vendredi 23 août 2013

Raison de dispense du service militaire

En trouvant un acte de mariage entre un cousin, Vincent LAUBIER, avec Marie CALLAUD en 1872, j'ai pu lire cette mention : 

(source : Archives départementales du Cher - 3E 3955 - p. 150)
"4° du tableau de récensement des jeunes gens de la Classe de 1870 (Commune de Châteauneuf) qui Constate que le futur a été exempté du Service militaire Comme fils de Veuve."
J'ai un ancêtre ayant été dispensé de service à peu près à la même époque car il était "soutien de famille", seul fils en charge des revenus du foyer. Je ne savais pas qu'être fils de veuve pouvait être une raison de dispense du service militaire (surtout en pleine Guerre Franco-Prussienne). 

Nos cousins GARDIEN

À travers les registres de la fin du XIXème siècle à Châteauneuf-sur-Cher, je trouvais souvent la mention d'une famille Gardien, et plus particulièrement de Joseph GARDIEN, vétérinaire, qui était souvent dit "cousin de la famille" dans les actes concernant les FRÉMEAU. Jusqu'à présent, je n'avais jamais compris le lien de parenté entre nous et les Gardien. Ce Joseph GARDIEN fut témoin à presque tous les mariages MONORY, dont celui de mes ancêtres Pierre FRÉMEAU et Virginie MONORY.

Je cherchais la descendance des familles LECAS et LAUBIER quand je suis tombé sur cet acte en 1863 : 

(source : Archives départementales du Cher - 3E 3662 - p. 125)
"L'AN MIL HUIT CENT SOIXANTE-TROIS, le vingt neuf du mois de avril à Dix heures du matin par-devant NOUS, Paul abel Girard 1. adjoint au maire de Chateauneuf, faisant par délégation en L'absence de ce magistrat ; fonctions d'officier de l'État Civil de la commune de Chateauneuf canton de Chateauneuf département du Cher, SONT COMPARUS en la Maison Communs : 1° Gardien Joseph Pierre Marie âgé de vingt trois ans, né à honfleur (calvados) le 20 Septembre 1839 profession de vétérinaire demeurant à Chateauneuf fils majeur de Gardien Louis Justin adrien profession de commissaire de Police demeurant à Chateaumeillant présent et Consentant au mariage et de Gimer hortense Delphine profession d ____ demeurant à honfleur ou elle est décédée."
Il s'agit bien de mon Joseph GARDIEN, vétérinaire, et il est originaire de Honfleur ! C'est la première fois qu'un membre de la famille vient de ces régions du Nord de la France.

(source : Archives départementales du Calvados - 18Fi 330/102)
 L'épouse de ce Joseph GARDIEN, Marie Victoire ROBERT, est de notre famille. Voici comment nous sommes reliés à eux.

  • Virginie MONORY, épouse Frémeau, est la fille de François MONORY et de Victoire ROBERT.
  • Cette Victoire ROBERT est la soeur de Marie Victoire ROBERT qui a épousé Joseph GARDIEN.
Plus simplement, et en image, voici comment les GARDIEN peuvent se targuer d'être "cousins de la famille" des FRÉMEAU, bien que ce soit un lien par "alliance d'alliance".

(source : Arbre familial, via Geneanet)
Peut-être avait-on un sens de la famille plus élargi à l'époque. Toujours est-il que j'ai voulu chercher qui était ce Joseph GARDIEN et que j'ai retrouvé son acte de naissance :

(source : Archives départementales du Calvados - N.M.D. 1839-1841 - p. 159)
Puisqu'il m'a fallu payer 2 € pour pouvoir consulter cet acte (les archives du Calvados, comme celles de la Charente, étant payantes), j'en ai profité pour remonter deux générations de ce "cousin". Rechercher dans les registres de cette région où jamais personne de notre famille n'a vécu était pour moi assez exotique.

Joseph Pierre Marie GARDIEN est le fils de Louis Justin Adrien GARDIEN (qui fut successivement gendarme à cheval de la brigade de Honfleur, maréchal des logis de gendarmerie et commissaire de police) et d'Hortense Delphine GIMER, marchande de modes. Son grand-père, Jacques Joseph GARDIEN était marchand cordonnier dans la Manche. Quant à ses grands-parents maternels, Louis Charles GIMER et Marguerite Victoire JEANNE, ils étaient tous deux marchands à Honfleur (bien que Louis Charles vienne également de la Manche).

