jeudi 18 juin 2020

Biographie : Étienne dit Henri GRELOT

Étienne dit Henri GRELOT
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Berthe Louise Stéphanie GRELOT
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Mon grand-père

1. Est-ce que j'ai toutes les informations sur sa naissance ? Son baptême ? Qui étaient ses parrains/marraines ? 

(source : Archives départementales du Loir-et-Cher - 5MI161/R8 vue 176/655)
Étienne GRELOT est né le 3 août 1855 à Nouan-le-Fuzelier (Loir-et-Cher). C'est son grand-père, Louis METREAU, charron, qui déclare la naissance le lendemain. Je ne sais pas qui sont ses parrain et marraine, mais les deux témoins de la naissance sont : 
  • François PELOUARD, maçon
  • Auguste SERGENT, charron
Ils habitent tous deux à Nouan-le-Fuzelier (Loir-et-Cher). 

2. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son mariage ? Qui était présent ? Liens de parenté ? 

Il se marie le 14 octobre 1880 à 9h à la mairie de Mayet (Sarthe) avec Victorine Ernestine dite Victoire Ernestine BOURSIER, couturière, fille naturelle de Modeste Anne Madeleine BOURSIER, également couturière. Le mariage est célébré par Jacques GASSE, adjoint au maire de la commune.

Signatures de l'acte de mariage
(source : Archives départementales de la Sarthe - 5Mi 201_25-26 - vue 399/453)
Les témoins du mariage sont : 
  • Narcisse GUILLEMET, tailleurs d'habits à Saint-Mars-d'Outillé (Sarthe), fils du beau-père de l'épouse
  • Charles Hippolyte GUILMET, tailleurs d'habits à Mayet (Sarthe), beau-père de l'épouse
  • Almire Louis François COSSOMEAU, marchand de nouveautés à Mayet (Sarthe), ami des époux
  • Julien SOUCHU, serrurier à Vaas (Sarthe) ami des époux
3. Comment s'est déroulé le mariage ? 

Le mariage s'est déroulé en présence de la mère de l'épouse. Les parents de l'époux habitent alors à Clisson (Loire-Atlantique) et ne sont pas présents. 

4. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son décès ? Qui était présent ? Où a eu lieu l'enterrement / l'inhumation ? 

(source : Archives municipales de Châteauneuf-sur-Cher)
Étienne GRELOT meurt le 9 septembre 1942 à 17h08 Châteauneuf-sur-Cher (Cher) âgé de 87 ans. Le décès est déclaré le lendemain par mon grand-père (le petit-fils d'Étienne GRELOT) : Pierre FRÉMEAU, comptable à Châteauneuf-sur-Cher (Cher). 

(source : photo personnelle)
Il est inhumé sous le prénom d'Henri qu'il a toujours porté, dans le même caveau que son petit-fils Georges FRÉMEAU, au cimetière de Châteauneuf-sur-Cher (Cher). 

5. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son passé militaire ? Fiche matricule ? Invalide ? Légion d'honneur ? 

(source : Archives départementales de la Sarthe - 1 R 893 - vue 287/347)
Étienne GRELOT fait son service militaire au Mans (Sarthe) en 1875. Il habite alors à La Flèche (Sarthe) avec ses parents, mesure 1 m. 63, a les cheveux châtain clair et les yeux bruns et possède une instruction primaire (niveau 3). Il est indiqué qu'il a du strabisme à l'oeil droit. 

De 1889 à 1889, il est classé dans l'affectation spéciale à la 9e section technique comme employé de la Compagnie de Fort-Boulet à Château-Renault (Indre-et-Loire). 

6. Est-ce que je peux trouver des informations sur lui dans la presse ? 

Il n'y a pas d'informations dans la presse le concernant. 

7. Quels événements historiques a-t-il connus ? 

Étienne GRELOT naît sous le Second Empire. Il traversa la Guerre de 1870, la Première Guerre mondiale et une partie de la Deuxième guerre mondiale. Il ne participera néanmoins à aucun de ces conflits. Il meurt pendant l'Occupation, Châteauneuf-sur-Cher étant coupé en deux par la ligne de démarcation. 

8. Quelle était son instruction ? 

Signature d'Étienne GRELOT
Il a reçu une instruction primaire d'après son livret de matricule militaire. Il savait lire et écrire. 

