François FOURGEAUD
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Anne FOURGEAUD
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Pierre DESVEAUX
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Baptiste DESVEAUX
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Mon grand-père
1. Est-ce que j'ai toutes les informations sur sa naissance ? Son baptême ? Qui étaient ses parrain et marraine ?
(source : Archives départementales de la Charente - 3 E 194/1 - vue 385/413) |
François FOURGEAUD est né le 13 août 1785 à Lésignac-Durand (Charente). Il est baptisé le même jour dans l'église Saint-Pierre-ès-Liens par l'abbé DUPIN de BESSAC, curé de la paroisse.
Jack ma, église de Lésignac-Durand, Charente, France, 2010 (licence CC BY-SA 3.0) |
Il se marie le 7 décembre 1812 à 10h à Chabanais (Charente) avec Anne PAILLOT, fille de Quentin PAILLOT et de Marie Marthe de LAVAUD. Il est âgé de 27 ans et sa future femme de 19 ans.
Signatures de l'acte de mariage (source : Archives départementales de la Charente - 3 E 73/5 - vue 235/246) |
- Jacques FOURGEAUD, propriétaire cultivateur à Valette à Lésignac-Durand (Charente), père de l'époux
- Jacques FOURGEAUD, propriétaire cultivateur à Chez Boige à Lésignac-Durand (Charente), frère de l'époux
- Quentin PAILLOT, propriétaire cultivateur à Grenord à Chabanais (Charente), père de l'épouse
- Pierre PAILHOT, propriétaire cultivateur à Grenord à Chabanais (Charente), oncle de l'épouse
Le mariage se déroule en présence des parents de l'épouse qui est mineure et du père de l'époux qui est témoin. On remarque également les signatures de Jean DEBORD-JAVERNAC, maire de Lésignac-Durand, Bastien FOURGEAUD, François FOUGERON, futur maire de Lésignac-Durand et de François FRUGIER, beau-frère de l'épouse.
4. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son décès ? Qui était présent ? Où a eu lieu l'enterrement / l'inhumation ?
(source : Archives départementales de la Charente - 3 E 227/8 - vue 270/419) |
Il meurt le 18 août 1849 à 1h au Village de la Gouarandie à Massignac (Charente), âgé de 64 ans. Le décès est déclaré dans la journée à Jacques RASSAT, maire de la commune par :
- Léonard FOURGEAUD, propriétaire à La Gouarandie à Massignac (Charente), fils du défunt
- Jacques FOURGEAUD, marchand à Massignac (Charente), fils du défunt
Les matricules de son époque ne sont pas numérisés, je sais néanmoins que son frère cadet Pierre FOURGEAUD, fusilier au 93e de ligne, est mort en 1813 à Onasbrück (Allemagne) des suites d'une fièvre nerveuse pendant les campagnes de Napoléon Ier.
(source : Archives départementales de la Charente - 3 E 194/4 - vue 84/239) |
6. Est-ce que je peux trouver des informations sur lui dans la presse ?
(source : "Vente par licitation par suite de surenchère" in Journal de Confolens, n°53, 2 mai 1875, p. 3) |
- une maison avec grenier et grange
- un jardin de 4 ares 80 centiares
- le pré de la Pradelle de 37 ans 70 centiares
- la terre de la Pradelle de 26 ares 60 centiares
- une maison à la Valette
- un jardin aux Villards de 9 ares 30 centiares
- le pré des Marchandes de 77 ares 80 centiares
- la châtaigneraie de la Boijaude de 43 ares 70 centiares
- la châtaigneraie des Vergnes de 63 ares 20 centiares
- la terre des Vergnottes de 29 ares 17 centiares
- la terre du Clos-de-la-Serve d'1 hectare 52 ares
- la pâture du Clos des Vaches d'1 hectare 31 ares 70 centiares
- la bruyère du Petit Clos de 88 ares 7 centiares
- la bruyère des Landes d'1 hectare 1 are
- une châtaigneraie des Landes de 27 ares 40 centiares
Signature de François FOURGEAUD |
(source : Archives départementales de la Charente - 3 P) |
(source : Archives départementales de la Charente - 3 P) |
10. S'est-il beaucoup déplacé dans sa vie ?
Je ne lui connais pas de déplacement hors les communes de Massignac et Lésignac-Durand, excepté pour son mariage à Chabanais (Charente).
11. Comment se déplaçait-il ?
Il se déplaçait probablement dans une charrette tirée par des boeufs.
12. Quel était son premier métier ? Comment en vivait-il ?
Au moment de son mariage, il est dit propriétaire cultivateur. Comme on l'a vu plus haut, il possède un grand nombre de terres à Lésignac-Durand (Charente) et élève probablement des bovins (son fils est marchand de veaux et ses gendres élèvent des boeufs). Il semble également avoir cultivé des châtaignes dans des châtaigneraies. "Les vallées [de Lésignac-Durand] renferment de magnifiques prairies et la culture des pommes de terre occupe une notable portion du territoire; aussi l'élevage du bétail, principalement des boeufs et des porcs, est-il important; c'est la principale source de revenus de la commune." (Jules MARTIN-BUCHEY, Géographie historique et communale de la Charente, t. 3, Châteauneuf-sur-Charente, Chez l'Auteur, 1917, p. 238)
13. Quels étaient ses autres métiers ? Comment en vivait-il ?
Il est également dit agriculteur, ce qui est la même profession.
14. Comment apparaît-il dans les recensements ?
(source : Archives départementales de la Charente - 6 M 77 - vue 36/45) |
- Quentin, propriétaire, né le 13 septembre 1813 au Village de Valette à Lésignac-Durand (Charente)
- Marie, née le 15 août 1816 au Village de Valette à Lésignac-Durand (Charente) et morte à 8 ans
- Léonard, marchand de veaux et maire de Massignac, né le 1er mars 1819 au Village de Valette à Lésignac-Durand (Charente)
- Anne (mon ancêtre), propriétaire et cultivatrice, née le 4 janvier 1822 à Massignac (Charente)
- Anne, femme d'un propriétaire cultivateur, née le 21 septembre 1824 à Massignac (Charente)
- Jacques, marchand épicier et maire de Suris, né le 25 septembre 1827 à Massignac (Charente)
- Anne, épouse d'un aubergiste, née le 19 mai 1833 à Massignac (Charente)
- François, dont j'ignore la destinée
- Jacques, dont j'ignore la destinée
- Marie, morte à 10 ans
- Andrée, morte à 5 mois
- Michel, mort à 6 ans
- Anne, morte célibataire à 66 ans
- Jacques, cultivateur et propriétaire à Valette à Lésignac-Durand (Charente)
- Jeanne, morte à 17 mois
- Pierre, fusilier au 93e régiment de ligne mort à 33 ans à Onasbrück (Allemagne)
- Marguerite, propriétaire à Lavaud à Saint-Quentin-sur-Charente (Charente)
(source : Heredis 2021) |
Les archives en ligne de Charente étant encore incomplètes avant 1737, je ne peux pas retrouver tous ses ancêtres pour l'instant. Tous ceux que j'ai retrouvé sont originaire de la Charente et sont laboureurs ou marchands. Seuls son père Jacques FOURGEAUD et son arrière-grand-père Jean RIVET sont lettrés.
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