lundi 16 septembre 2013

Le portrait de Pierre JARRY

Décidément, aujourd'hui sera le jour des découvertes. En voulant ajouter l'acte de naissance de mon cousin Pierre JARRY né en 1883, j'ai reçu une alerte de Geneanet me disant que l'acte était déjà ajouté par quelqu'un. 

Parenté entre Pierre JARRY et moi
(source : Arbre familial, via Geneanet)
Guillaume Vigé est un descendant de ce même Pierre JARRY, dont j'apprends dans l'arbre généalogique que le fils fut commandant de l'armée, prisonnier en Mayenne pendant la Deuxième Guerre Mondiale et qui vécut ensuite au Maroc. Ne voyant pas l'utilité d'ajouter deux fois le même acte, j'ai relié celui ajouté par ce Monsieur Vigé à mon arbre, ainsi que le portrait qu'il propose de Pierre JARRY.

Portrait de Pierre JARRY
(source : Arbre généalogique de Guillaume Vigé, via Geneanet)
Voici donc le portrait de mon cousin au 6ème degré. C'est rare et touchant de voir le visage d'un membre de ma famille ! Son père, Jacques JARRY, le fameux domestique d'hôtel dont je parlais dans mon précédent article et qui a épousé ma cousine Françoise AUDEBERT est aussi en photo sur son arbre.

Portrait de Jacques JARRY
(source : Arbre généalogique de Guillaume Vigé, via Geneanet)
J'ai moi aussi commencé à mettre sur mon arbre les photos des membres de ma famille trouvées sur internet. Ajoutez aussi les vôtres sur Geneanet (c'est plus utile que sur My Heritage qui a fait une grande campagne en ce sens, car les arbres français sont plus sur Geneanet), car c'est toujours un plaisir de tomber par hasard sur un visage qui donne corps à un acte écrit à la plume.

Les photos sur mon arbre généalogique
(source : Arbre familial, via Geneanet)

Louis SAINT-YRIEIX emploie sa belle-soeur

Grâce à la reconstitution de mes fratries, j'ai encore découvert un nouveau détail amusant. Je suis en train de chercher les actes de mariages des enfants de Marie Albine CHÂTEAU. Elle s'est mariée une première fois avec Jean MAZEAU et sa seule fille survivante, Catherine, a épousé mon ancêtre Louis SAINT-YRIEIX. Restent ses enfants avec Jean AUDEBERT et Geoffroy FAURE, les maris numéros 2 et 3.

Justement, le 17 mai 1879, je trouve le mariage de Françoise AUDEBERT, fille de Jean AUDEBERT et de Marie Albine CHÂTEAU avec Jacques JARRY (dont le père porte le prénom étonnant mais rencontré plusieurs fois en Dordogne de Naillas).

"Servante d'Auberge à Lintz en Autriche"
(source : domaine public, via Wikimedia Commons)
La première chose que je regarde, ce sont les professions des deux mariés. Jacques JARRY est domestique d'hôtel et sa future épouse, Françoise AUDEBERT, est servante d'hôtel. Ce qui est amusant, c'est la précision "d'hôtel" dans les deux cas, ce qui laisse présager du lieu de rencontre de nos deux tourtereaux.

Je pense immédiatement à Louis SAINT-YRIEIX, mon ancêtre, qui est maître d'hôtel dans la même ville de Jumilhac-le-Grand. La profession de maître d'hôtel peut prêter à confusion car il peut tout aussi bien s'agir du gérant d'un hôtel que d'un domestique. Dans le cas de Louis, qui était domestique avant la guerre de 1870, il semble être revenu plus riche de la guerre (durant laquelle il fut prisonnier en Prusse et obtint la médaille commémorative de la guerre de 1870-1871) car à son retour il est dit alternativement maître d'hôtel, cabaretier et aubergiste. 

(source : Selvejp, licence CC BY-SA 3.0
via Wikimedia Commons)
Pas de doute possible, donc. Louis SAINT-YRIEIX possède donc bien un hôtel et il est grandement possible qu'il y ait employé sa belle-soeur et Jacques JARRY. Car Françoise AUDEBERT est la demi-soeur de Catherine MAZAU, nées des deux premiers mariages de Marie Albine CHÂTEAU.

lien de parenté entre Françoise AUDEBERT et Louis SAINT-YRIEIX
(source : Arbre familial, via Geneanet)
En tournant la page, mes présomptions sont un peu plus confirmées (d'autant qu'il ne devait pas y avoir 36 hôtels à Jumilhac) car Louis SAINT-YRIEIX est bel et bien témoin à cet acte, ainsi que sa femme (qui signait du prénom de Marie).