Comment un vétérinaire du Calvados et une fille de boulanger du Berry ont-ils pu se rencontrer ? Voici une hypothèse : 

  • Marie Victoire ROBERT est la belle soeur de François MONORY, meunier et maire de Saint-Loup-des-Chaumes. 
  • François MONORY est lui-même le beau-frère de Joseph WENTZEIS, brigadier de gendarmerie. 
  • Louis Justin Adrien GARDIEN semble avoir été muté dans le Berry, à Châteaumeillant et était gendarme. 
(source : Arbre familial, via Geneanet)

C'est peut-être par le lien entre Louis Justin Adrien GARDIEN et Joseph WENTZEIS que se sont rencontrés nos deux époux. 

J'ai pour l'instant retrouvé deux enfants au couple GARDIEN-ROBERT : Louis Joseph Victor Eugène et Marie Hortense Adrienne. Il est amusant de montrer que les prénoms sont choisis dans l'ascendance de notre vétérinaire. Cette dernière était témoin au mariage de mes arrières-grands-parents Pierre Marie Joseph FRÉMEAU et Berthe Louise Stéphanie GRELOT à Paris en 1905. Elle est dite cousine de l'époux et en effet, par les ROBERT, elle est sa cousine du 2ème au 3ème degré.

(source : Arbre familial, via Geneanet)
Voici comment avec un peu de patience et de curiosité, j'ai pu découvrir le lien qui nous unissait à deux personnes assez proche de notre famille pour être témoins de leurs mariages. Certains dans ma famille ont connus mon arrière-grand-mère Berthe. Et bien voici comment Hortense GARDIEN qui était témoin à son mariage était reliée à notre famille.

mercredi 21 août 2013

Une famille d'artistes

Dans chaque famille, il y a eu des originaux. Mes parents et oncles et tantes pourraient me parler de mes tantes Reine et Réjane. J'ai également trouvé il y a quelques temps un "oncle" : Philippe LECAS, chanteur ambulant et aveugle (fils de mes ancêtres Jacques LECAS, vigneron et maçon et de Jeanne Nézida NICOLLE), qui avait épousé une chanteuse, Clémentine BRIVOT, à Lyon en 1902. J'ai déjà parlé de ce couple et de leur mariage sur mon ancien blog : Philippe Lecas, chanteur ambulant

Depuis cette découvertes, les Archives Départementales du Cher sont en ligne et je me suis dit que je pouvais aller chercher l'acte de naissance de cette Clémentine BRIVOT, née à Vierzon en 1862. Après quelques erreurs (il y a Vierzon et Vierzon-Villages sur la même commune mais avec deux registres différents), j'ai enfin trouvé l'acte en question et quelle ne fut pas ma surprise en découvrant le métier de son père. Une image valant mieux que de longs discours, voici l'extrait intéressant de cet acte de naissance : 

(source : Archives départementales du Cher - 3E 2917 - p. 59)
"est comparu Pierre Brivot, prestidigitateur, âgé de trente-neuf ans, demeurant à Not-sur-Seine (Côté d'Or), étant de passage en cette commune, lequel nous a présenté un enfant du sexe Féminin né le jour d'hier à deux heures du soir, à Vierzon-Village, au lieu du Verdin, de lui, Pierre Brivot, déclarant, et de Marie-Joséphine Adnot, son épouse, âgée de trente-sept ans, sans profession, voyageant avec son mari"
Mon cousin Philippe LECAS avait donc épousé la fille d'un prestidigitateur ! La fibre artistique est restée dans ce couple qui voyagea de la Touraine jusqu'au Rhône. Qui sait où ils finirent. Philippe avait 50 ans et Clémentine 40 au moment de leur mariage. Ont-ils eu un enfant ? Quel métier a-t-il fait ? Je le saurais peut-être un jour, mais comme ils semblaient voyager de ville en ville, c'est peu probable. En tout cas, voici un métier original qui fait son apparition dans mon arbre généalogique !

Une affiche de l'époque de Pierre BRIVOT
(Spectacle lyro-magique, domaine public, via Gallica/BnF)

mardi 20 août 2013

Le mariage de Marc AYNARD et d'Annette ORIOL

Derrière deux noms somme toute communs, un mariage qui ne manque pas de prestige. Il s'agit de l'union des grand-parents de ma troisième grand-mère.