9. Dans quel environnement géographique évoluait-il ? 

(source : Heredis 2018)
Il a beaucoup voyagé, ayant travaillé aux chemins de fer, principalement dans l'Ouest de la France autour des départements de la Sarthe et de l'Indre-et-Loire. Il a également vécu dans l'Essonne lorsqu'il était enfant, et en Loire-Atlantique. 

10. S'est-il beaucoup déplacé dans sa vie ? 

Il a beaucoup voyagé dans sa vie, son père et lui-même étant employés aux chemins de fer. Voici les différentes localités où on le retrouve : 
  • 1856 : Étréchy, Essonne
  • 1866 : Aubigné-Racan, Sarthe
  • 1875 : La Flèche, Sarthe
  • 1877 : Clisson, Loire-Atlantique
  • 1880 : Écommoy, Sarthe
  • 1884 : Neuillé-Pont-Pierre, Indre-et-Loire
  • 1886 : Couesmes, Indre-et-Loire
  • 1896 : Tours, Indre-et-Loire
  • 1905 : Mayet, Sarthe
  • 1911 : Versailles, Yvelines
  • 1942 : Châteauneuf-sur-Cher, Cher
11. Comment se déplaçait-il ? 

Il se déplace probablement en chemin de fer pour faire tous ces voyages. 

Locomotive PO n° 1487 (ex Grand-Central) après transformation.
(source : Neantvide, licence CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons)
12. Quel était son premier métier ? Comment en vivait-il ? 

Son premier métier en 1875 est "employé aux chemins de fer". Je ne sais pas quel poste il occupait alors. 

13. Quels étaient ses autres métiers recensés ? Comment en vivait-il ? 

Sa situation professionnelle semble avoir été assez instable, il a fait beaucoup de métiers différents, principalement autour du chemin de fer. Voici la liste de ces emplois : 
  • 1877 : journalier
  • 1880 : employé au chemin de fer d'Orléans
  • 1882 : employé à la gare d'Aubigné-Racan
  • 1889 : chef de station
  • 1889 : chef de gare
  • 1896 : plâtrier
  • 1905 : employé de fabrique
  • 1911 : plombier
  • 1919 : employé de commerce
14. Comment apparaît-il dans les recensements ? 

(source : Archives départementales de l'Essonne - 6M_0130 vue 14/43)
Dès l'âge de 11 mois, dans le premier recensement dans lequel il apparaît, il est nommé Henri, preuve qu'il n'a jamais été nommé Étienne dans sa famille. À l'âge adulte, il porte indifféremment les deux prénoms dans les recensements. Il habite souvent dans les gares des communes où il se trouve. 

15. Quel était le parler de sa région ? 

Il n'a pas véritablement vécu dans une seule région, bien qu'il ait passé la majorité de sa vie en Touraine, région qui est réputée parler le Français ayant le moins d'accent. 

16. Comment s'habillait-il ? 

Sur les photos que nous avons de lui, il porte toujours un costume trois-pièces (avec un gilet). 

17. Combien a-t-il eu d'enfants ? 

Il a eu cinq enfants : 
  • Berthe Louise Stéphanie, née le 7 avril 1882 à Aubigné-Racan (Sarthe), mon arrière-grand-mère
  • Marguerite Léa Joséphine, née le 3 janvier 1884 à Neuillé-Pont-Pierre (Indre-et-Loire)
  • Jeanne Victorine Henriette, née le 29 mai 1887 à Couesmes (Indre-et-Loire) et décédée à 2 ans
  • Reine Madeleine, née le 29 août 1890 à Couesmes (Indre-et-Loire)
  • Georges Henri Victor, né le 14 avril 1899 à Tours (Indre-et-Loire)
18. A-t-il assisté au mariage de ses enfants ? 

Il est présent aux mariages de tous ses enfants. 

Mariage Frémeau-Grelot
(source : Archives familiales)
Le 27 avril 1905, il est présent au mariage de sa fille Berthe Louise Stéphanie avec Pierre Marie Joseph FRÉMEAU (il est 3e en partant de la droite sur la photo) à Paris (17e arrondissement). 

Le 4 janvier 1912, il est présent au mariage de sa fille Marguerite Léa Joséphine avec Laurent Eugène ABRIL à Versailles (Yvelines). 