Signatures en bas de l'acte de mariage
(source : Archives départementales de la Dordogne - 5MI12709_007 - p. 10)
Détail amusant, Louis SAINT-YRIEIX et Catherine dite Marie MAZAU auront une fille nommée Françoise (comme notre jeune mariée du jour. Cette Françoise SAINT-YRIEIX, mon ancêtre, épousera le cousin de Marie PALLAS qui signe à gauche l'acte de mariage. C'est amusant de voir comment, dans un petit village, tout le monde se connaît, travaille ensemble, et comment les familles sont liées par des liens d'amitié depuis parfois plusieurs générations !

dimanche 15 septembre 2013

Marie Albine et Jean, deux enfants naturels

(source : Arbre familial, via Geneanet)
Notre histoire se passe en Dordogne. Au cours de mes recherches sur mon sosa 79, Marie Albine CHÂTEAU, fille naturelle de Marie CHÂTEAU et de père inconnu, un détail m'a interpellé sur l'acte de son second mariage, à Jumilhac-le-Grand, avec Jean AUDEBERT.

(source : Archives départementales de la Dordogne - 5MI12707_033 - p. 8)
"acte de Mariage de Jean audebert, âgé de trente-un ans, plafonneur, né dans la Commune de Sarlande fils naturel de feu Pierre audebert, et de vivante marie Ribérol, sans profession, avec laquelle il demeure au chef lieu de la Commune de Jumilhac, et en présence et du consentement delaquelle il procède..."
L'époux, Jean AUDEBERT, est dit enfant naturel alors que ses deux parents sont nommés et qu'il semble porter le nom de famille de son père. Une petite recherche du côté de Sarlande s'impose.

La Betonnie, Sarlande (au-dessus de "Section F")
(source : Archives départementales de la Dordogne - 3 P 3 5737)
 C'est dans la ferme de la Béthonie que voit le jour Jean AUDEBERT. Or, voici ce qui est écrit sur son acte de naissance à Sarlande en 1823 : 

(source : Archives départementales de la Dordogne - 5MI12103_011 - p. 20)
"... s'est presente pierre audeber agé de quarante deux ans Laboureur Lequel nous a presenté un enfant du Sexe Masculin qu'il a declaré être né hier a dix heures du soir en sa maison à la betonie de lui declarant et de marie riberol sa servante et auquel il a donné le surnom de jean ..."
Il est donc précisé que Marie RIBEROL n'est pas la femme de Pierre AUDEBERT, mais sa servante ! Au moins, contrairement à mon ancêtre Marie Albine CHÂTEAU, le petit Jean connaît l'identité de son père et ce dernier vient même le déclarer comme étant son enfant naturel.

La curiosité m'a poussé à aller voir si le père de Jean avait épousé la servante ou non. Puisque le jour et le lieu de son décès étaient indiqués sur l'acte de mariage de son fils, je suis allé voir et j'y ai trouvé le décès de ... Etienne AUDEBERT ! Néanmoins, l'âge et la profession correspondent, et connaissant l'improvisation totale au niveau des prénoms dans les actes de la Dordogne, j'ai tendance à penser que c'est le bon. Par ailleurs, la date indiquée dans l'acte de mariage de son fils et celle trouvée dans les registres coïncident totalement. 

(source : Archives départementales de la Dordogne - 5MI12103_016 - p. 14)
 "Lan mil huit cent Vingt huit, Le onze mai à Trois heures aprés midi ; acte de Décés d'etiénnneaudebert, Laboureur agé de quarante,huit ans, décédé du Queyrroy Commune De Sarlande, Epoux de marie Clergerie"
 Cette pauvre Marie CLERGERIE devait être heureuse de voir son mari aller déclarer la naissance de son enfant illégitime avec sa servante ! Et comme Sarlande est un tout petit village, tout le monde devait être au courant. Voilà en tout cas un enfant naturel dont on connaît le père, ce qui n'est pas si fréquent. Jean AUDEBERT et Marie Albine CHÂTEAU forment donc un couple d'enfants naturels !

samedi 14 septembre 2013

Ma méthode de recherches

Aujourd'hui, une belle rencontre s'est organisée du côté de l'Hôtel de Soubise entre différents généablogueurs. Étaient présents Brigitte du blog Chroniques d'antan et d'ailleurs, Marine Pommereau du blog Marine et ses ancêtres, Thierry Garrel, Anne Dardaud de Mémoire vive et Benoît Petit de Mes Racines Familiales.

(source : photo personnelle)
Une belle rencontre, donc, où nous avons partagé nos découvertes, nos terres d'origines, nos logiciels et ... notre organisation. Et puisque c'est le thème proposé par Sophie Boudarel pour le mois de septembre, je vais donc parler de ma nouvelle organisation depuis que j'utilise uniquement Geneanet.