(source : Arbre familia, via Geneanet)
La cérémonie se passe dans la ville de Saint-Chamond, dans la Loire, le 15 février 1892.

(source : Geneanet)
Dans la mairie, beaucoup de beau monde. Tout d'abord, le jeune époux : Marc AYNARD, riche banquier.

Armes de la famille Aynard
(source : dessin personnel)
Sur l'acte de mariage, son père est dénommé comme suit : "Mathieu Edouard Aynard, banquier, président de la chambre de commerce de Lyon, député du Rhône, officier de la Légion d'Honneur"

Mathieu dit Edouard Aynard
(source : site internet de l'Assemblée Nationale)
Sa mère est Rose Pauline de MONTGOLFIER, de la famille des inventeurs de la machine aérostatique.

Armes de la famille de Montgolfier
(source : Odejea, licence CC BY-SA 3.0
via Wikimedia Commons)
La mariée, Annette Emilie Bénédicte ORIOL est la fille de Benoît ORIOL, manufacturier, fabricant de lacets et de passementeries (pour lesquels il remporte l'Exposition Universelle de Paris en 1867), député de la Loire, maire de Saint-Chamond, officier de la Légion d'Honneur et des Palmes Académiques.

Vue officielle à vol d'oiseau de l'exposition universelle de 1867
(source : domaine public, Bibliothèque du Congrès des États-Unis,
via Wikimedia Commons)
Sa mère est Anne Marie Zoé GILLIER, fille d'un autre fabricant de lacets.

Les quatre témoins de ce mariage sont : 
  • Joseph AYNARD, rentier, oncle de l'époux.
  • Charles JONNART, député du Pas-de-Calais, qui sera ensuite ministre des affaires étrangères. Il est dit beau-frère de l'époux, ce qui signifie qu'il a dû épouser une Aynard. Il est intéressant de voir comment tous ces députés marient leurs enfants entre-eux puisque Annette Bénédicte Zoé ORIOL, la mariée, qui est fille de député, épouse un fils de député.
Charles Jonnart
(source : domaine public, Bibliothèque nationale de France,
via Wikimedia Commons)
  • Sigismond LILIENTHAL, négociant en soies.
Sigismond Lilienthal
(source : Geneanet)
  • Josué CHABERT, filateur.
Tout ce beau monde a signé, bien évidemment, l'acte de mariage.

(source : Archives départementales de la Loire - 3NUMEC2/3E208_55 - p. 7)
Quelques années plus tard, décédé prématurément à l'âge de 34 ans, Marc Aynard aura droit à cet encart dans le Journal des débats politiques et littéraires.

(source : Journal des débats politiques et littéraires - n° 313 - p. 4,
domaine public, via Gallica/BnF)

Descendance DEBANNE-LAMOUREUX

Après quelques semaines de recherches, j'ai reconstitué une grande partie de la descendance de mes ancêtres Jean Etienne DEBANNE et Catherine LAMOUREUX. Ils vivaient à Issoudun (Indre) ainsi que leurs descendants. C'est à cette génération que le prénom Clément est devenu très populaire dans la famille (probablement à cause de mon ancêtre Henri Clément DEBANNE), ainsi que celui d'Yvan, probablement à cause d'Evan MARGUERITAT qui épousa une DEBANNE.

La Théols et la Tour Blanche d'Issoudun, quartier où vivaient nos ancêtres
(source : photo personnelle)
I. Jean Etienne DEBANNE, vigneron, jardinier, propriétaire, rentier. Né le 15 frimaire an VII à la Section du Midi, Issoudun (Indre), décédé le 27 avril 1878 rue de l'Orme Saint-Paterne, Issoudun (Indre).

Marié le 26 novembre 1822 à Issoudun (Indre) avec Catherine LAMOUREUX, née le 1er fructidor an X à la Section du Couchant, Issoudun (Indre), décédée le 14 novembre 1866 rue du Moulin de Saint-Paterne, Issoudun (Indre), fille de Jean Baptiste LAMOUREUX, vigneron, et de Marie ROUET.

Marié le 9 janvier 1868 à Issoudun (Indre) avec Marie NAUDET, née le 9 septembre 1818 à Paudy (Indre), fille de Fabien NAUDET, vigneron, journalier, et de Marguerite BAUDET.

