- vue 5/97)

Je ne la trouve pas dans les recensements d'avant 1851 car les noms de famille des domestiques ne sont pas alors mentionnés. Elle apparaît donc uniquement dans le recensement de cette année avec son mari Bernard, ses beaux-enfants François et Jeanne dite Catherine et ses enfants Jean et Louis. Il est écrit qu'elle est "sans profession, vivant du travail de son mari" et que son fils Louis est "enfant naturel".

15. Quel était le parler de sa région ? 

On y parlait le limousin, ou langue d'or, qui est un dialecte de l'occitan. 

16. Comment s'habillait-elle ? 

Elle portait probablement une longue jupe sombre et un tablier blanc, comme les domestiques de cette époque. 

17. Combien a-t-elle eu d'enfants ? 

Elle est la mère de trois enfants avec son mari Bernard SAINT-YRIEIX :

  • Louis (mon ancêtre), aubergiste et cabaretier, né en mai 1843 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)
  • Jean, taillandier, né le 9 juin 1849 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)
  • Anne, servante, née le 16 août 1852 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne

18. A-t-elle assisté au mariage de ses enfants ? 

Elle est morte bien avant que ses enfants ne se marient. 

19. Que signifie son nom de famille ?

"Brachet est un dérivé du mot brac désignant un chien de chasse. Ce mot issu du germanique brakko a désigné, en tant que nom de famille, le valet de chasse d'un seigneur ou bien un éleveur-vendeur de ces animaux fort prisés au Moyen Âge." (source : Marie-Odile MERGNAC, Les noms de famille en Dordogne, Paris, Archives & Culture, 2005, p. 49)

20. Qui était son père ?

Son père était Jean BRACHET, cultivateur. 

21. Qui était sa mère ?

Sa mère était Marie dite Jeanne FENEYROL. 

22. Quelle était sa fratrie ?

Elle est la sixième d'une fratrie d'au moins sept enfants (beaucoup ont dû mourir en bas âge sans qu'un acte de décès soit déclaré car je n'en trouve plus trace après leur naissance) :

  • Jean, mort à 28 jours
  • Marie, dont j'ignore la destinée
  • Vincent, dont j'ignore la destinée
  • Marguerite dite Marie, morte à 10 mois
  • Marie, dont j'ignore la destinée
  • Jean, domestique et cultivateur à La Brégère à Saint-Priest-les-Fougères (Dordogne)

23. Avait-elle des relations avec les autres membres de sa famille ? 

La plupart de ses frères et soeurs sont morts en bas âge (car j'en perds la trace) et elle ne semble pas avoir de liens avec son frère survivant et mort à 21 ans. 

24. Pouvez-vous retracer sa généalogie sur quatre générations ?

(source : Heredis 2021)

 Tous ses ancêtres sont illettrés et travailleurs de la terre (laboureur, cultivateur, métayer, journalier), les femmes sont métayère et servante. Sa famille paternelle est originaire de la Haute-Vienne et sa famille maternelle de la Dordogne. Je ne connais pas à ce jour l'ascendance de sa grand-mère Françoise BEAUFILS. 

25. Quelle était sa religion ? 

Elle était catholique d'après son recensement.

26. Votre ancêtre chez le notaire. 

Je ne lui connais pas d'acte notarié.

27. Avez-vous des photos de votre ancêtre ?

Je n'ai pas de photographie de cette ancêtre. 

28. Y a-t-il une histoire qui se transmet sur cette ancêtre ? Est-elle vraie ?

Je n'ai pas d'anecdote la concernant.

29. Comment a-t-elle participé à la vie de la communauté ?

Je n'ai pas d'informations à ce sujet. 

lundi 3 mai 2021

Biographie : Bernard SAINT-YRIEIX

 Bernard SAINT-YRIEIX

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Louis SAINT-YRIEIX

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Françoise dite Lucie SAINT-YRIEIX

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Yvonne Marguerite Marie SUIVRE

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Mon grand-père

1. Est-ce que j'ai toutes les informations sur sa naissance ? Son baptême ? Qui étaient ses parrain et marraine ? 


(source : Archives départementales de la Dordogne - 5 E 208 8 - vue 3/38)

Bernard SAINT-YRIEIX est né le 27 janvier 1808 à 15h à Saint-Agnan-d'Hautefort (Dordogne). Sa naissance est déclarée quatre jours plus tard à Émeric DUBREUILH-MAUMON, avocat et maire de la commune, par son père Antoine SAINT-YRIEIX, tanneur demeurant aux Broussilloux à Saint-Agnan-d'Hautefort (Dordogne). Je ne sais pas qui sont ses parrain et marraine, mais les deux témoins de sa naissance sont : 

  • Antoine COMBESCOT
  • Bertrand VIGIER

Tous deux sont cultivateurs à Saint-Agnan-d'Hautefort (Dordogne). 