J'ai un objectif assez vaste (mais après tout, j'ai toute la vie devant moi) qui est de retrouver chaque sosa (ancêtre direct), et pour chaque sosa l'intégralité de sa descendance jusqu'au XXème siècle. Le défaut de cette méthode, c'est qu'on remonte moins vite. En commençant ma généalogie, je suis remonté très vite très loin dans le temps, en laissant certaines branches quasiment inexplorées et certains ancêtres (les pauvres !) à l'abandon, dont je ne connaissais ni le métier, ni les dates de naissance et de décès. Avec ce nouveau système (j'y suis arrivé jusqu'à mon sosa 74), je découvre tout à fait l'univers social, amical et professionnel de mes ancêtres et je les situe beaucoup mieux dans leur époque et leur lieu d'habitation. En somme, j'ai l'impression de mieux les connaître et de mieux les comprendre.

Certes, c'est long, mais le but c'est de chercher et non de trouver. Voici donc comment je procède pour ma méthode. Pour chaque branche, je liste les patronymes de l'ancêtre dont je cherche la descendance et des hommes qui ont épousés les filles de ces ancêtres.

(source : photo personnelle)
Je descends année par année en partant du mariage de mes ancêtres point de départ et j'ajoute les noms au fur et à mesure sur ma liste. Pour l'instant, au XIXème siècle, c'est assez facile car il y a une liste alphabétique à chaque fin d'année sur les registres et je sélectionne les patronymes susceptibles d'être ceux de ma liste.

(source : photo personnel)
Rapidement, je me retrouve avec quatre ou cinq actes à vérifier pour chaque année. Pour ne pas me perdre, j'écris le patronyme et le jour et mois dans un cahier, puis je vais chercher les actes dans le registre. Une fois l'acte trouvé, qu'il corresponde ou non à mes ancêtres, je le raye de ma liste. S'il correspond, j'ajoute la personne dans mon arbre et je la lie systématiquement avec une copie de l'acte sur Geneanet.

(source : arbre familial, via Geneanet)
Mon ancêtre Bernard SAINT-YRIEIX, par exemple, a ainsi ses 3 actes de mariage rattachés à sa fiche dans mon arbre généalogique. Mais pour chacune de ses épouses (dont 2 ne sont forcément pas mon ancêtre), j'ai retrouvé leur acte de naissance (rattaché à leur fiche sur Geneanet au cas où un autre généalogiste chercherait ce même acte) ainsi que les actes de décès de ses parents le cas échéant.

Pourquoi ? Parce que dans les actes de mariages, les dates et lieux de naissances ou décès rapportés sont parfois faux, mais recopiés des dizaines de fois sur Geneanet. Avec mon système, chaque personne qui se trouve dans mon arbre est parfaitement sourcée, son existence prouvée, les actes consultables. Le but étant d'avoir la généalogie la plus fiable possible et d'éviter les erreurs.

On pourrait penser que faire la généalogie descendante ne sert à rien. Je trouve au contraire que je connais beaucoup mieux mes ancêtres en travaillant sur leurs cousins, oncles et tantes. Par ailleurs, certains "cousins généalogiques" descendants de ces branches parallèles seront peut-être très heureux de pouvoir s'aider de mes trouvailles pour compléter leurs recherches. Et vous, quelle est votre méthode ? Et qu'est-ce qui vous intéresse dans les recherches généalogiques ?

jeudi 12 septembre 2013

Descendance de Léonard SUIVRE et de Marie POULINAS

Le nom des SUIVRE était originellement SUIRE, comme le prouve une branche de cousins établis à Lisle en Dordogne et qui a conservé ce nom sans le "V". Le nom était particulièrement bien choisi puisqu'il vient de "sueur" qui signifie "cordonnier", profession largement exercée dans la famille jusqu'à mon arrière-arrière-grand-père Elie dit Edouard SUIVRE qui était maître bottier.

(source : Archives départementales de la Dordogne - 2 FI 984)
I. Léonard SUIVRE, cultivateur, marchand épicier, mercier. Né le 25 janvier 1793 à Thenon (Dordogne), décédé le 16 janvier 1845 à La Croix-Bancaux, Jumilhac-le-Grand (Dordogne).

