samedi 11 novembre 2017

Retronews donne corps à nos ancêtres

Pierre FRÉMEAU
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Pierre Marie Joseph FRÉMEAU
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Mon grand-père

J'ai récemment découvert le site internet Retronews grâce à l'article de Généalogie Pratique qui le présentait. C'est un site de type Gallica qui a un très grand nombre d'article de presse et un bon moteur de recherche. J'y trouve un très grand nombre d'articles assez émouvant donnant véritablement corps à nos ancêtres à travers des anecdotes de vie retranscrites dans la presse locale. Ainsi, deux événements concernant mon arrière-arrière-grand-père Pierre FRÉMEAU

Le premier, le 24 juin 1909, où, allant cueillir des cerises en famille, il a été surpris par l'orage et a failli mourir en voulant retenir son cheval (qui meurt foudroyé). 

Les exploits de la foudre. La Dépêche du Berry, n°84. (24 juin 1909), p. 3
 Un autre article touchant concerne mes deux arrière-grands-parents, Pierre Marie Joseph FRÉMEAU et Henri dit Eugène DEBANNE-LECAS qui, 7 ans avant que leurs enfants (mes grands-parents) se marient, se connaissaient déjà et jouaient la musique et la comédie ensemble. Ainsi, pour un bal-concert organisé à la faveur des poilus d'Orient, on note : "Vinrent ensuite les Berriauderies de M. Debanne; on sait qu'il y excelle.", "M. Frémeau, berrichon cent pour cent, M. Perrot et M. Bonnet, dans leurs chansonnettes gaies, ramenèrent l'assistance vers de moins sérieuses pensées", "Ce rire d'ailleurs rebondit au cours de la saynette militaire où MM. Frémeau, Debanne, Perrot, Piotte et Martin donnèrent libre cours à leur fantaisie".


Concert-bal des "Poilus d'Orient. La Dépêche du Berry, n°295 (22 décembre 1933) p. 3
Ce genre de détails extraordinaires me montre que mes arrières-grands-parents non seulement étaient musiciens (ce que je savais déjà) à leurs heures, mais jouaient également la comédie. Je crois que je vais passer quelques heures à farfouiller sur ce site Retronews qui apporte tant de corps à nos ancêtres à travers mille événements qu'on ignorait jusqu'alors. 

samedi 4 novembre 2017

La maison d'Henri FRÉMEAU sur Gallica

Jean FRÉMEAU + Marie PÉQUIOT
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Henri FRÉMEAU         Pierre FRÉMEAU
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                                                    Pierre Marie Joseph FRÉMEAU
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                                                 Mon grand-père

Je m'amusais ce soir à chercher des images d'Issoudun sur Gallica où j'ai trouvé notamment cette belle vue dessinée depuis la Tour Blanche en 1846. 

 Issoudun. La prison et le beffroi, vus de la Tour [dessin]. (1846). Repéré à http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b7741732c
(source : Gallica/BnF)
C'est alors que je suis tombé sur la maison d'Henri FRÉMEAU ! En effet, originaire de Châteauneuf-sur-Cher (Cher), ce dernier épouse en 1881 Mathilde JUGAND à Issoudun (Indre), fille de Sylvain JUGAND, armurier, et d'Anne Victoire GIMON. Henri, qui était jusqu'alors boulanger comme son frère, reprendra le métier de son beau-père en étant marchand d'articles de chasse ou armurier (selon les recensements). À partir de son mariage, je le retrouve dans les recensements comme vivant Place du Marché aux Légumes.

(source : Archives départementales de l'Indre - M 4887 - vue 181/353)

J'ai d'abord trouvé ce dessin de Louis MORIN aux alentours de 1890 représentant la Place du Marché aux Légumes d'Issoudun sur Gallica. 

Morin, L. (1890-1910). Issoudun. - Place du Marché-aux-Légumes [estampe]. Repéré à http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53133415m
(source : Gallica/BnF)
En zoomant sur les boutiques (et on peut remercier l'extrême qualité de numérisation de Gallica), je peux voir au fond de la place une maison et une échoppe au nom de JUGAND. Il s'agit de la boutique d'armurerie du beau-père d'Henri FRÉMEAU où ce dernier travaillait. 

Morin, L. (1890-1910). Issoudun. - Place du Marché-aux-Légumes [estampe] (détail). Repéré à http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53133415m
(source : Gallica/BnF)
Par un hasard total, je peux donc observer la maison de mon arrière-arrière-grand-oncle à Issoudun telle quelle était à l'époque précise où il y a vécu. Ils semblaient être voisins d'une chapellerie, qui est celle de Louis GROGNOT, le beau-père de notre cousine Marie BERTHIER !

