Jean Maurice Toussaint SOUCHAY
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Toussaint Sylvain SOUCHAY-GAVEAU
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Alphonsine Florestine SOUCHAY
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Eugénie Camille PÉROLAT
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Pierre Joseph Émile Ernest PERLY
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Ma grand-mère
1. Est-ce que j'ai toutes les informations sur sa naissance ? Son baptême ? Qui étaient ses parrain et marraine ?
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| (source : Archives départementales du Loir-et-Cher - 4 E 194/49 - vue 39/44) |
Jean Maurice Toussaint SOUCHAY est né le 15 décembre 1788 à Romorantin (Loir-et-Cher).
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| (source : Archives départementales du Loir-et-Cher - 6 Fi 194/184) |
Il est baptisé le jour-même dans l'église Notre-Dame de cette commune par Maître PRUDHOMME, vicaire de la paroisse. Ses parrain et marraine sont :
- Toussaint SOUCHAY, oncle de l'enfant
- Marie Madeleine JOULIN, tante de l'enfant
Son père est présent au baptême.
2. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son mariage ? Qui était présent ? Liens de parenté ?
Il se marie le 9 mai 1812 à Romorantin (Loir-et-Cher) avec Angélique dite Adélaïde Antoinette RICHETIN (mon ancêtre), lingère, fille de Pierre Macé RICHETIN, foulon, et de Madeleine Catherine VILLARDRY. Il est âgé de 23 ans et sa future épouse est âgée de 19 ans. Le mariage est célébré par Charles COTTEREAU, adjoint au maire de la commune.
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| Signatures de l'acte de mariage (source : Archives départementales du Loir-et-Cher - 5MI194/R31 - vue 196/590) |
- Julien GUILBERT, ami de l'époux
- Joseph MORISOT, ami de l'époux
- Étienne VILLARDERY, oncle de l'épouse
- Étienne Augustin PERAULT, ami de l'épouse
Tous sont domiciliés à Romorantin (Loir-et-Cher).
Après la mort de sa première femme, il se marie le 5 novembre 1833 à 10h à Villeherviers (Loir-et-Cher) avec Marie Madeleine VASLIN, journalière, veuve de Sylvain BERTIER, fille des défunts François VASLIN et Madeleine PREVOT. Il est âgé de 44 ans et sa future épouse est âgée de 42 ans. Le mariage est célébré par François VERRET, maire de la commune.
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| Signatures de l'acte de mariage (source : Archives départementales du Loir-et-Cher - 5MI282/R5 - vue 308/574) |
Les témoins du mariage sont :
- Louis Gabriel BLANCHÉ, tondeur à Romorantin (Loir-et-Cher), ami de l'époux
- Jean THEILLAY, foulonnier à Romorantin (Loir-et-Cher), ami de l'époux
- François VASLIN, journalier à Villeherviers (Loir-et-Cher), frère de l'épouse
- Pierre POINCLOU, menuisier à Romorantin (Loir-et-Cher), ami de l'épouse et beau-frère de l'époux
3. Comment s'est déroulé le mariage ?
Le premier mariage se déroule en présence de la mère de l'époux et des parents de l'épouse. Le second mariage se déroule également en présence de sa mère.
4. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son décès ? Qui était présent ? Où a eu lieu l'enterrement ?
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| (source : Archives départementales du Loir-et-Cher - 5MI194/R43 - vue 548/567) |
Il meurt le 15 octobre 1856 à 5h à Launay à Romorantin (Loir-et-Cher) âgé de 67 ans. Le décès est déclaré quatre heures plus tard à Théau Alexandre THUAULT de BEAUCHESNE, chevalier de la Légion d'honneur, maire de la commune, par :
- Toussaint Sylvain SOUCHAY-GAVEAU (mon ancêtre), apprêteur de draps à Romorantin (Loir-et-Cher), fils du défunt
- Jules Eugène SOUCHAY, foulonnier à Romorantin (Loir-et-Cher), fils du défunt
Il a probablement été enterré dans cette commune.
5. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son passé militaire ?