Marié le 5 février 1822 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne) avec Marie POULINAS, cultivatrice, mercière, née le 8 brumaire an IX à Vialette, Jumilhac-le-Grand (Dordogne), décédée le 11 décembre 1867 à La Croix-Bancaux, Jumilhac-le-Grand (Dordogne), fille de Pierre POULINAT, cultivateur et d'Antoinette COUSTY.
  • Jean SUIVRE, qui suit.
  • Aubin SUIVRE, né le 14 mai 1829 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), décédé le 9 juin 1829 à La Croix-Bancaux, Jumilhac-le-Grand (Dordogne).
  • Justin SUIVRE, né le 14 mai 1829 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), décédé le 3 juin 1829 à La Croix-Bancaux, Jumilhac-le-Grand (Dordogne).
  • Marie SUIVRE, qui suit (branche PALLAS-SUIVRE).
  • Marguerite SUIVRE, qui suit (branche VILOTTE-SUIVRE).
  • Guillaume SUIVRE, né le 10 octobre 1838 à La Croix-Bancaux, Jumilhac-le-Grand (Dordogne), décédé le 9 mars 1841 à La Croix-Bancaux, Jumilhac-le-Grand (Dordogne).

II. Jean SUIVRE, marchand, maître cordonnier. Né le 23 mars 1825 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), décédé le 16 janvier 1905 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne).

Marié le 7 février 1850 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne) avec Isabeau dite Elisabeth REBEYROL, marchande, née le 22 août 1832 à Saint-Paul-la-Roche (Dordogne), décédée le 24 mai 1908 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), fille de Guillaume REBEYROL, forgeron et de Marguerite MONTASTIER, cultivatrice.
  • Marie SUIVRE, née le 17 août 1851 à La Croix-Bancaux, Jumilhac-le-Grand (Dordogne), décédée le 13 mai 1855 à La Croix-Bancaux, Jumilhac-le-Grand (Dordogne).
  • Elie SUIVRE, qui suit.
  • Marie SUIVRE, servante, cuisinière, née le 6 novembre 1855 à La Croix-Bancaux, Jumilhac-le-Grand (Dordogne), mariée le 23 août 1879 à Paris (4ème arrondissement) avec Charles VERGNAUD, maçon, né le 9 juin 1846 à Compreignac (Haute-Vienne), fils de Jean VERGNAUD et d'Anne DUMONT. Mère d'un enfant naturel avant son mariage : 
    • Marie Elisabeth SUIVRE, née le 24 août 1874 à la Maison de Madame veuve Chabaneau, Jumilhac-le-Grand (Dordogne).
  • Marguerite SUIVRE, née le 14 mai 1858 à La Croix-Bancaux, Jumilhac-le-Grand (Dordogne).
  • André SUIVRE, né le 9 avril 1861 à La Croix-Bancaux, Jumilhac-le-Grand (Dordogne).
  • Elie dit Edouard SUIVRE, qui suit (branche SUIVRE-SAINT-YRIEIX).
  • Marguerite SUIVRE, institutrice, née le 25 janvier 1870 à La Croix-Bancaux, Jumilhac-le-Grand (Dordogne), mariée le 25 janvier 1896 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne) avec François Henri BRIZON, instituteur, né le 6 juillet 1862 à Saint-Médard-d'Excideuil (Dordogne), fils de Jean BRIZON, cultivateur et de Marie GRÉGOIRE.
III. Elie SUIVRE, cordonnier, facteur des postes. Né le 25 novembre 1852 à La Croix-Bancaux, Jumilhac-le-Grand (Dordogne).

Marié le 25 octobre 1875 à Vaunac (Dordogne) avec Marie CHARCHOULY, couturière, née le 27 août 1858 à Vaunac (Dordogne), fille de Martin CHARCHOULY, cercleur, et d'Antoinette MAURIAL, tailleuse.
  • Jean SUIVRE, né le 20 décembre 1876 à La Croix-Bancaux, Jumilhac-le-Grand (Dordogne).
  • Marie SUIVRE, née le 11 mars 1878, rue du Parc, Jumilhac-le-Grand (Dordogne).
  • Arthur SUIVRE, né le 1er avril 1879 rue du Parc, Jumilhac-le-Grand (Dordogne), marié le 11 décembre 1929 à Lille (Nord) avec Marie Pauline Elise DEMIOT.
  • Éloïse SUIVRE, née le 27 septembre 1880 Grande Rue, Jumilhac-le-Grand (Dordogne), décédée le 14 novembre 1881 à La Croix-Bancaux, Jumilhac-le-Grand (Dordogne).
  • Henriette SUIVRE, née le 10 mars 1883 Boulevard Darnet, Jumilhac-le-Grand (Dordogne).
  • Edouard Elie SUIVRE, née le 29 juin 1885 Place de l'Ancienne Tracle, Jumilhac-le-Grand (Dordogne).
  • Marguerite SUIVRE, née le 6 janvier 1888 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), décédée le 29 avril 1968 à Louveciennes (Yvelines), mariée le 20 août 1910 à Paris (11ème arrondissement) avec Paul Clément CURIEUX.
  • Jean Ludovic SUIVRE, né le 15 avril 1890 au 141 impasse Chanzy, Périgueux (Dordogne).
  • Marie Louise Gilbert SUIVRE, née le 12 janvier 1893 au 11 place de la Halle, Périgueux (Dordogne).
Branche PALLAS-SUIVRE

II. Marie SUIVRE, cultivatrice, couturière, tailleuse. Née le 7 août 1830 à La Croix-Bancaux, Jumilhac-le-Grand (Dordogne), décédée le 22 décembre 1890 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne).