Du premier lit : 

  • Etienne DEBANNE, né le 6 janvier 1824 faubourg Saint-Paterne, Issoudun (Indre), décédé le 16 janvier 1824 rue du Moulin de Saint-Paterne, Issoudun (Indre).
  • Marie Julitte DEBANNE, née le 29 mars 1825 faubourg de Saint-Paterne, Issoudun (Indre), décédée le 7 août 1826 faubourg de Saint-Paterne, Issoudun (Indre).
  • Henriette DEBANNE, qui suit (branche CHAMPEAUX-DEBANNE).
  • Gilbert DEBANNE, né le 5 janvier 1830 faubourg de Saint-Paterne, Issoudun (Indre), décédé le 17 janvier 1830 faubourg de Saint-Paterne, Issoudun (Indre).
  • Catherine dite Clémentine DEBANNE, qui suit (branche MARGUERITAT-DEBANNE).
  • Etienne Clément DEBANNE, né le 23 août 1838 à La Greletterie, Issoudun (Indre), décédé le 4 novembre 1840 à La Greletterie, Issoudun (Indre).
  • Henri Clément DEBANNE, qui suit.
  • Eugénie DEBANNE, qui suit (branche BAZIN-DEBANNE).
II. Henri Clément DEBANNE, journalier, vigneron, roulier, camionneur. Né le 21 décembre 1839 à La Greletterie, Issoudun (Indre), décédé le 24 avril 1885 à La Madrolle, Velles (Indre).

Marié le 6 janvier 1862 à Issoudun (Indre) avec Louise CHUAT, lingère, journalière, ménagère, née le 6 août 1843 au village de Saint-Denis, Issoudun (Indre), décédée le 23 avril 1904 à Issoudun (Indre), fille de François CHUAT, vigneron et de Jeanne COURTAULT.
  • Jeanne Clémence dite Clémentine DEBANNE, qui suit (branche BOITREAU-DEBANNE).
  • Catherine Claire DEBANNE, qui suit (branche FOURNIER-DEBANNE).
  • Marie DEBANNE, née le 29 octobre 1866 au village de Saint-Denis, Issoudun (Indre), décédée le 14 novembre 1867 au village de Saint-Denis, Issoudun (Indre).
  • Clément DEBANNE, né le 20 mars 1869 au village de Saint-Denis, Issoudun (Indre), décédé le 24 juillet 1870 au village de Saint-Denis, Issoudun (Indre).
  • Charles DEBANNE, né le 19 juin 1870 au village de Saint-Denis, Issoudun (Indre).
  • Clément DEBANNE, boulanger, né le 6 septembre 1871 au village de Saint-Denis, Issoudun (Indre).
  • Charles dit Louis DEBANNE, qui suit (branche DEBANNE-DUFOUR).
  • Clémence DEBANNE, qui suit (branche BARRAULT-DEBANNE).
  • Henri DEBANNE, débitant de tabac, né vers 1881.
  • Henri dit Eugène DEBANNE, qui suit.
  • Jules Yvan DEBANNE, né le 4 décembre 1884 à La Madrolle, Velles (Indre), décédé le 30 août 1885 au village de Saint-Denis, Issoudun (Indre).
  • Joseph DEBANNE, qui suit (branche DEBANNE-CAILLAUT).
  • Marie DEBANNE, qui suit (branche TRUMEAU-DEBANNE).
III. Henri dit Eugène DEBANNE, mégissier, marchand de tissus. Né le 26 juin 1883 à Tendu (Indre), décédé le 27 novembre 1956 à Châteauneuf-sur-Cher (Cher).

Marié le 11 janvier 1908 à Châteauneuf-sur-Cher (Cher) avec Juliette Berthe LECAS, couturière, née le 15 juin 1886 à Châteauneuf-sur-Cher (Cher), décédée le 12 juin 1980 à Saint-Amand-Montrond (Cher), fille de Jacques François LECAS, maçon et d'Hélène Louise LAUBIER, couturière.
  • André Pierre DEBANNE, dont descendance.
  • Anne-Marie Louise DEBANNE, dont descendance.
  • Réjane DEBANNE.
Branche CHAMPEAUX-DEBANNE

II. Henriette DEBANNE, née faubourg de Saint-Paterne, Issoudun (Indre), décédée le 31 décembre 1853 rue Saint-Martin, Issoudun (Indre).