(source : Geneanet)


vendredi 3 novembre 2017

Un voyage à Versailles et un nouveau mystère

Étienne GRELOT + Victorine Ernestine BOURSIER
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Berthe Louise Stéphanie GRELOT
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Mon grand-père
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Ma mère
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Moi

À partir de 1911, la famille GRELOT (mes ancêtres à la 4e génération) se sont installés à Versailles (Yvelines) à la Villa des Roses au 12 rue Albert Joly.

(source : photo personnelle)
J'ai donc décidé de profiter des vacances pour faire un petit voyage à Versailles et découvrir certaines choses sur cette famille (dont quelques tombes au cimetière Notre-Dame indiquées par une cousine descendante de Marguerite Léa Joséphine GRELOT). 

Fratrie Grelot
(source : Heredis 2018)

Arrivé à la gare de Versailles-Rive Droite, j'ai trouvé la rue Albert Joly au bout de quelques dizaines de mètres. Ce n'est vraiment pas pareil de voir une image sur Google Maps et de sentir l'ambiance d'un quartier. En passant au milieu de ces immeubles en pierre blanche dans cette ville qui semble vraiment loin de la région parisienne par son ambiance, j'imaginais mon grand-père enfant qui y visitait ses tantes. Le cimetière Notre-Dame de Versailles, situé rue des Missionnaires, n'est pas très loin non plus. 

(source : photo personnelle)
J'y ai d'abord trouvé la tombe de Laurent Eugène ABRIL et Marguerite Léa Joséphine GRELOT, les grands-parents de ma cousine Françoise. 

(source : photo personnelle)
J'ai ensuite trouvé la tombe de mon arrière-arrière-grand-mère, décédée à Versailles en 1933, Victorine Ernestine BOURSIER, qui est enterrée avec sa fille et son gendre qui sont morts sans descendance : Reine Madeleine GRELOT et Albert Jules MARÉCHAL

(source : photo personnelle)
C'est fou de se dire que mon ancêtre était enterrée si près de Paris et que je n'étais jamais venu visiter sa tombe jusqu'à présent. Ayant passé beaucoup de temps à la localiser et voulant aller aux archives communales de Versailles (dans la Grande Écurie en face du château), je suis parti sans trouver la tombe de mon oncle Georges Henri Victor GRELOT, mais je reviendrai dans ce cimetière à l'occasion. 

C'est justement en consultant l'acte de mariage de la tante Reine et d'Albert MARÉCHAL que je suis tombé sur une surprise de taille. Parmi les témoins, outre mon arrière-grand-père Pierre Marie Joseph FRÉMEAU qui est venu de Châteauneuf-sur-Cher pour l'occasion, se trouve la tante de Reine : Léa Ernestine GUILLEMET. La tante Léa est la demi-soeur de Victorine Ernestine BOURSIER

(source : Geneanet)
Dans la famille, il se disait toujours qu'elle avait vécu "à la colle" avec un homme qu'elle n'avait jamais épousé. Dans son acte de décès, elle est en effet indiquée comme célibataire. 

(source : Archives de Paris - 17D 292 - vue 18)
Quelle ne fut pas ma surprise quand je vis dans l'acte de mariage de Reine GRELOT et Albert MARÉCHAL que la tante Léa est dite "épouse Parreau" ! Il est probable que, l'officier d'état-civil la voyant au bras d'un homme au mariage, ait présumé qu'il était son mari. Ou qu'elle l'ait désigné comme tel pour aller plus vite. En tout cas, c'est le premier indice pour découvrir qui était cette personne que je ne pensais jamais retrouver dans les radars de l'état-civil. 

(source : Archives communales de Versailles - 4E124)
Il ne me reste plus qu'à tenter de consulter les recensements de Paris : celui de 1926 en espérant que 13 ans après le mariage de sa nièce, elle vive toujours au 11 cité Popincourt à Paris. Ou celui étant proche de son décès en espérant quelle vive toujours avenue de Wagram avec ce mystérieux monsieur PARREAU. Je peux également appeler la ville de Paris pour savoir où serait enterrée la tante Léa et voir s'ils ne partagent pas la même tombe. Toujours est-il que j'aimerais retrouver le prénom de cet homme ainsi que sa profession. Décidément, il est toujours utile de venir sur les lieux où ont vécu nos ancêtres.