2. Est-ce que j'ai des informations sur son mariage ? Qui était présent ? Liens de parenté ?

 Il se marie le 6 septembre 1831 à 10h à Jumilhac-le-Grand (Dordogne) avec Marie DAUVERGNE, fille de François DAUVERGNE, maréchal-ferrant, et de Marie TALLET. Il est âgé de 23 ans et sa future épouse est âgée de 16 ans. 

Signatures de l'acte de mariage (source : Archives départementales de la Dordogne - 5 E 216/18 - vue 25/43)

Les témoins du mariage sont : 

  • Jean SAINT-YRIEIX, tanneur au Village des Broussilloux à Saint-Agnan-d'Hautefort (Dordogne), frère de l'époux
  • Jean MICHOU, boulanger à Hautefort (Dordogne)
  • Léonard TALLET, tisserand à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), oncle de l'épouse
  • Jean GADOFFRE, aubergiste à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)

Après la mort de sa première femme, il se marie le 16 novembre 1848 à 18h dans la maison d'habitation de Jean Baptiste DUMONTET de LACROZE à Jumilhac-le-Grand (Dordogne) avec Marie BRACHET (mon ancêtre), domestique à gages, fille des défunts Jean BRACHET et Marie dite Jeanne FENEYROL. Il est âgé de 40 ans et sa future épouse est âgée de 35 ans. Le mariage est célébré par Jean Baptiste DUMONTET de LACROZE, maire de la commune.

Signatures de l'acte de mariage (source : Archives départementales de la Dordogne - 5 E 216/24 - vue 17/18)

Les témoins du mariage sont : 

  • Léonard FARGEOT, cordonnier
  • Guillaume PIJARIAS, clerc de notaire
  • Pierre DELSUC, instituteur
  • Jean LAVILLE, sacristain

Tous sont domiciliés à Jumilhac-le-Grand (Dordogne).

Après la mort de sa deuxième femme, il se marie le 9 février 1858 à 12h à Jumilhac-le-Grand (Dordogne) avec Antoinette dite Antoinette Marie REBEYROL, veuve de Léonard BAPPEL,fille de défunts François RÉBÉROL et Anne LATRONCHE. Il est âgé de 50 ans et sa future épouse est âgée de 51 ans. Le mariage est célébré par Adolphe VERSAVAU, conseiller municipal de la commune. 

Signatures de l'acte de mariage (source : Archives départementales de la Dordogne - 5 E 216/27 - vue 4/24)

Les témoins du mariage sont : 

  • Léonard REBÉROL, sabotier au Village de Vaux à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), frère de l'épouse
  • Sylvain BONNET, fermier au Village de Tindeix à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)
  • Michel MAZARD, taillandier à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)
  • Jean CONGÉ, charcutier à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)

3. Comment s'est déroulé le mariage ?

Son premier mariage avec Marie DAUVERGNE se déroule en présence de sa mère (son père étant décédé) et du père de l'épouse.  

(source : Archives départementales de la Dordogne - 5 E 216/24 - vue 17/18)

Son second mariage avec Marie BRACHET (avec laquelle il avait déjà eu un enfant) a étrangement lieu dans la maison d'habitation du maire Jean Baptiste DUMONTET de LACROZE et non dans la mairie. 

Son troisième mariage avec Antoinette dite Antoinette Marie REBEYROL a lieu sans leurs parents tous décédés. 

4. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son décès ? Qui était présent ? Où a eu lieu l'enterrement ?

(source : Archives départementales de la Dordogne - 5 E 216/37 - vue 20/22)

 Il meurt le 18 décembre 1889 à 18h à Jumilhac-le-Grand (Dordogne) âgé de 81 ans. Son décès est déclaré le lendemain à Jean CHIQUET, maire de la commune par :

  • Louis SAINT-YRIEIX, aubergiste à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), fils du défunt
  • Louis MIGNOT, propriétaire à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), voisin du défunt

Il a probablement été inhumé dans cette commune. 

5. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son passé militaire ?

Je n'ai pas d'informations sur son passé militaire, je sais en revanche que son fils Louis a été prisonnier en Prusse pendant la guerre de 1870. 

6. Est-ce que je peux trouver des informations sur lui dans la presse ? 

Je ne trouve pas d'informations dans la presse le concernant. 

7. Quels évènements historiques a-t-il connus ?

Il naît sous le règne de Napoléon Ier, empereur des Français, se marie une première fois sous le règne de Louis-Philippe Ier, roi des Français, se marie une seconde fois sous la présidence de Louis-Napoléon BONAPARTE, se marie une troisième fois sous Napoléon III, empereur des Français, et meurt sous la présidence de Sadi CARNOT. Il traverse tout le XIXe siècle et connaît les différents régimes politiques qui s'y succèdent. 