Mariée le 17 février 1847 à Issoudun (Indre) avec Pierre CHAMPEAUX, parcheminier, vigneron, né le 5 novembre 1826 rue Saint-Martin, Issoudun (Indre), décédée le 2 octobre 1877 rue Saint-Martin, Issoudun (Indre), fils de Jean CHAMPEAUX, vigneron et de Françoise LAVERGNE.
  • Catherine CHAMPEAUX, née le 14 mars 1847 à Issoudun (Indre).
  • Etienne CHAMPEAUX, qui suit.
  • Ivan CHAMPEAUX, qui suit après son frère (III bis).
  • Marie Eugénie CHAMPEAUX, née le 17 mars 1852 rue Saint-Martin, Issoudun (Indre), décédée le 27 septembre 1855 rue du Moulin Saint-Paterne, Issoudun (Indre).
  • Clément CHAMPEAUX, né le 21 décembre 1853 rue Saint-Martin, Issoudun (Indre), décédé le 31 août 1855 rue du Moulin Saint-Paterne, Issoudun (Indre).
III. Etienne CHAMPEAUX, parcheminier, né le 30 décembre 1848 rue Saint-Martin, Issoudun (Indre).

Marié le 3 avril 1872 à Issoudun (Indre) avec Marguerite Eulalie PERRU, couturière, née le 29 octobre 1851 rue des Capucins, Issoudun (Indre), fille de Jacques PERRU, vigneron et de Jeanne Elisabeth JOLIVET.
  • Pierre Léon CHAMPEAUX, né le 25 novembre 1873 rue de tous les diables, Issoudun (Indre).
  • Léontine CHAMPEAUX, née le 9 octobre 1875 rue de tous les diables, Issoudun (Indre), décédée le 12 février 1949 à Issoudun (Indre).
  • Henri CHAMPEAUX, né le 23 août 1877 rue de tous les diables, Issoudun (Indre), marié le 28 juin 1919 à Issoudun (Indre) avec Camille Hélène GRAMPT.
III bis. Ivan CHAMPEAUX, cultivateur, né le 14 novembre 1850, rue Saint-Martin, Issoudun (Indre).

Marié le 3 avril 1872 à Issoudun (Indre) avec Madeleine DUFOUR, couturière, née le 11 avril 1854 rue Saint-Martin, Issoudun (Indre), fille de Michel DUFOUR, vigneron et de Marie COUSIN.
  • Pierre Léon CHAMPEAUX, né le 31 mai 1873 rue Saint-Martin, Issoudun (Indre).
  • Pierre Albert CHAMPEAUX, mégissier, né le 7 août 1875 rue Saint-Martin, Issoudun (Indre), décédé le 2 avril 1949 à Issoudun (Indre), marié le 5 juin 1900 à Issoudun (Indre) avec Marie Louise BOURDIER, couturière, née le 22 octobre 1874 rue des Guédons, Issoudun (Indre), décédée le 29 décembre 1952 à Caen (Calvados), fille d'Antoine Victor Léon BOURDIER, journalier et de Marguerite JAMOT.
  • Jules CHAMPEAUX, né le 29 juin 1877 rue Saint-Martin, Issoudun (Indre), décédé le 4 avril 1957 à Issoudun (Indre).
  • Ivan CHAMPEAUX, né le 23 juillet 1884 rue Ledru-Rollin, Issoudun (Indre), marié le 15 février 1908 à Issoudun (Indre) avec Marie MALLET.
Branche MARGUERITAT-DEBANNE

II. Catherine dite Clémentine DEBANNE, jardinière, née le 9 octobre 1833 à La Greletterie, Issoudun (Indre), décédée le 22 mai 1895 faubourg de la Chapelle du Pont, Issoudun (Indre).