Je n'ai pas d'informations le concernant, mais son frère Jean Maurice Étienne était chasseur au 2e bataillon de la Garde Impériale et récipiendaire de la Médaille de Sainte-Hélène.
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| (source : Louis-Ferdinand MALESPINA, Chasseur à cheval de la Garde impériale au piquet d'escorte, portant la tenue de service (1805), avant 1940). |
6. Est-ce que je peux trouver des informations sur lui dans la presse ?
Non.
7. Quels évènements historiques a-t-il connus ?
Il est né sous le règne de Louis XVI, roi de France et de Navarre, se marie sous les règnes de Napoléon Ier, empereur des Français, et de Louis-Philippe Ier, roi des Français, et meurt sous le règne de Napoléon III, empereur des Français.
8. Quelle était son instruction ?
Il était illettré.
9. Dans quel environnement évoluait-il ?
(source : Wikipedia)
Il vit à Romorantin (Loir-et-Cher), sur l'Île Marin, près des moulins des Poulies, sur la Sauldre, où est travaillé le tissu. La commune compte près de 8000 habitants à l'époque.
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| (source : Archives départementales du Loir-et-Cher - 6 Fi 194/78) |
10. S'est-il beaucoup déplacé dans sa vie ?
(source : Heredis 2021)
Je ne lui connais qu'un déplacement à Villeherviers (Loir-et-Cher) pour son second mariage.
11. Quel était son premier métier ? Comment en vivait-il ?
Il est d'abord foulon. "Le marchand-fabricant récupérait les étoffes tissées qu'il apporte au "moulin à foulon", avant de les mettre en vente. Le foulage est une application directe des propriétés feutrantes de la laine, rendant le tissu plus compact, en même temps qu'il en diminue la surface et en augmente l'épaisseur. Plus une étoffe est foulée, plus son aspect de rapproche de celui du feutre, et donc plus il est difficile de retrouver les fils qui la composent. Ce foulage s'obtient par des pressions et des frottements répétés sur le tissu imprégné d'eau savonneuse, l'eau rendant la fibre de laine plastique et le savon servant de lubrifiant. [...] Le moulin à foulon pouvait être un ancien moulin à blé transformé en moulin à foulon. Le tissu y était battu par un maillet de bois ou une surface garnie de cannelures sur lesquelles frotte le tissu, actionné par une roue à aubes. Le "foulonnier" devait accorder une attention de chaque instant aux draps qui lui étaient confiés. Il lui fallait prendre garde en outre à son équipement : un maillet plus pesant que l'autre ou une surface plus usée d'un côté que de l'autre ne pouvait garantir un foulage homogène. Une fois le drap foulé, il le tirait par les lisières sur la largeur , afin d'en ôter de faux plis ou bourrelets, laissés par le martèlement des maillets. Il le faisait ensuite dégorger dans de l'eau claire et le rinçait." (source : "Les foulons" in Nos Ancêtres : Vies et Métiers, n°4, novembre-décembre 2003, pp. 54-55)
12. Quels étaient ses autres métiers ? Comment en vivait-il ?
Il est également tondeur (de draps), ce qui signifie qu'il lustre et lisse les étoffes de tissu pour les rendre plus unies et plus rases à l'aide d'énorme ciseaux. Il est également journalier (travailleur, le plus souvent agricole, payé à la journée) et foulonnier, qui signifie également foulon.
13. Comment apparaît-il dans les recensements ?
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| (source : Archives départementales du Loir-et-Cher - 2 MILN R214 - vue 554/557) |
Je le retrouve à la fin de sa vie dans le recensement de 1856 à Launay à Romorantin (Loir-et-Cher). Il vit avec son fils Jules Eugène, sa belle-fille Joséphine Léontine DELAVEAU, sa seconde femme Marie Madeleine VASLIN (nommée par erreur BAZIN), une certaine Catherine BERTHIER (peut-être de la famille du premier mari de sa femme) et sa fille Sylvine GEORGES.
14. Quel était le parler de sa région ?
On y parlait le berrichon.
