mercredi 2 décembre 2020

Biographie : Cécile Joséphine MÉTRAU

 Cécile Joséphine MÉTRAU

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Étienne dit Henri GRELOT

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Berthe Louise Stéphanie GRELOT

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Mon grand-père

1. Est-ce que j'ai toutes les informations sur sa naissance ? Son baptême ? Qui étaient ses parrain et marraine ? 

(source : Archives départementales du Loir-et-Cher - 5MI161/R6 - vue 125/597)

Cécile Joséphine MÉTRAU est née le 4 septembre 1825 à 14h à Nouan-le-Fuzelier (Loir-et-Cher). Sa naissance est déclarée le lendemain à Jacques Barthélémy DARBLAY, maire de la commune, par Louis METRAU, charron, son père. Je ne sais pas qui sont ses parrain et marraine, mais les deux témoins de sa naissance sont : 

  • François MÉTRAU, marchand de chevaux, son oncle
  • Pierre GAUCHER, journalier
Tous deux habitent à Nouan-le-Fuzelier (Loir-et-Cher). 

2. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son mariage ? Qui était présent ? Liens de parenté ?

Elle se marie le 14 mai 1850 à 9h à Nouan-le-Fuzelier (Loir-et-Cher) avec Louis Noël GRÉLOT, messager, fils de Louis GRELOT, aubergiste, et de Françoise Félicité dite Marie Félicité ou Flore DELAHAYE. Elle est âgée de 24 ans et son futur mari de 26 ans. Le mariage est célébré par Édouard François BERGERON-DANGUY, le maire de la commune. 

Signatures de l'acte de mariage 
(source : Archives départementales du Loir-et-Cher - 5MI161/R7 - vue 576/594)

Les témoins du mariage sont : 
  • Jean SEMANCE, fendeur, oncle de l'époux
  • Pierre dit Théodore GRÉLOT, fendeur, frère de l'époux
  • Claude METREAU, charpentier, frère de l'épouse
  • Pierre Benjamin MÉTRAU, journalier, frère de l'épouse
Tous sont domiciliés à Nouan-le-Fuzelier (Loir-et-Cher). 

3. Comment s'est déroulé le mariage ? 

Le mariage se déroule en présence des mères des deux époux et du père de l'épouse. 

4. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son décès ? Qui était présent ? Où a eu lieu l'enterrement / l'inhumation ?

(source de l'image : Archives départementales d'Indre-et-Loire - 6NUM8/062/040 - vue 105/146)

Elle meurt le 8 septembre 1901 à 13h à Château-la-Vallière (Indre-et-Loire) âgée de 76 ans. Le décès est déclaré le lendemain à Théodore ROUGÉ, officier d'académie et maire de la commune par : 
  • Gustave GRELOT, journalier à Tours (Indre-et-Loire), son fils (nommé par erreur Eugène)
  • Victor Jules LABBÉ, instituteur à Château-la-Vallière (Indre-et-Loire)
Elle a probablement été enterrée dans cette commune. 

5. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son passé militaire ? Fiche matricule ? Invalide ? Légion d'honneur ?

Les femmes ne participaient pas à l'armée.  

6. Est-ce que je peux trouver des informations sur elle dans la presse ? 

Je ne trouve pas d'informations dans la presse la concernant. 

7. Quels évènements historiques a-t-elle connus ? 

Elle naît au début du règne de Charles X, roi de France et de Navarre, se marie sous la présidence de Louis Napoléon BONAPARTE, président de la République (et futur empereur Napoléon III) et meurt sous la présidence d'Émile LOUBET. Elle traverse donc le XIXe siècle et ses multiples régimes : monarchie, empire et république. 

8. Quelle était son instruction ? 

Signature de Cécile Joséphine MÉTRAU

Elle savait lire et écrire. 

9. Dans quel environnement évoluait-elle ? 

(source : Archives départementales du Loir-et-Cher - 6 Fi 161/11)

Elle grandit à Nouan-le-Fuzelier (Loir-et-Cher) où elle vit de sa naissance à son mariage pendant les 25 premières années de sa vie. 

