Bernard SAINT-YRIEIX
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Louis SAINT-YRIEIX
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Françoise dite Lucie SAINT-YRIEIX
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Yvonne Marguerite Marie SUIVRE
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Mon grand-père
1. Est-ce que j'ai toutes les informations sur sa naissance ? Son baptême ? Qui étaient ses parrain et marraine ?
(source : Archives départementales de la Dordogne - 5 E 208 8 - vue 3/38) |
Bernard SAINT-YRIEIX est né le 27 janvier 1808 à 15h à Saint-Agnan-d'Hautefort (Dordogne). Sa naissance est déclarée quatre jours plus tard à Émeric DUBREUILH-MAUMON, avocat et maire de la commune, par son père Antoine SAINT-YRIEIX, tanneur demeurant aux Broussilloux à Saint-Agnan-d'Hautefort (Dordogne). Je ne sais pas qui sont ses parrain et marraine, mais les deux témoins de sa naissance sont :
- Antoine COMBESCOT
- Bertrand VIGIER
Tous deux sont cultivateurs à Saint-Agnan-d'Hautefort (Dordogne).
2. Est-ce que j'ai des informations sur son mariage ? Qui était présent ? Liens de parenté ?
Il se marie le 6 septembre 1831 à 10h à Jumilhac-le-Grand (Dordogne) avec Marie DAUVERGNE, fille de François DAUVERGNE, maréchal-ferrant, et de Marie TALLET. Il est âgé de 23 ans et sa future épouse est âgée de 16 ans.
Signatures de l'acte de mariage (source : Archives départementales de la Dordogne - 5 E 216/18 - vue 25/43) |
Les témoins du mariage sont :
- Jean SAINT-YRIEIX, tanneur au Village des Broussilloux à Saint-Agnan-d'Hautefort (Dordogne), frère de l'époux
- Jean MICHOU, boulanger à Hautefort (Dordogne)
- Léonard TALLET, tisserand à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), oncle de l'épouse
- Jean GADOFFRE, aubergiste à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)
Après la mort de sa première femme, il se marie le 16 novembre 1848 à 18h dans la maison d'habitation de Jean Baptiste DUMONTET de LACROZE à Jumilhac-le-Grand (Dordogne) avec Marie BRACHET (mon ancêtre), domestique à gages, fille des défunts Jean BRACHET et Marie dite Jeanne FENEYROL. Il est âgé de 40 ans et sa future épouse est âgée de 35 ans. Le mariage est célébré par Jean Baptiste DUMONTET de LACROZE, maire de la commune.
Signatures de l'acte de mariage (source : Archives départementales de la Dordogne - 5 E 216/24 - vue 17/18) |
Les témoins du mariage sont :
- Léonard FARGEOT, cordonnier
- Guillaume PIJARIAS, clerc de notaire
- Pierre DELSUC, instituteur
- Jean LAVILLE, sacristain
Tous sont domiciliés à Jumilhac-le-Grand (Dordogne).
Après la mort de sa deuxième femme, il se marie le 9 février 1858 à 12h à Jumilhac-le-Grand (Dordogne) avec Antoinette dite Antoinette Marie REBEYROL, veuve de Léonard BAPPEL,fille de défunts François RÉBÉROL et Anne LATRONCHE. Il est âgé de 50 ans et sa future épouse est âgée de 51 ans. Le mariage est célébré par Adolphe VERSAVAU, conseiller municipal de la commune.
Signatures de l'acte de mariage (source : Archives départementales de la Dordogne - 5 E 216/27 - vue 4/24) |
Les témoins du mariage sont :
- Léonard REBÉROL, sabotier au Village de Vaux à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), frère de l'épouse
- Sylvain BONNET, fermier au Village de Tindeix à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)
- Michel MAZARD, taillandier à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)
- Jean CONGÉ, charcutier à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)
3. Comment s'est déroulé le mariage ?
Son premier mariage avec Marie DAUVERGNE se déroule en présence de sa mère (son père étant décédé) et du père de l'épouse.
(source : Archives départementales de la Dordogne - 5 E 216/24 - vue 17/18) |
Son second mariage avec Marie BRACHET (avec laquelle il avait déjà eu un enfant) a étrangement lieu dans la maison d'habitation du maire Jean Baptiste DUMONTET de LACROZE et non dans la mairie.
Son troisième mariage avec Antoinette dite Antoinette Marie REBEYROL a lieu sans leurs parents tous décédés.
4. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son décès ? Qui était présent ? Où a eu lieu l'enterrement ?
(source : Archives départementales de la Dordogne - 5 E 216/37 - vue 20/22) |
Il meurt le 18 décembre 1889 à 18h à Jumilhac-le-Grand (Dordogne) âgé de 81 ans. Son décès est déclaré le lendemain à Jean CHIQUET, maire de la commune par :
- Louis SAINT-YRIEIX, aubergiste à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), fils du défunt
- Louis MIGNOT, propriétaire à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), voisin du défunt
Il a probablement été inhumé dans cette commune.
5. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son passé militaire ?