Mariée le 3 juillet 1850 à Issoudun (Indre) avec Evan MARGUERITAT, jardinier, vigneron, cultivateur, né le 23 mars 1829 à Thivoly, Issoudun (Indre), fils de Philippe MARGUERITAT, cultivateur, jardinier et de Rosalie COLLAS.
  • Etienne MARGUERITAT, né le 16 décembre 1851 rue du Moulin Saint-Paterne, Issoudun (Indre).
  • Clément MARGUERITAT, né le 7 mars 1857 rue du Moulin Saint-Paterne, Issoudun (Indre), décédé le 15 avril 1860 rue du Moulin Saint-Paterne, Issoudun (Indre).
  • Antoine Auguste MARGUERITAT, né le 8 avril 1858 rue du Moulin Saint-Paterne, Issoudun (Indre), décédé le 20 juillet 1859 rue du Moulin Saint-Paterne, Issoudun (Indre).
  • Etienne MARGUERITAT, qui suit.
  • Yvan Auguste MARGUERITAT, marchand de vins, né le 31 décembre 1862 rue du Moulin Saint-Paterne, Issoudun (Indre). Marié avec Julie Augustine DAUGERON, divorcés. Marié le 16 juillet 1898 à Paris, 9ème arrondissement (Paris) avec Julie Félicie Louise MADRE, demoiselle de magasin, née le 16 janvier 1869 à Saint-Germain, Neuville-aux-Bois (Loiret), fille de Pierre Théodule MADRE, cultivateur et de Marie Julie Fleurine SAINSARD, cultivatrice, divorcés le 8 août 1899.
  • Clémence MARGUERITAT, née le 29 mars 1869 rue du Moulin Saint-Paterne, Issoudun (Indre), décédée le 5 août 1879 rue du Moulin Saint-Paterne, Issoudun (Indre).
  • Auguste MARGUERITAT, né le 7 novembre 1872 rue du Moulin Saint-Paterne, Issoudun (Indre), décédé le 13 septembre 1873 rue du Moulin Saint-Paterne, Issoudun (Indre).
II. Etienne MARGUERITAT, employé de commerce, né le 17 février 1861 rue du Moulin Saint-Paterne, Issoudun (Indre). 

Marié le 25 octobre 1886 à Issoudun (Indre) avec Anne Léonie ARNOUX, née le 6 octobre 1866 rue Saint-Martin, Issoudun (Indre), décédée le 20 juin 1946 à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), fille de Philippe ARNOUX, menuisier, marchand boucher et d'Hélène PITET.
  • Louis Etienne Clément MARGUERITAT, né le 14 octobre 1887 rue Ledru-Rollin, Issoudun (Indre), marié le 19 mai 1914 à Paris, 7ème arrondissement (Paris) avec Jeanne Renée BLANCHET.
Branche BAZIN-DEBANNE

II. Eugénie DEBANNE, née le 19 avril 1842 à La Greletterie, Issoudun (Indre).

Mariée le 14 décembre 1859 à Issoudun (Indre) avec Jacques BAZIN, vigneron, cultivateur, né le 1er octobre 1837 faubourg de Saint-Paterne, Issoudun (Indre), fils de Jacques BAZIN, vigneron et de Marie Madeleine COUSIN.
  • Clément BAZIN, cultivateur, rentier, né le 17 mars 1861 rue de l'Orme Saint-Paterne, Issoudun (Indre).
  • Yvan BAZIN, qui suit.
  • Eugène BAZIN, né le 12 mars 1868 rue de l'Orme Saint-Paterne, Issoudun (Indre), décédé le 7 octobre 1869 rue de l'Orme Saint-Paterne, Issoudun (Indre).
  • Jules BAZIN, qui suit après son frère (III bis).
III. Yvan BAZIN, cultivateur, né le 18 février 1865 rue de l'Orme Saint-Paterne, Issoudun (Indre).

Marié le 30 décembre 1891 à Issoudun (Indre) avec Julie Henriette PERRIN, brodeuse, née le 15 janvier 1864 rue de l'Ancien Cimetière, Issoudun (Indre), fille de Cyr PERRIN, vigneron et de Françoise BALLAIRE, couturière.
  • Clément Ivan BAZIN, né le 15 juillet 1892 rue de l'Orme Saint-Paterne, Issoudun (Indre), décédé le 6 avril 1975 à Issoudun (Indre), marié le 3 avril 1916 avec Jeanne Juliette Lucienne CHUAT, née le 19 octobre 1895 à Fontaine, Issoudun (Indre), décédée le 5 mai 1974 à Issoudun (Indre), fille de Louis Brice CHUAT, vigneron, cultivateur et de Julie Françoise DANSARD, couturière, festonneuse.
III bis. Jules BAZIN, cultivateur, né le 2 avril 1872 rue de l'Orme Saint-Paterne, Issoudun (Indre), décédé le 2 janvier 1952 à Issoudun (Indre).