Le 26 mars 1913, il est présent au mariage de sa fille Reine Marguerite avec Albert Jules MARÉCHAL à Versailles (Yvelines). 

Le 23 septembre 1919, il est présent au mariage de son fils Georges Henri Victor avec Lucie Gabrielle LETISSIER à Versailles (Yvelines). 

19. Que signifie son nom de famille ? 

Voici la définition qu'on en trouve sur Filae : GRELOT est un nom de famille, forme altérée de grillot, surnom d'un homme gai, de bonne humeur.  Peut aussi représenter un dérivé de grêle, en ancien français mince, gracile sobriquet d'un homme maigre. 

20. Qui était son père ? 

Son père était Louis Noël GRÉLOT, voiturier, aubergiste, puis employé aux chemins de fer. 

21. Qui était sa mère ? 

Sa mère était Cécile Joséphine MÉTRAU, domestique. 

22. Quelle était sa fratrie ? 


Étienne est le troisième d'une fratrie de six enfants. 
  • Louis Joseph Théodore, chef de gare dans la Sarthe, l'Indre-et-Loire et la Creuse
  • Émile dit Émile Aimable, employé au chemin de fer, cafetier et camionneur à Tours (Indre-et-Loire)
  • Joséphine, épouse son cousin Eugène Isidore GRELOT qui travaille également aux chemins de fer avec lequel elle vivra en Haute-Vienne, dans le Cher et la Vienne
  • Gustave, employé aux chemins de fer vivant à Paris (18e arrondissement), reste célibataire
  • Joseph dit Joseph Adrien, bourrelier et sellier au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne)
23. Avait-il des relations avec les autres membres de sa famille ? 

Malgré le fait que la famille soit dispersée dans toute la France, ils semblent conserver des liens familiaux. Ainsi, il est témoin en 1877 du mariage de son frère Émile GRELOT avec Eugénie Florentine GENNETAY à Mayet (Sarthe), ainsi que de celui de son frère Joseph GRELOT avec Henriette Généreuse PRAX en 1889 à Château-la-Vallière (Indre-et-Loire). Son cousin et beau-frère Eugène Isidore GRELOT est témoin au mariage de deux de ses filles (Berthe et Reine). 

24. Pouvez-vous retracer sa généalogie sur quatre générations ? 

(source : Heredis 2018)
Ses ancêtres proviennent du Loir-et-Cher et du Loiret. Du côté paternel, il sont voiturier, postillon, journaliers ou jardiniers. Du côté maternel, ce sont plutôt des artisans, menuisiers ou charrons. Ses deux parents et ses deux grand-pères savent écrire. Un seul de ses arrière-grand-parents, André DELAHAYES, sait écrire. 

25. Quelle était sa religion ? 


Il était catholique. 

26. Votre ancêtre chez le notaire. 

Il était d'origine modeste et n'a pas passé de contrat de mariage. Je ne possède pas d'actes notariés le concernant. 

27. Avez-vous des photos de votre ancêtre ? Pouvez-vous faire un trombinoscope ? 

(source : Archives familiales)
Cette photo, que j'ai colorisée, est la plus nette représentant Étienne GRELOT. 

De gauche à droite : Berthe Louise Stéphanie GRELOT, Pierre Marie Joseph FRÉMEAU, Jeanne Marie NOVACK, Édith Jeanne Berthe FRÉMEAU, Étienne GRELOT
(source : Archives familiales)
28. Quels étaient ses repas ? 

Je ne sais pas ce qu'il mangeait, on raconte en famille qu'il avait peut-être été un peu porté sur la boisson. 

29. Y a-t-il une histoire qui se transmet sur cet ancêtre ? Est-elle vraie ? 

On raconte qu'il s'est momentanément séparé de sa femme et que, n'ayant plus d'argent, ils avaient placé leurs filles Berthe et Marguerite à l'orphelinat chez des religieuses. Ils les récupéreront quelques années après. Cette histoire est vraie et nous a été transmise par sa fille Berthe. 

Ma tante, alors âgée de 2 ans, a chanté "Ô Notre-Dame des Enfants" sur son lit de mort. 

30. Comment a-t-il participé à la vie de la communauté (membre du Conseil municipal, cahier de doléances, sage-femme ...) ? 

Il a beaucoup voyagé au cours de sa vie et n'a pas eu de responsabilités au sein de la communauté.  

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