8. Quelle était son instruction ?

Signature de Bernard SAINT-YRIEIX

Il savait lire et écrire. 

9. Dans quel environnement géographique évoluait-il ?

(source : Archives départementales de la Dordogne - 2 Fi 1854)

 Il naît et vit jusqu'à son premier mariage à Saint-Agnan-d'Hautefort (Dordogne). Le bourg compte à l'époque entre 1000 et 1500 habitants. Après son mariage, il vit au bourg de Jumilhac-le-Grand (Dordogne) qui compte plus de 3200 habitants à l'époque. Il vit notamment Place de la Halle en 1856.

Place de la Halle à Jumilhac-le-Grand (source : Jean-Pierre RUDEAUX, Mémoire en Images : Le canton de Jumilhac-le-Grand, Saint-Cyr-sur-Loire, Editions Alan Sutton, 2010, p. 27)

En 1876 et en 1881, il vit boulevard Darnet dans cette même commune. 

Boulevard Darnet à Jumilhac-le-Grand (source : Jean-Pierre RUDEAUX, Mémoire en Images : Le canton de Jumilhac-le-Grand, Saint-Cyr-sur-Loire, Editions Alan Sutton, 2010, p. 27)

10. S'est-il beaucoup déplacé dans sa vie ?

Je ne lui connais pas d'autres déplacements que ses deux lieux de vie à Hautefort et Jumilhac-le-Grand. 

11. Comment se déplaçait-il ?

Il se déplaçait probablement en voiture à cheval. 

12. Quel était son premier métier ? Comment en vivait-il ?

Son premier métier, qu'il exerce pendant plus de 40 ans, est celui de maréchal-ferrant. "Dans les campagnes [...] le maréchal-ferrant est avant tout celui qui possède une forge. Son activité principale est le ferrage, mais il fabrique aussi les outils des autres artisans, il forge les instruments agricoles et s'occupe même des ustensiles de la maison : crémaillères, tisonniers, broches ou serrures, pour ne citer que ceux-là." (source : Régis GRANIER, Les métiers disparus, Luçon, Editions Sud Ouest, 1999, p. 17).

13. Quels étaient ses autres métiers ? Comment en vivait-il ?

Il est également propriétaire, cultivateur (entre 1866 et 1872) et à la fin de sa vie, il est laitier, ce qui laisse penser qu'il possédait des vaches, ce qui expliquerait la profession de cultivateur. Il est d'ailleurs également dit nourrisseur à la fin de sa vie, ce qui signifie qu'il possède des bêtes dont il vend le lait.

14. Comment apparaît-il dans les recensements ?

(source : Archives départementales de la Dordogne - FRAD024_6MI9- vue 3/62)

Lors de son premier recensement en 1836, il vit chez son beau-père Jean François DAUVERGNE, avec ses deux beaux-frères (tous deux nommés Léonard), sa femme, ses deux enfants François et Jeanne dite Catherine et une domestique qui deviendra sa troisième épouse 20 ans plus tard. 

Une fois veuve, Antoinette REBEYROL redeviendra d'ailleurs sa servante en 1856, avant de l'épouser en 1858. 

(source : Archives départementales de la Dordogne - FRAD024_6MI113- vue 8/50)

En 1876, il vit avec sa troisième épouse et trois locataires : Aubin CHATEAU, Albine BUISSON et Marie LAROUSSELIE. Cela laisse penser qu'il avait une maison contenant au moins trois chambres vides qu'il pouvait louer à des célibataires. 

15. Quel était le parler de sa région ?

On y parlait le limousin, ou langue d'or, qui est un dialecte de l'occitan. 

16. Comment s'habillait-il ?

(source : John Seymour LUCAS, After Culloden - Rebel Hunting, 1884)

Il portait probablement le grand tablier de cuir typique des maréchaux et forgerons. 

17. Combien a-t-il eu d'enfants ?

Il a eu cinq enfants de ses deux premiers mariages. 

Il est le père de deux enfants avec sa première femme Marie DAUVERGNE :

  • François, sous-brigadier puis receveur central d'octroi, né le 29 juillet 1832 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)
  • Jeanne dite Catherine, femme d'un receveur buraliste, née le 7 mars 1836 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)

Il est le père de trois enfants avec sa deuxième femme Marie BRACHET :

  •  Louis (mon ancêtre), aubergiste et cabaretier, né en mai 1843 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)
  • Jean, taillandier, né le 9 juin 1849 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)
  • Anne, servante, née le 16 août 1852 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)

18. A-t-il assisté au mariage de ses enfants ?

Il n'assiste pas au mariage de son fils François SAINT-YRIEIX à Limoges (Haute-Vienne) avec Marie MIGNOT, peintre, mais consent par acte du 27 janvier 1870 passé devant Maître SARLANDIER, notaire à Jumilhac-le-Grand. 