Mariée le 5 avril 1853 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne) avec Antoine PALLAS, journalier, ouvrier de fourneau, forgeron, fondeur, ouvrier de forge, née le 15 juin 1826 au Village de Pouzol, Corgnac-sur-l'Isle (Dordogne-, décédé le 29 janvier 1895 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), fils de Pierre PALLAS, cultivateur et de Catherine DÉCHAMP, cultivatrice.
  • Marie PALLAS, tailleuse. Née l3 février 1854 à La Croix-Bancaux, Jumilhac-le-Grand (Dordogne), décédée le 22 mai 1881 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne). Mariée le 6 décembre 1879 à Jumilhac-le-Grand avec Aubin RAYMOND, feuillardier, né le 11 mai 1854 au Village de Piaulet, Jumilhac-le-Grand (Dordogne), fils de Paul RAYMOND, propriétaire cultivateur et d'Antoinette ROBERT, propriétaire cultivatrice.
    • Marie RAYMOND, née le 1er février 1881 faubourg de la Croix-Bancaux, Jumilhac-le-Grand (Dordogne).
  • Jean PALLAS, né le 11 juin 1856 à La Croix-Bancaux, Jumilhac-le-Grand (Dordogne), décédé le 24 novembre 1857 au Bourg de Chalusset, Jumilhac-le-Grand (Dordogne).
  • Pétronille dite Anna PALLAS, qui suit.
  • Jean PALLAS, né le 14 janvier 1863 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), marié le 20 mars 1899 à Bussière-Galant (Haute-Vienne) avec Elisabeth LAVIGNE.
  • Gabrielle PALLAS, cuisinière. Née le 17 novembre 1872 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), mariée le 22 mai 1902 à Paris (18ème arrondissement) avec Adrien POLLIEN, chauffeur, né le 18 janvier 1874 à Les Avanchers-Valmorel (Savoie), fils d'André POLLIEN, cultivateur et d'Innocente Caroline REY-GOLLIET, cultivatrice, femme de ménage.
  • N. PALLAS, né le 17 novembre 1872 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), décédé le 17 novembre 1872 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne).
III. Pétronille dite Anna PALLAS, couturière, cultivatrice. Née le 31 mai 1860 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne).

Mariée le 3 avril 1886 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne) avec Aubin dit Alfred FAYOLLAS, homme de confiance, piqueur, cultivateur, né le 27 février 1848 à La Chabaudie, Champs-Romain (Dordogne), fils de Thomas dit Théodore FAYOLLAS, propriétaire, garde particulier et de Françoise LAPOUYADE, propriétaire.
  • Marie Delphine FAYOLLAS, née le 1er juillet 1888 au Village de Maziéras, Saint-Saud-Lacoussière (Dordogne), mariée le 7 décembre 1912 à Bordeaux (Gironde) avec Ulysse Bernard DESCOMBES.
  • Marie FAYOLLAS, née le 27 novembre 1891 à La Garde, Saint-Saud-Lacoussière (Dordogne).
  • Firmin FAYOLLAS, né le 29 septembre 1894 à La Garde, Saint-Saud-Lacoussière (Dordogne), marié le 13 novembre 1920 à Pessac (Gironde) avec Marie BIROT.
Branche VILOTTE-SUIVRE

II. Marguerite SUIVRE, domestique à gages. Née le 18 novembre 1834 à La Croix-Bancaux, Jumilhac-le-Grand (Dordogne), décédée le 24 mars 1871 à La Croix-Bancaux, Jumilhac-le-Grand (Dordogne).

Mariée le 16 octobre 1853 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne) avec Joseph VILOTTE, charpentier, scieur de long, né le 25 juin 1828 à Saint-Priest-les-Fougères (Dordogne), fils de François VILOTTE, cultivateur, tisserand et d'Anne JARRY, cultivatrice.
  • Jean VILLOTTE, qui suit.
  • Marie VILOTTE, née le 23 juillet 1865 à La Croix-Bancaux, Jumilhac-le-Grand (Dordogne), décédée le 6 novembre 1878 faubourg des Croix-Bancaux, Jumilhac-le-Grand (Dordogne).
III. Jean VILLOTTE, garçon de café, charpentier, facteur. Né le 21 juillet 1854 à La Croix-Bancaux, Jumilhac-le-Grand (Dordogne).