10. S'est-elle beaucoup déplacée dans sa vie ? 

En bleu, les lieux de vie de Cécile Joséphine MÉTRAU
(source : Heredis 2021)

Elle suit son mari le long de la construction des voies de chemin de fer avec leurs enfants. Elle a donc beaucoup voyagé tout au long de sa vie. Voici les différents lieux où elle a habité : 
  • 1856 : Place de la Station à Étréchy (Essonne)
  • 1866 : Rue de la Gare à Aubigné-Racan (Sarthe)
  • 1875 : La Flèche (Sarthe)
  • 1880 : Rue Saint-Jacques à Clisson (Loire-Atlantique)
  • 1889 : Rue Neuve à Château-la-Vallière (Indre-et-Loire)
11. Comment se déplaçait-elle ? 

Son père étant charron, elle se déplaçait sûrement en voiture à cheval dans son enfance, puis par le chemin de fer une fois mariée. 

12. Quel était son premier métier ? Comment en vivait-elle ? 

Lorsqu'elle se marie, en 1850, elle est domestique. Il est probable qu'elle ait été placée dès ses 20 ans en tant que domestique dans une maison car elle ne vit plus alors avec ses parents sur les recensements. "Ce sont souvent des raisons économiques qui mènent à la décision de travailler comme bonne : le foyer parental a ainsi un enfant de moins à nourrir, et les bonnes envoient leur salaire chez elles. Les jeunes femmes veulent économiser de l'argent, apprendre à tenir un foyer et nouer des contacts avec des employeurs qui pourraient leur service plus tard." (Mareike KÖNIG, "La domesticité en Europe", Encyclopédie pour une histoire numérique de l'Europe). 

13. Quels étaient ses autres métiers ? Comment en vivait-elle ? 

À la fin de sa vie, elle est dite rentière, ainsi que son mari. Ils ont peut-être acheté des actions du chemin de fer où son mari travaillait pour obtenir une petite rente qui leur a servi de retraite pour leurs vieux jours. 

14. Comment apparaît-elle dans les recensements ? 

(source : Archives départementales du Loir-et-Cher - 2MILNR179 - vue 5/480)

Dans le premier recensement que je trouve la concernant, en 1841, elle vit à Nouan-le-Fuzelier (Loir-et-Cher) avec ses parents, ses frères Aimable et Noël et sa soeur Françoise. 

(source : Archives départementales d'Indre-et-Loire - 6NUM5/062/013 - vue 11/45)

Vers la fin de sa vie, lorsqu'elle vit à Château-la-Vallière (Indre-et-Loire), elle et son mari hébergent leurs petites-filles. Ainsi, Louise Marie Stéphanie GRELOT vit avec eux en 1896 et Joséphine Henriette GRELOT vit avec eux en 1901. 

15. Quel était le parler de sa région ? 

Nouan-le-Fuzelier est à mi-chemin entre l'orléanais et le tourangeau qui sont deux langues d'oïl. 

16. Comment s'habillait-elle ? 

Les femmes de cette époque portaient des corsets et des jupes longues, avec des jupons. Elles portaient également des coiffes sur la tête. 

17. Combien a-t-elle eu d'enfants ? 

Elle a eu six enfants avec son mari Louis Noël GRÉLOT : 
  • Louis Joseph Théodore, facteur enregistreur et chef de gare, né le 12 mars 1851 à Nouan-le-Fuzelier (Loir-et-Cher)
  • Émile dit Émile Aimable, employé au chemin de fer, cafetier et camionneur, né le 12 janvier 1853 à Nouan-le-Fuzelier (Loir-et-Cher)
  • Étienne dit Henri (mon ancêtre, employé au chemin de fer, né le 3 août 1855 à Nouan-le-Fuzelier (Loir-et-Cher)
  • Joséphine, femme d'un employé au chemin de fer, née le 8 janvier 1858 à Meung-sur-Loire (Loiret)
  • Gustave, employé au chemin de fer, né le 20 janvier 1860 à Meung-sur-Loire (Loiret)
  • Joseph dit Joseph Adrien, employé au chemin de fer et sellier, né le 11 mars 1866 à Aubigné-Racan (Sarthe)
J'ai quelques photographie d'Étienne dit Henri GRELOT, et une photo très pixelisée de Joséphine GRELOT au mariage de mes arrière-grand-parents à Paris (17e arrondissement) en 1905. 