Je n'ai pas d'informations sur son passé militaire, je sais en revanche que son fils Louis a été prisonnier en Prusse pendant la guerre de 1870.
6. Est-ce que je peux trouver des informations sur lui dans la presse ?
Je ne trouve pas d'informations dans la presse le concernant.
7. Quels évènements historiques a-t-il connus ?
Il naît sous le règne de Napoléon Ier, empereur des Français, se marie une première fois sous le règne de Louis-Philippe Ier, roi des Français, se marie une seconde fois sous la présidence de Louis-Napoléon BONAPARTE, se marie une troisième fois sous Napoléon III, empereur des Français, et meurt sous la présidence de Sadi CARNOT. Il traverse tout le XIXe siècle et connaît les différents régimes politiques qui s'y succèdent.
8. Quelle était son instruction ?
Signature de Bernard SAINT-YRIEIX |
Il savait lire et écrire.
9. Dans quel environnement géographique évoluait-il ?
(source : Archives départementales de la Dordogne - 2 Fi 1854) |
Il naît et vit jusqu'à son premier mariage à Saint-Agnan-d'Hautefort (Dordogne). Le bourg compte à l'époque entre 1000 et 1500 habitants. Après son mariage, il vit au bourg de Jumilhac-le-Grand (Dordogne) qui compte plus de 3200 habitants à l'époque. Il vit notamment Place de la Halle en 1856.
Place de la Halle à Jumilhac-le-Grand (source : Jean-Pierre RUDEAUX, Mémoire en Images : Le canton de Jumilhac-le-Grand, Saint-Cyr-sur-Loire, Editions Alan Sutton, 2010, p. 27) |
En 1876 et en 1881, il vit boulevard Darnet dans cette même commune.
Boulevard Darnet à Jumilhac-le-Grand (source : Jean-Pierre RUDEAUX, Mémoire en Images : Le canton de Jumilhac-le-Grand, Saint-Cyr-sur-Loire, Editions Alan Sutton, 2010, p. 27) |
10. S'est-il beaucoup déplacé dans sa vie ?
Je ne lui connais pas d'autres déplacements que ses deux lieux de vie à Hautefort et Jumilhac-le-Grand.
11. Comment se déplaçait-il ?
Il se déplaçait probablement en voiture à cheval.
12. Quel était son premier métier ? Comment en vivait-il ?
Son premier métier, qu'il exerce pendant plus de 40 ans, est celui de maréchal-ferrant. "Dans les campagnes [...] le maréchal-ferrant est avant tout celui qui possède une forge. Son activité principale est le ferrage, mais il fabrique aussi les outils des autres artisans, il forge les instruments agricoles et s'occupe même des ustensiles de la maison : crémaillères, tisonniers, broches ou serrures, pour ne citer que ceux-là." (source : Régis GRANIER, Les métiers disparus, Luçon, Editions Sud Ouest, 1999, p. 17).
13. Quels étaient ses autres métiers ? Comment en vivait-il ?
Il est également propriétaire, cultivateur (entre 1866 et 1872) et à la fin de sa vie, il est laitier, ce qui laisse penser qu'il possédait des vaches, ce qui expliquerait la profession de cultivateur. Il est d'ailleurs également dit nourrisseur à la fin de sa vie, ce qui signifie qu'il possède des bêtes dont il vend le lait.
14. Comment apparaît-il dans les recensements ?
(source : Archives départementales de la Dordogne - FRAD024_6MI9- vue 3/62) |
Lors de son premier recensement en 1836, il vit chez son beau-père Jean François DAUVERGNE, avec ses deux beaux-frères (tous deux nommés Léonard), sa femme, ses deux enfants François et Jeanne dite Catherine et une domestique qui deviendra sa troisième épouse 20 ans plus tard.
Une fois veuve, Antoinette REBEYROL redeviendra d'ailleurs sa servante en 1856, avant de l'épouser en 1858.
(source : Archives départementales de la Dordogne - FRAD024_6MI113- vue 8/50) |
En 1876, il vit avec sa troisième épouse et trois locataires : Aubin CHATEAU, Albine BUISSON et Marie LAROUSSELIE. Cela laisse penser qu'il avait une maison contenant au moins trois chambres vides qu'il pouvait louer à des célibataires.
15. Quel était le parler de sa région ?
On y parlait le limousin, ou langue d'or, qui est un dialecte de l'occitan.
16. Comment s'habillait-il ?
(source : John Seymour LUCAS, After Culloden - Rebel Hunting, 1884) |
Il portait probablement le grand tablier de cuir typique des maréchaux et forgerons.
17. Combien a-t-il eu d'enfants ?
Il a eu cinq enfants de ses deux premiers mariages.