Marié le 22 juin 1880 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne) avec Jeanne PAUILHAC, couturière, née le 23 juillet 1864 au Village de Montcigoux, Saint-Pierre-de-Frugie (Dordogne), fille de Jean PAUILLAC, cultivateur et de Marguerite ANDRIEUX, cultivatrice.
  • François VILLOTTE, né le 14 janvier 1882 au Faubourg de la Croix-Bancaux, Jumilhac-le-Grand (Dordogne).
  • Henriette Marguerite VILLOTTE, née le 26 avril 1900 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne).
Branche SUIVRE-SAINT-YRIEIX

III. Elie dit Edouard SUIVRE, cordonnier, négociant, maître bottier. Né le 21 février 1864 à La Croix-Bancaux, Jumilhac-le-Grand (Dordogne), décédé le 13 septembre 1951 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne).

Marié le 29 mars 1894 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne) avec Françoise SAINT-YRIEIX, née le 26 juin 1876 avenue de Saint-Yrieix, Jumilhac-le-Grand (Dordogne), décédée le 14 août 1930, fille de Louis SAINT-YRIEIX, Médaille commémorative de la guerre de 1870-1871, domestique à gages, soldat au 60ème de ligne, maître d'hôtel, cabaretier, aubergiste, et Catherine dite Marie MAZEAU, servante, cabaretière, aubergiste.
  • Marie Jeanne SUIVRE, née le 1er janvier 1895 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne).
  • Suzanne Alice SUIVRE, née le 1er février 1897 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), décédée le 7 décembre 1975 à Périgueux (Dordogne).
  • Yvonne Marguerite Marie SUIVRE. Née le 3 août 1900 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), décédée le 26 juin 1982 à Le Mans (Sarthe). Mariée le 17 octobre 1925 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne) avec Baptiste DESVEAUX, né le 23 février 1893, décédé à Le Mans (Sarthe) le 13 avril 1974, fils de Pierre DESVEAUX, propriétaire, cultivateur et de Louise BESSE.

mardi 10 septembre 2013

Descendance de François FOURGEAUD et d'Anne PAILLOT

Je sais peu de choses sur mes ancêtres charentais, mais voici deux ancêtres dont j'ai pu retrouver une grande partie de la descendance. Les FOURGEAUD sont originaires de Lésignac-Durand mais se sont rapidement installés à Massignac. On retrouve un nombre impressionnant de filles nommées Anne. J'y vois l'influence d'Anne PAILLOT (il n'y a pas d'Anne avant elle) qui devait être un personnage et qui vécut 80 ans).

(source : Archives départementales de la Charente - 11 Fi 212/001)
I. François FOURGEAUD, agriculteur, cultivateur, propriétaire. Né le 13 août 1785 à Valette, Lésignac-Durand (Charente), décédé le 18 août 1849 à La Goirandie, Massignac (Charente).

Marié le 7 décembre 1812 à Chabanais (Charente) avec Anne PAILLOT, propriétaire, née le 16 avril 1793 à Grenord, Chabanais (Charente), fille de Quentin PAILLOT, propriétaire cultivateur et de Marie DELAVAUD.
  • Quentin FOURGEAUD, qui suit.
  • Marie FOURGEAUD, née le 15 août 1816 à Valette, Lésignac-Durand (Charente).
  • Léonard FOURGEAUD, qui suit (branche FOURGEAUD-TARDIEU).
  • Anne FOURGEAUD, qui suit (branche DESVEAUX-FOURGEAUD).
  • Anne FOURGEAUD, née le 21 septembre 1824 à La Goirandie, Massignac (Charente).
  • Jacques FOURGEAUD, qui suit (branche FOURGEAUD-CHAUMET).
  • Anne FOURGEAUD, qui suit (branche BRISSAUD-FOURGEAUD).
II. Quentin FOURGEAUD, propriétaire, cultivateur. Né le 13 septembre 1813 à Valette, Lésignac-Durand (Charente), décédé le 24 décembre 1872 à La Goirandie, Massignac (Charente). 