Marié le 25 novembre 1891 à Issoudun (Indre) avec Julienne JOUARD, lingère, née le 30 janvier 1875 rue des Alouettes, Issoudun (Indre), fille de Michel JOUARD, vigneron, cultivateur et d'Adélaïde TILLIER, brodeuse.
  • Berthe Eugénie BAZIN, née le 1er février 1892 rue de l'Orme Saint-Paterne, Issoudun (Indre), décédée le 13 février 1892 rue de l'Orme Saint-Paterne, Issoudun (Indre).
  • Germaine Marie BAZIN, née le 20 juillet 1893 rue Haute Saint-Paterne, Issoudun (Indre).
Branche BOITREAU-DEBANNE

III. Jeanne Clémence dite Clémentine DEBANNE, domestique, née le 24 décembre 1862 au village de Saint-Denis, Issoudun (Indre).

Mariée le 18 janvier 1882 à Issoudun (Indre) avec François BOITREAU, vigneron, né le 3 juin 1858 à La Lande, Diors (Indre), fils de François BOITREAU, garde-barrière, garde de nuit au chemin de fer et de Louise MALLERET, garde-barrière.
  • Albert Rémi BOITREAU, né le 13 mars 1883 à Issoudun (Indre), marié le 7 juillet 1908 à Issoudun (Indre) avec Alice Eglantine JOLY.
  • Marcel Charles BOITREAU, né le 4 septembre 1884 rue Haute Saint-Paterne, Issoudun (Indre), marié le 29 mars 1909 à Issoudun (Indre) avec Jenny Marie ROGER.
  • Jules BOITREAU, maroquinier, né le 29 juin 1886 à Issoudun (Indre).
Branche FOURNIER-DEBANNE

III. Catherine Claire DEBANNE, née le 18 avril 1864 au village de Saint-Denis, Issoudun (Indre), décédée le 12 mars 1952 à Fonsorbes (Haute-Garonne).

Mariée le 13 novembre 1886 à Issoudun (Indre) avec Léon FOURNIER, cocher, domestique, journalier, né le 2 octobre 1861 à Jean-Varenne, Thizay (Indre), fils de Jacques FOURNIER, journalier, vigneron et de Marie VULFRANE, ménagère.
  • Marguerite Louise Joséphine FOURNIER, née le 20 février 1890 au village de Saint-Denis, Issoudun (Indre), décédée le 13 septembre 1961 à Tours (Indre-et-Loire), mariée le 2 juin 1914 à Issoudun (Indre) avec Charles Albert BIRRIGNE.
  • Maurice Léon FOURNIER, né le 5 janvier 1894 rue Petite Foulerie, Issoudun (Indre), décédé le 4 août 1983 à Saumur (Maine-et-Loire), marié le 6 janvier 1917 à Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire) avec Emilienne Reine Marie MARIONNEAU.
Branche DEBANNE-DUFOUR

III. Charles dit Louis DEBANNE, adjudant au 90ème Régiment d'Infanterie, né le 10 novembre 1875 rue de Toulouse, Argenton-sur-Creuse (Indre), décédée le 22 octobre 1915 à Loos (Nord) MORT POUR LA FRANCE.

Relation avec Ti Thia NGUYEN, dont deux enfants.

Marié le 16 août 1910 à Châteauneuf-sur-Cher (Cher) avec Marie Léonce DUFOUR, secrétaire de mairie à Saint-Baudel.
  • Eliane DEBANNE.
Branche BARRAULT-DEBANNE

III. Clémence DEBANNE, née le 22 août 1878 au village de Labaurie, Eyzerac (Dordogne).

Mariée le 30 décembre 1899 à Issoudun (Indre) avec Gabriel Auguste BARRAULT, mégissier, né le 25 février 1877 rue du Puits Itasse, Issoudun (Indre), décédé le 27 novembre 1959 à Saint-Amand-Montrond (Cher), fils de Jean BARRAULT, farinier et de Marie Louise PINIAU.

  • René BARRAULT, marié avec Emilienne VIGNOLET : dont Gilles BARRAULT.
Branche DEBANNE-CAILLAUT

III. Joseph DEBANNE, marié avec Camille CAILLAUT.
  • Gilbert DEBANNE.
  • Roger DEBANNE.
Branche TRUMEAU-DEBANNE

III. Marie DEBANNE, mariée avec Octave TRUMEAU.
  • Olivier TRUMEAU.
  • Jean Marie TRUMEAU.
  • Léopold TRUMEAU.

mardi 13 août 2013

Jean Martin DEBANNE, mort à l'hospice civil d'Issoudun

De retour de mon voyage dans le Berry, je me suis replongé dans la généalogie des familles Debanne et Chuat et les photos que j'ai prises durant mon voyage s'avèrent être plus utiles que jamais. En effet, je suis tombé sur l'acte de décès de Jean Martin DEBANNE, mon oncle au cinquième degré, décédé à Issoudun en 1858.

