mercredi 8 juin 2022

Biographie : Léonard VIAUD

 Léonard VIAUD

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Marguerite VIAUD

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Léonard BESSE

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Louise BESSE

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Baptiste DESVEAUX

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Mon grand-père

1. Est-ce que j'ai toutes les informations sur sa naissance ? Son baptême ? Qui étaient ses parrain et marraine ?

(source : Archives départementales de la Haute-Vienne - 5 Mi 44/15 - vue 31/37)

Léonard VIAUD serait né le 16 avril 1764 à Chez Forest à Chéronnac (Haute-Vienne). Son acte de baptême est inexistant car les archives sont lacunaires et j'ai cette date grâce à la table des baptêmes de la commune. 

2. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son mariage ? Qui était présent ? Liens de parenté ?

(source : Archives départementales de la Haute-Vienne - 46 Fi 7273)
 

Il se marie le 4 février 1788 à l'église de la Transfiguration-de-Notre-Seigneur de Chéronnac (Haute-Vienne) avec Anne DORDANE, fille de Martial DORDANE et de Martiale MILLET. Il est âgé de 23 ans et sa future épouse est âgée d'environ 16 ans. Le mariage est célébré par Maître LECLERC, prieur de la paroisse. 

Signatures de l'acte de mariage (source : Archives départementales de la Haute-Vienne - 3 E 44/1 - vue 62/95)

Les témoins du mariage sont : 

  • Pierre COURAUD
  • Pierre VIAUD, frère de l'époux
  • Jean VIAUD, frère de l'époux
  • Jacques PRADIGNAT

Après la mort de sa première femme, il se marie (probablement entre 1793 et 1795) supposément à Pressignac (Charente), commune de sa seconde épouse, avec Madeleine DELAGE, fille de Martial DELAGE, cultivateur. Les archives étant lacunaires, je ne dispose pas de cet acte de mariage.

Après la mort de sa deuxième femme, il se marie le 10 pluviôse an VII (29 janvier 1799) à 11h au Temple décadaire de Rochechouart (Haute-Vienne) avec Anne SOURY (mon ancêtre), veuve de Pierre PLANCOULAINES, fille de Pierre SOURY et de Marie BUISSON. Il est âgé de 34 ans et sa future épouse est âgée de 24 ans. Le mariage est célébré par le président de l'administration municipale du canton de Rochechouart (Haute-Vienne).

Signatures de l'acte de mariage (source : Archives départementales de la Haute-Vienne - 3 E 126/8 - vue 79/137)

Les témoins du mariage sont : 

  • Martial GORAUD, cultivateur au Hameau de Viviénas à Biennac (Haute-Vienne), beau-frère de l'épouse
  • Jean SOURY, domicilié au Hameau de Viviénas à Biennac (Haute-Vienne), oncle de l'épouse
  • Jean VIAUD, frère de l'époux
  • Pierre VIAUD, frère de l'époux

3. Comment s'est déroulé le mariage ?

Son premier mariage se déroule simultanément avec celui de Louis ROUGIER et Anne BERTHE.

Son troisième mariage se déroule au chef-lieu de canton comme tous les mariages de l'an VII. 

4. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son décès ? Qui était présent ? Où a eu lieu l'enterrement ?

(source : Archives départementales de la Haute-Vienne - 3 E 44/5 - vue 90/92)

Il meurt le 27 août 1815 à 17h au Village de La Buzatière à Chéronnac (Haute-Vienne) âgé de 51 ans. Le décès est déclaré le lendemain à M. LEONARD, maire de la commune, par : 

  • Jean TIPHONNET, tailleur
  • François SARDAIN, colon

Tous deux sont domiciliés au Village de La Buzatière à Chéronnac (Haute-Vienne) où il a probablement été inhumé. 

5. Est-ce que j'ai toutes les informations sur son passé militaire ?

Les matricules de son époque ne sont pas numérisés. 

6. Est-ce que je peux trouver des informations sur lui dans la presse ? 

Non.

7. Quels évènements historiques a-t-il connus ?

Il naît sous le règne de Louis XV, roi de France et de Navarre, se marie une première fois sous le règne de Louis XVI, roi de France et de Navarre, puis sous le Directoire et meurt sous le règne de Napoléon Ier, empereur des Français.

8. Quelle était son instruction ?

Signature de Léonard VIAUD

Il savait lire et écrire.

9. Dans quel environnement géographique évoluait-il ?

(source : Archives départementales de la Haute-Vienne - 3 P 54)

Il passe la plupart de sa vie au Village de La Buzatière à Chéronnac (Haute-Vienne) et quelques années à Valette à Pressignac (Charente), commune proche. 

10. S'est-il beaucoup déplacé dans sa vie ?

(source : Heredis 2021)

Je sais qu'il est allé à Pressignac (Charente), Rochechouart (Haute-Vienne) et Oradour-sur-Vayres (Haute-Vienne). 

11. Comment se déplaçait-il ?

Il se déplaçait probablement à pied ou en voiture à cheval.