Marié le 26 novembre 1834 à Mouzon (Charente) avec Catherine dite Catherine Henriette MOREAU, née le 31 octobre 1817 à Étamenat, Cherves-Châtelars (Charente), fille de Léonard dit Chapelle MOREAU, fermier, propriétaire et d'Anne BIOUJOU, propriétaire.
  • François FOURGEAU, né le 21 mars 1836 à Mouzon (Charente), décédé le 14 avril 1836 à Mouzon (Charente).
  • Anne FOURGEAUD, qui suit.
  • Léonard FOURGEAUD, né le 25 août 1840 à Mouzon (Charente), décédé le 12 avril 1866 à La Goirandie, Massignac (Charente).
III. Anne FOURGEAUD. Née le 5 avril 1837 à Mouzon (Charente), décédée le 7 novembre 1865 à Massignac (Charente).

Mariée le 12 juillet 1859 à Massignac (Charente) avec Jean dit François Jean Gilles PETIT, propriétaire, huissier, né le 12 mai 1835 à Panissaud, Le Grand-Madieu (Charente), fils de Gilles PETIT, propriétaire et de Marie PETIT.
  • Quentin dit Alphonse Quentin PETIT, né le 18 juin 1860 à La Goirandie, Massignac (Charente), marié en 1885 avec Anne CIBERT-SOULAT, fille de Mathieu CIBERT-SOULAT, banquier et d'Adrienne Elisabeth LAGARDE.
  • Anne dite Anna PETIT, née le 5 avril 1863 à La Goirandie, Massignac (Charente), mariée le 24 janvier 1885 à Massignac (Charente) avec François Octave DELANDE, instituteur adjoint, né le 26 avril 1864 à Beaulieu-sur-Sonnette (Charente), fils de François DELANDE, maréchal, et de Louise DELANDE.
Branche FOURGEAUD-TARDIEU

II. Léonard FOURGEAUD, propriétaire cultivateur, agriculteur, maire de Massignac. Né le 1er mars 1819 à Valette, Lésignac-Durand (Charente).

Marié le 29 janvier 1845 à Mouzon (Charente) avec Catherine TARDIEU, née le 12 décembre 1825 Chez la Caty, Mouzon (Charente), décédé le 5 juin 1850 à La Goirandie, Massignac (Charente), fille de Thomas TARDIEU, cultivateur, propriétaire, et de Marguerite RABALLET.
  • Magdeleine FOURGEAUD, née le 19 janvier 1847 à La Goirandie, Massignac (Charente).
  • Anne dite Anna FOURGEAUD, qui suit.
III. Anne dite Anna FOURGEAUD, cultivatrice. Née le 14 novembre 1848 à La Goirandie, Massignac (Charente), décédée le 23 janvier 1877 à Porteboeuf, Massignac (Charente).

Mariée le 23 novembre 1864 à Massignac (Charente) avec Pierre MARSIQUET, propriétaire, cultivateur, né le 16 septembre 1844 au Village de Lafont, Massignac (Charente), fils de Pierre MARSIQUET, cultivateur et de Marie LONGEAUD.
  • Anne MARSIQUET, née le 25 décembre 1865 au Village de Lafont, Massignac (Charente), décédée le 29 janvier 1948 à Saint-Victurnien (Haute-Vienne).
  • Pierre MARSIQUET, né le 20 août 1868 au Village de Lafont, Massignac (Charente).
  • Jean MARSIQUET, né le 1er décembre 1869 au Village de Lafont, Massignac (Charente).
  • Catherine MARSIQUET, née le 26 février 1873 au Village de Lafont, Massignac (Charente).
  • Jean MARSIQUET, né le 27 juin 1876 à Porteboeuf, Massignac (Charente), marié le 12 avril 1904 à Suris (Charente) avec Anne DESVEAUX.
Branche DESVEAUX-FOURGEAUD

II. Anne FOURGEAUD. Née le 4 janvier 1822 à La Goirandie, Massignac (Charente).

Mariée le 28 février 1843 à Massignac (Charente) avec Jean DESVEAUX, propriétaire, cultivateur, né le 28 novembre 1819 à Vitrac-Saint-Vincent (Charente), fils de Pierre DESVEAUX, propriétaire, et d'Elisabeth BOULESTEIX.
  • Pierre DESVAUD, né vers décembre 1848 à Vitrac-Saint-Vincent (Charente), décédé le 7 octobre 1849 à La Goirandie, Massignac (Charente).
  • Pierre DESVEAUX, qui suit.
III. Pierre DESVEAUX, propriétaire, cultivateur. Né le 25 novembre 1850 à Vitrac-Saint-Vincent (Charente), décédé le 10 mai 1937 à Suris (Charente).