Parenté entre Jean Martin Debanne et mon arrière-grand-père.
(source : Arbre familial, via Geneanet)
(source : Archives départementales de l'Indre - 3 E 088/305-307 - p. 286)
"L'AN mil huit cent cinquante un le Jeudi, dix septième jour du mois de Juillet à une heure du soir par-devant Nous Etienne Mayet, adjoint au Maire de la ville d'Issoudun, département de l'Indre, Officier de l'Etat civil, soussigné, sont comparus Jacques Auprince, âgé de soixante trois ans, portier, et antoine Mitaty, âgé de soixante neuf ans, Jardinier, tous les deux domiciliés à l'hospice civil de cette ville, Lesquels nous ont déclaré que Jean-Martin Debanne, âgé de quarante cinq ans, journalier, époux de Marie Madeleine Grimault, auparavant veuf de Marie Gablin natif de cette ville où il est domicilié, fils de feu Etienne Debanne, et de vivante Julitte Chertier, était mort, cejourd'hui, à dix heures du matin audit hospice où il était entré le sept février dernier ; 
D'après cette déclaration et nous être assuré du décès, nous avons rédigé le présent acte, que nous avons signé, les témoins susnommés ayant déclaré ne le savoir Lecture faite./."
Issoudun compte en effet depuis le XIIème siècle un hospice, nommé l'Hospice Saint-Roch et apparemment renommé hospice civil après la Révolution. Jean Martin DEBANNE, qui meurt relativement tôt (45 ans), avait été admis dans cet hospice cinq mois auparavant. J'ai eu la chance de visiter ce bâtiment la semaine dernier et de voir les outils des médecins ainsi que les pièces où on entreposait les malades. Le lieu est magnifique avec un gros corps de bâtiment à gauche datant du XVIIIème siècle si l'on en croit la date gravée à même la pierre.

Hospice Saint-Roch d'Issoudun
(source : photo personnelle)
Le fait d'avoir vu et visité ce lieu est vraiment différent du fait d'avoir trouvé une photo sur internet. A vrai dire, j'ai visité cet hospice par hasard, pensant qu'il s'agissait de l'Église Saint-Cyr que je cherchais précédemment. Le hasard a voulu qu'un membre de ma famille y décède. C'est toujours touchant de voir les mêmes lieux qu'ont côtoyé nos ancêtres et je vous encourage à vous rendre dans ces villages de France où pas une église ne se ressemble et où on trouve parfois des bâtiments témoins de l'Histoire.

dimanche 4 août 2013

Jumeau de ...

Il y a de nombreux jumeaux dans ma famille. Parmi eux, Jean CHUAT, un "oncle" au 5ème degré que j'ai retrouvé par son acte de mariage en 1840 avec Guerite HASLAY (oui, apparemment Guerite est un prénom).

Liens de parentés avec Jean CHUAT
(source : Arbre familial, via Geneanet)
Les Chuat sont une famille de vignerons d'Issoudun (Indre) alliés plusieurs fois aux Debanne, également vignerons dans la même ville. En cherchant son acte de naissance, en 1818, je suis tombé sur cette mention : 

(source : Archives départementales de l'Indre - 3 E 088/178-181 - p. 82)
"prénommé Jean, du legitime mariage de Jean Chuat, vigneron et de Jeanne Bellenfant, et Jumeau de .... presenté sans vie, domiciliés dite section. (le père absent)."
Jean avait un petit jumeau mort à la naissance et qui n'a pas reçu de prénom. Il a néanmoins été apporté à la mairie par Catherine DUBUISSON, sage-femme, qui a déclaré la naissance de Jean. 

Je ne connais donc ni le nom ni le sexe de ce jumeau, mais je le fais néanmoins figurer dans mon arbre généalogique. C'est intéressant pour la psychologie d'un membre de la famille de savoir qu'il était né avec un jumeau. J'essaye également de reconstituer les descendances complètes de chaque génération de mes ancêtres. J'apprends ainsi beaucoup sur leur vie, leurs amis, etc... Après les Monory, ce sont donc les Debanne et les Chuat qui vont m'intéresser en ce moment.