12. Quel était son premier métier ? Comment en vivait-il ?

Son premier métier est celui de faure, c'est à dire forgeron. Il travaillait le métal (probablement les outils agricoles et ustensiles de tous les jours). 

13. Quels étaient ses autres métiers ? Comment en vivait-il ?

Il est ensuite qualifié de taillandier, c'est-à-dire qu'il fabrique des outils tranchants en métal (ciseaux, cisailles, haches, serpes, etc.). Il est momentanément laboureur, probablement lorsqu'il assiste son beau-père Martial DELAGE également laboureur.

Enfin, il est majoritairement mentionné comme cloutier. "Le cloutier, pour entretenir le feu de sa forge sans interruption, fait fonctionner un petit soufflet grâce à un système ingénieux : il s'agit d'une grande roue que fait tourner un chien courant à l'intérieur. L'axe de la roue est relié au soufflet qui souffle ainsi sans interruption pour attiser le feu où rougissent les tiges de métal que travaille le cloutier. [...] Le soufflet devant fonctionner sans interruption plusieurs heures par jour, le cloutier a donc en permanence plusieurs chiens dans son atelier. [...] Un bon ouvrier façonnait de dix à vingt clous par minute selon le modèle. [...] L'artisan cloutier (souvent un forgeron qui avait suffisamment de clientèle pour trouver un débouché à sa production de clous) payait son ouvrier entre 5 et 10 francs le mille suivant sa générosité." (source : Régis GRANIER, Les métiers disparus, Luçon, Editions Sud Ouest, 1999, pp. 21-22)

14. Comment apparaît-il dans les recensements ?

Les recensements n'existent pas à son époque.

15. Quel était le parler de sa région ?

On y parlait le limousin, qui est un dialecte occitan.

16. Combien a-t-il eu d'enfants ?

Il a eu quatre fille issues de ses trois mariages. 

Il a eu deux filles avec sa femme Anne DORDANE :

  • Laurence, née le 3 mars 1790 au Village de La Buzatière à Chéronnac (Haute-Vienne) et morte à 3 ans
  • Martiale dite Marie, née le 29 novembre 1791 au Village de La Buzatière à Chéronnac (Haute-Vienne) et morte à 3 mois

Il a eu une fille avec sa femme Madeleine DELAGE :

  • Laurence, née en 1795 à Valette à Pressignac (Charente) et morte à 9 ans

Il a eu une fille avec sa femme Anne SOURY :

  •  Marguerite VIAUD, propriétaire, née le 1er messidor an X (20 juin 1802) au Village de La Buzatière à Chéronnac (Haute-Vienne)

17. A-t-il assiste au mariage de ses enfants ?

Il est mort avant le mariage de sa seule fille survivante.

18. Que signifie son nom de famille ?

Selon Geneanet, VIAUD est une variante de VIAL, forme contractée de VIDAL.  Le nom vient du latin vitalis = lié à la vie.
 
19. Qui était son père ? 

Son père était Martial VIAUD.

20. Qui était sa mère ?

Sa mère était Laurence MOREAU.

21. Quelle était sa fratrie ?

Il est le quatrième d'une fratrie de sept enfants :
  • Pierre, voiturier et cultivateur au Village de La Buzatière à Chéronnac (Haute-Vienne)
  • Marguerite, vivant à La Pouze à Oradour-sur-Vayres (Haute-Vienne)
  • Jean, cultivateur au Village de La Buzatière à Chéronnac (Haute-Vienne)
  • Marguerite, femme d'un faure à Chéronnac (Haute-Vienne)
  • Jean, vivant au Village de La Buzatière à Chéronnac (Haute-Vienne)
  • Marie, femme d'un cultivateur à Valette à Pressignac (Charente)

22. Avait-il des relations avec les autres membres de sa famille ? 

Il semble proche de ses frères Pierre et Jean car ils sont toujours tous les trois témoins des divers actes de la famille. 

23. Pouvez-vous retracer sa généalogie sur quatre générations ?

(source : Heredis 2021)
Je ne peux pas remonter sa lignée paternelle car les archives de Chéronnac sont lacunaires. Ses ancêtres sont tous originaires de la Haute-Vienne et tous illettrés à l'exception de ses arrière-grand-parents Léonard MOREAU et Marguerite REYIASSE. Je ne connais aucune profession, mis à part son arrière-grand-père Léonard MOREAU qui était maître arpenteur.

24. Quelle était sa religion ?

Il était catholique. 

25. Votre ancêtre chez le notaire.

Je ne lui connais pas d'acte notarié.

26. Y a-t-il une histoire qui se transmet sur cet ancêtre ? Est-elle vraie ?

Je n'ai pas d'anecdote à son sujet. 

27. Comment a-t-il participé à la vie de la communauté ?
 
La fabrication de clous servait autant aux artisans, qu'à ferrer les sabots des chevaux ou clouer les semelles des chaussures. Il exerçait donc un métier d'artisanat central dans la vie du XVIIIe siècle. 

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