Il est le père de deux enfants avec sa première femme Marie DAUVERGNE :
- François, sous-brigadier puis receveur central d'octroi, né le 29 juillet 1832 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)
- Jeanne dite Catherine, femme d'un receveur buraliste, née le 7 mars 1836 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)
Il est le père de trois enfants avec sa deuxième femme Marie BRACHET :
- Louis (mon ancêtre), aubergiste et cabaretier, né en mai 1843 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)
- Jean, taillandier, né le 9 juin 1849 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)
- Anne, servante, née le 16 août 1852 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)
18. A-t-il assisté au mariage de ses enfants ?
Il n'assiste pas au mariage de son fils François SAINT-YRIEIX à Limoges (Haute-Vienne) avec Marie MIGNOT, peintre, mais consent par acte du 27 janvier 1870 passé devant Maître SARLANDIER, notaire à Jumilhac-le-Grand.
Le 20 février 1854 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), il assiste au mariage de sa fille Jeanne dite Catherine avec Bernard LATOUR, receveur buraliste.
Le 27 juin 1870 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), il assiste au mariage de son fils Louis avec Catherine dite Marie MAZAUE, servante.
Catherine dite Marie MAZAUE (source : Archives familiales) |
Le 4 août 1870 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), il assiste au mariage de son fils Jean avec Pétronille TALLET, couturière.
Le 11 janvier 1873 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), il assiste au mariage de sa fille Anne avec Jean GIRY, maçon.
Le 11 novembre 1875 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), il assiste au mariage de son fils Jean avec Catherine TALLET, lingère.
19. Que signifie son nom de famille ?
D'après Geneanet, le nom de famille provient de saint Yrieix, né dans le Limousin et évangélisateur de la Gaule au VIe siècle. Il fonda un monastère à Attanum, qui deviendra par la suite la ville de Saint-Yrieix. Étymologie : nom de personne latin, Aredius, Aretius (sans doute formé sur le dieu grec Arès).
20. Qui était son père ?
Signature d'Antoine SAINT-YRIEIX |
Son père était Antoine dit Jean SAINT-YRIEIX, tanneur, cultivateur et propriétaire.
21. Qui était sa mère ?
Signature de Jeanne LAUGENIE |
Sa mère était Jeanne dite Jeanne Rose LAUGENIE, propriétaire et cultivatrice.
22. Quelle était sa fratrie ?
Il est issu d'une fratrie de huit enfants dont il est le troisième :
- Jean, tanneur, propriétaire agriculteur et cultivateur aux Broussilloux à Hautefort (Dordogne)
- Bertrande, femme d'un cultivateur au Village des Broussilloux à Hautefort (Dordogne)
- Catherine dite Catherine Henriette, institutrice à Saint-Agnan-d'Hautefort (Dordogne)
- Marguerite dite Julie, femme d'un cultivateur au Village de Soumeil à Chourgnac (Dordogne)
- Élisabeth, morte à 2 mois
- François, marchand à Saint-Agnan à Hautefort (Dordogne)
- François, apprenti maréchal-ferrant au Village des Broussilloux à Hautefort (Dordogne)
23. Avait-il des relations avec les autres membres de sa famille ?
Il semble avoir quelques liens avec ses frères qui sont restés vivre à Hautefort (Dordogne). Son frère aîné Jean est témoin de son premier mariage. En 1846, il héberge son frère cadet François comme apprenti maréchal à Jumilhac-le-Grand (Dordogne).
24. Pouvez-vous retracer sa généalogie sur quatre générations ?
(source : Heredis 2021) |
Tous ses ancêtres proviennent des environs d'Hautefort (Dordogne) et beaucoup sont lettrés. Beaucoup sont dits clercs (ce qui signifie qu'ils savaient écrire), cultivateurs, laboureurs, propriétaires, et son père Antoine semble être le premier à avoir exercé la profession de tanneur. Ses ancêtres LAUGENIE, MONTAIGNAC, BONNET et CONDAMY sont issus de familles bourgeoises.
25. Quelle était sa religion ?
Il était catholique d'après les recensements.
26. Votre ancêtre chez le notaire.
Le 8 février 1858, il passe un contrat de mariage devant maître CROZETIÈRE, notaire à Jumilhac-le-Grand, en prévision de son union avec Antoinette dite Antoinette Marie REBEYROL.
Le 27
janvier 1870, par acte passé devant Maître SARLANDIER, notaire à
Jumilhac-le-Grand, il consent au mariage de son fils François avec Marie MIGNOT.
27. Avez-vous des photos de votre ancêtre ?
Je ne possède pas de photographie de cet ancêtre.
28. Y a-t-il une histoire qui se transmet sur cet ancêtre ? Est-elle vraie ?
Je n'ai pas d'anecdote le concernant.
29. Comment a-t-il participé à la vie de la communauté ?
"Le maréchal-ferrant a une pratique universelle : tout le monde - ou presque - vient recourir une fois au moins à ses services. Quand ce n'est pas pour ferrer un cheval, c'est pour la réparation d'un outil qu'on le sollicite, ou encore, plus simplement, pour remettre en état un ustensile de cuisine. Il finit par connaître toutes les nouvelles de sa région et devient, en quelque sorte, la gazette de son village." (source : Régis GRANIER, Les métiers disparus, Luçon, Editions Sud Ouest, 1999, p. 17).
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