15. Combien a-t-il eu d'enfants ?
Il a eu huit enfants de son premier mariage avec Angélique dite Adélaïde Antoinette RICHETIN :
- Toussaint Sylvain (mon ancêtre), journalier, tondeur, foulon, tondeur de draps, apprêteur de draps, fabricant de draps, foulonnier, né le 16 octobre 1812 à Romorantin (Loir-et-Cher)
- Jean Baptiste, né le 3 mars 1814 à Romorantin (Loir-et-Cher) et mort à 8 jours
- Angélique, couturière, née le 6 avril 1815 à Romorantin (Loir-et-Cher)
- Marie Anne, aubergiste, née le 8 mai 1818 à Romorantin (Loir-et-Cher)
- Joséphine Dauphine, née le 6 mars 1821 à Romorantin (Loir-et-Cher), restée célibataire
- Angélique Adélaïde, née le 31 décembre 1823 à Romorantin (Loir-et-Cher), dont j'ignore la destinée
- Jules Eugène, foulonnier, tisseur en draps, journalier, né le 6 mars 1827 à Romorantin (Loir-et-Cher)
- Armantine, née le 11 janvier 1831 à Romorantin (Loir-et-Cher), dont j'ignore la destinée
16. A-t-il assisté au mariage de ses enfants ?
Le 19 mai 1834 à Romorantin (Loir-et-Cher), il assiste au mariage de son fils Toussaint Sylvain avec Madeleine Rosalie GAVEAU, journalière.
Le 14 novembre 1838 à Romorantin (Loir-et-Cher), il assiste au mariage de sa fille Angélique avec Louis BEDOUX, cordonnier.
Le 19 mai 1856 à Romorantin (Loir-et-Cher), il assiste au mariage de son fils Jules Eugène avec Joséphine Léontine DELAVEAU, tisseuse.
17. Que signifie son nom de famille ?
D'après Filae, SOUCHAY est un nom de l'Ouest, nom collectif désignant un terrain parsemé de souches, également nom de hameaux.
18. Qui était son père ?
Signature de Jean Maurice SOUCHAY
Son père était Jean Maurice SOUCHAY, tondeur et blanchisseur.
19. Qui était sa mère ?
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Signature de Marie Catherine Rose DELAHAYE
Sa mère était Marie Catherine Rose DELAHAYE.
20. Quelle était sa fratrie ?
Il est le quatrième d'une fratrie de sept enfants :
- Marie Catherine Rose, blkanchisseuse à Romorantin (Loir-et-Cher)
- Jean Maurice, mort à 2 mois à Romorantin (Loir-et-Cher)
- Jean Maurice Étienne, tondeur, militaire, chasseur au 2e bataillon de la Garde Impériale, presseur de draps, Médaille de Sainte-Hélène, à Romorantin (Loir-et-Cher)
- Madeleine Éléonore, morte à 1 mois aux Poulies à Romorantin (Loir-et-Cher)
- Anne Françoise, journalière et buandière Rue du Puits Aaron à Romorantin (Loir-et-Cher)
- Éléonore, mort à 3 ans à Romorantin (Loir-et-Cher)
21. Avait-il des relations avec les autres membres de sa famille ?
Il est en lien avec ses beaux-frères Jean Baptiste BATAILLE et Pierre POINCLOU, et son frère Jean Maurice Étienne SOUCHAY.
22. Pouvez-vous retracer sa généalogie sur quatre générations ?
(source : Heredis 2021)
Ses ancêtres sont originaires du Loir-et-Cher et du Loiret et une partie d'entre eux sait écrire. Ils sont travailleurs du tissu (maître faiseurs de bas, fileur.se.s, filandière, blanchisseur de toile, tondeurs, foulonniers, cardeur), journaliers, charretier et mendiant.e.s.
23. Quelle était sa religion ?
Il était catholique.
24. Votre ancêtre chez le notaire.
Je ne lui connais pas d'acte notarié.
26. Comment a-t-il participé à la vie de la communauté ?
Je n'ai pas d'informations à ce sujet.
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