Étienne dit Henri GRELOT
(source : Archives familiales)


Joséphine GRELOT
(source : Archives familiales)

18. A-t-elle assisté au mariage de ses enfants ? 

Le 12 février 1877, elle assiste à Nouan-le-Fuzelier (Loir-et-Cher) au mariage de son fils Louis Joseph Théodore avec sa cousine germaine Stéphanie Louise MÉTREAU. 

Le 18 juin 1877, elle assiste à Mayet (Sarthe) au mariage de son fils Émile dit Émile Aimable avec Eugénie Florentine GENNETAY, lingère. 

Le 14 octobre 1880, elle ne fait pas le déplacement depuis Clisson (Loire-Atlantique) pour assister au mariage de son fils Étienne dit Henri avec Victorine Ernestine BOURSIER, couturière, à Mayet (Sarthe), mais donne son consentement devant maître Paul Louis DABIN, notaire à Clisson (Loire-Atlantique).

Le 6 mai 1882, elle assiste à Paris (13e arrondissement) au mariage de sa fille Joséphine qui épouse son cousin germain Eugène Isidore GRELOT, employé de chemin de fer. 

Le 25 janvier 1889, elle assiste à Château-la-Vallière (Indre-et-Loire) au mariage de son fils Joseph dit Joseph Adrien avec Henriette Généreuse PRAX. 

Elle assiste donc au mariage de tous ses enfants, sauf de mon ancêtre. 

19. Que signifie son nom de famille ? 

Selon le site Forebears, MÉTREAU (rencontré également METRAU, MESTREAU, MAISTREAU, METTRAU), est un dérivé de "maître". 

20. Qui était son père ? 

Son père était Louis METRAU, charron. 

21. Qui était sa mère ? 

Sa mère était Marie Marguerite FOLTIER. 

22. Quelle était sa fratrie ? 

Elle est la neuvième d'une famille de dix enfants : 
  • Louis, charron à Nouan-le-Fuzelier (Loir-et-Cher)
  • Pierre Benjamin, domestique et journalier à Nouan-le-Fuzelier (Loir-et-Cher)
  • Marguerite Julie, journalière à La Ferté-Saint-Aubin (Loiret)
  • Clément Aimable, charron à Nouan-le-Fuzelier (Loir-et-Cher)
  • Claude, charpentier à Nouan-le-Fuzelier (Loir-et-Cher)
  • Adélaïde, couturière à Nouan-le-Fuzelier (Loir-et-Cher)
  • Gentien, jumeau de la précédente, décédé à un jour
  • Françoise Victoire, couturière et journalière à Nouan-le-Fuzelier (Loir-et-Cher)
  • François Noël, couvreur à La Ferté-Saint-Aubin (Loiret)
Elle est donc la seule de sa famille à avoir autant voyagé. 

23. Avait-elle des relations avec les membres de sa famille ? 

Ses frères sont témoins de son mariage et un de ses fils épouse une de ses nièces. Malgré ses déplacements nombreux, elle semble avoir gardé certains liens avec sa famille. 

24. Pouvez-vous retracer sa généalogie sur quatre générations ? 

(source : Heredis 2021)

Tous ses ancêtres sont illettrés à l'exception de son père et de son arrière-grand-père Pierre MITAINE. Ils travaillent principalement le bois (charrons et menuisier), l'agriculture (cultivateur, locataire, journalier) et il y a un aubergiste (son arrière-grand-père Pierre NOLIN). Les femmes n'ont pas d'activités déclarée à part Marie SALMON qui est domestique. Tous ses ancêtres viennent du Loir-et-Cher, sauf sa branche paternelle qui est à mi-chemin entre la Vienne et le Maine-et-Loire. 

25. Quelle était sa religion ? 

Elle était probablement catholique. 

26. Votre ancêtre chez le notaire. 

Le 9 octobre 1880, elle passe chez Maître Paul Louis DABIN, notaire à Clisson (Loire-Atlantique) pour donner son consentement au mariage de son fils.

27. Avez-vous des photos de votre ancêtre ? Pouvez-vous faire un trombinoscope ? 

Je ne possède pas de photo de cette ancêtre. 

28. Y a-t-il une histoire qui se transmet sur cette ancêtre ? Est-elle vraie ? 

Je n'ai pas d'anecdote la concernant. 

29. Comment a-t-il participé à la vie de la communauté (membre du Conseil municipal, cahier de doléances, sage-femme ...) ? 

Je n'ai pas d'informations à ce sujet. 


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