vendredi 24 janvier 2014

Une évidence bien dissimulée

Parfois, on est borné sur un détail et on ne trouve pas la solution alors qu'elle est juste devant nos yeux. Je cherchais l'acte de naissance de Pierre TERRIEN, un ancêtre de ma nièce.

Pierre TERRIEN
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Ursule TERRIEN
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Ursule Célina Marie Jeanne GUITTIÈRE
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La grand-mère de mon beau-frère
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La mère de mon beau-frère
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Mon beau-frère
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Ma nièce

Sur son acte de mariage, il est dit qu'il était né le 12 février 1810 au May-sur-Èvre (Maine-et-Loire). Jusque là, tout va bien a priori. Il me suffit d'aller dans les registres de la commune et je vais trouver l'acte à la date indiquée (cohérente avec son âge lors de son décès en 1870).

Chapelle Saint-Tibère, Le May-sur-Èvre
(source : Llan Wé², licence CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons)
Malheureusement, je ne trouve rien. Même en ratissant toute l'année 1810, je ne trouve toujours rien. Je me dis qu'il est possible que j'ai confondu 1810 et 1806 à cause de l'écriture de l'officier d'état-civil. Je remonte donc en 1806 et je descends page par page les registres. Je trouve deux enfants du couple Jean TERRIEN et Marie GOILOT, les parents de Pierre TERRIEN : Louis et Mathurin. J'ai donc la preuve que les TERRIEN habitent la commune à cette époque. Je redescends jusqu'en 1810 et toujours rien. Alors, je me dis que je vais jeter un oeil à la table alphabétique à la fin de l'année 1810 et là : miracle ! Je tombe sur ce petit mot à la suite de la table alphabétique : 

(source : Archives départementales du Maine-et-Loire - Naissances 1808-1814 Départementale - p. 71)
L'acte avait donc tout simplement été oublié ! Il est donc rajouté sous ce petit mot qui nous informe de la situation. Et voilà un mystère résolu. Parfois, il suffit de regarder un peu autour des indices pour trouver la solution.

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