Le 20 février 1854 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), il assiste au mariage de sa fille Jeanne dite Catherine avec Bernard LATOUR, receveur buraliste. 

Le 27 juin 1870 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), il assiste au mariage de son fils Louis avec Catherine dite Marie MAZAUE, servante.

Catherine dite Marie MAZAUE (source : Archives familiales)

Le 4 août 1870 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), il assiste au mariage de son fils Jean avec Pétronille TALLET, couturière.

Le 11 janvier 1873 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), il assiste au mariage de sa fille Anne avec Jean GIRY, maçon. 

Le 11 novembre 1875 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), il assiste au mariage de son fils Jean avec Catherine TALLET, lingère. 

19. Que signifie son nom de famille ? 

D'après Geneanet, le nom de famille provient de saint Yrieix, né dans le Limousin et évangélisateur de la Gaule au VIe siècle. Il fonda un monastère à Attanum, qui deviendra par la suite la ville de Saint-Yrieix. Étymologie : nom de personne latin, Aredius, Aretius (sans doute formé sur le dieu grec Arès).

20. Qui était son père ?

Signature d'Antoine SAINT-YRIEIX

Son père était Antoine dit Jean SAINT-YRIEIX, tanneur, cultivateur et propriétaire.

21. Qui était sa mère ?

Signature de Jeanne LAUGENIE

Sa mère était Jeanne dite Jeanne Rose LAUGENIE, propriétaire et cultivatrice.

22. Quelle était sa fratrie ?

Il est issu d'une fratrie de huit enfants dont il est le troisième :

  • Jean, tanneur, propriétaire agriculteur et cultivateur aux Broussilloux à Hautefort (Dordogne)
  • Bertrande, femme d'un cultivateur au Village des Broussilloux à Hautefort (Dordogne)
  • Catherine dite Catherine Henriette, institutrice à Saint-Agnan-d'Hautefort (Dordogne)
  • Marguerite dite Julie, femme d'un cultivateur au Village de Soumeil à Chourgnac (Dordogne)
  • Élisabeth, morte à 2 mois
  • François, marchand à Saint-Agnan à Hautefort (Dordogne)
  • François, apprenti maréchal-ferrant au Village des Broussilloux à Hautefort (Dordogne)

23. Avait-il des relations avec les autres membres de sa famille ? 

Il semble avoir quelques liens avec ses frères qui sont restés vivre à Hautefort (Dordogne). Son frère aîné Jean est témoin de son premier mariage. En 1846, il héberge son frère cadet François comme apprenti maréchal à Jumilhac-le-Grand (Dordogne). 

24. Pouvez-vous retracer sa généalogie sur quatre générations ?

(source : Heredis 2021)

Tous ses ancêtres proviennent des environs d'Hautefort (Dordogne) et beaucoup sont lettrés. Beaucoup sont dits clercs (ce qui signifie qu'ils savaient écrire), cultivateurs, laboureurs, propriétaires, et son père Antoine semble être le premier à avoir exercé la profession de tanneur. Ses ancêtres LAUGENIE, MONTAIGNAC, BONNET et CONDAMY sont issus de familles bourgeoises. 

25. Quelle était sa religion ?

Il était catholique d'après les recensements.

26. Votre ancêtre chez le notaire.

Le 8 février 1858, il passe un contrat de mariage devant maître CROZETIÈRE, notaire à Jumilhac-le-Grand, en prévision de son union avec Antoinette dite Antoinette Marie REBEYROL. 

Le  27 janvier 1870, par acte passé devant Maître SARLANDIER, notaire à Jumilhac-le-Grand, il consent au mariage de son fils François avec Marie MIGNOT.

27. Avez-vous des photos de votre ancêtre ?

Je ne possède pas de photographie de cet ancêtre. 

28. Y a-t-il une histoire qui se transmet sur cet ancêtre ? Est-elle vraie ?

Je n'ai pas d'anecdote le concernant. 

29. Comment a-t-il participé à la vie de la communauté ?

"Le maréchal-ferrant a une pratique universelle : tout le monde - ou presque - vient recourir une fois au moins à ses services. Quand ce n'est pas pour ferrer un cheval, c'est pour la réparation d'un outil qu'on le sollicite, ou encore, plus simplement, pour remettre en état un ustensile de cuisine. Il finit par connaître toutes les nouvelles de sa région et devient, en quelque sorte, la gazette de son village." (source : Régis GRANIER, Les métiers disparus, Luçon, Editions Sud Ouest, 1999, p. 17).