Marié le 7 mai 1872 à Mouzon (Charente) avec Louise BESSE, née le 12 juin 1854 à Saint-Bazile (Haute-Vienne), décédée le 16 janvier 1937 à Suris (Charente), fille de Léonard BESSE et de Marie GIRY.
  • Marie Joséphine DESVEAUX, née le 19 mars 1873 Chez Mourgout, Mouzon (Charente).
  • Jacques DESVEAUX, né vers 1875.
  • Jean DESVEAUX, né vers 1878.
  • Pierre DESVEAUX, né vers 1881.
  • Anne DESVEAUX, née vers 1884.
  • Anne DESVEAUX, née vers 1888.
  • Baptiste DESVEAUX, né le 23 février 1893, décédé le 13 avril 1974 à Le Mans (Sarthe), marié le 17 octobre 1925 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne) avec Yvonne Marguerite Marie SUIVRE, née le 3 août 1900 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), décédée le 26 juin 1982 à Le Mans (Sarthe), fille d'Elie dit Edouard SUIVRE, cordonnier, négociant, maître bottier et de Françoise SAINT-YRIEIX.
Branche FOURGEAUD-CHAUMET

II. Jacques FOURGEAUD, marchand épicier, propriétaire. Né le 25 septembre 1827 à La Goirandie, Massignac (Charente).

Marié le 7 février 1853 à Massignac (Charente) avec Jeanne CHAUMET, née le 11 juin 1827 à Massignac (Charente), fille de François CHAUMET, propriétaire, marchand, et de Marguerite JOLLET.
  • François FOURGEAUD, né le 3 décembre 1853 à Massignac (Charente), décédé le 12 décembre 1854 à Massignac (Charente).
  • Anne FOURGEAUD, qui suit.
  • Jeanne FOURGEAUD, née le 15 mars 1859 à Massignac (Charente).
III. Anne FOURGEAUD. Née le 13 mars 1855 à Massignac (Charente).

Mariée le 3 décembre 1872 à Massignac (Charente) avec Jacques GAY, propriétaire, marchand de veaux, né le 16 octobre 1847 à Montemboeuf (Charente), fils d'Annet GAY, propriétaire et de Catherine COUDERT.
  • Jacques Eloi GAY, né le 1er décembre 1873 à Massignac (Charente), marié le 6 juillet 1904 à Le Vigen (Haute-Vienne) avec Marie Gabrielle GUITARD.
  • Jeanne Marie Isabelle GAY, née le 23 février 1877 à Massignac (Charente).
Branche BRISSAUD-FOURGEAUD

II. Anne FOURGEAUD. Née le 19 mai 1833 à La Goirandie, Massignac (Charente).

Mariée le 23 octobre 1851 à Massignac (Charente) avec Jean BRISSAUD, propriétaire maréchal, aubergiste, né le 18 décembre 1823 à Massignac (Charente), fils de Jean BRISSAUD, maréchal et de Marie GOUTERON, aubergiste.
  • Abraham dit Henri BRISSAUD, propriétaire. Né le 21 mai 1852 à Massignac (Charente).
  • Léonard BRISSAUD, qui suit.
III. Léonard BRISSAUD, receveur des contributions indirectes. Né le 13 février 1858 à Massignac (Charente).

Marié le 28 novembre 1900 à Genouillac (Charente) avec Marie Louise Thérèse MOREAU, née le 6 juin 1873 à Genouillac (Charente), fille de Pierre MOREAU, propriétaire et de Jeanne RABALLET.
  • Jean Henri BRISSAUD, né le 7 novembre 1901 à L'Absie (Deux-Sèvres), décédée le 29 décembre 1965 à Maubeuge (Nord). Marié le 12 septembre 1939 à Château-Thierry (Aisne) avec Yvonne Jeanne DE ALDÉCOA, divorcé le 18 mai 1949. Marié le 24 août 1949 à L'Aigle (Orne) avec Lieglinde Elisabeth RINDGEN.

Léonard FOURGEAUD, maire de Massignac

En continuant mes recherches dans les registres de Massignac (Charente), je suis tombé sur un acte concernant mon "oncle" Léonard FOURGEAUD et rédigé de sa main (avec une très belle écriture).

Lien de parenté entre Léonard FOURGEAUD et mon grand-père
(source : Arbre familial, via Geneanet)


(source : Archives départementales de la Charente - 3 E 227/11 - p. 257-258)
"L'an mil huit cent soixante-dix-neuf et le onze décembre, nous, Léonard Fourgeaud, Maire, Officier de l'état civil de la commune de Massignac, canton de Montemboeuf, (Charente), avons transcrit ci-après un Jugement du Tribunal civil de Confolens dont la teneur suit : 
République française, Au nom du Peuple Français, le Tribunal civil de première instance de l'arrondissement de Confolens, département de la Charente, a rendu le Jugement à la suite du réquisitoire dont suit la teneur : Le Procureur de la République près le Tribunal de première instance de Confolens expose que Monsieur Ringuet, en son vivant Maire de la commune de Massignac, canton de Montemboeuf, est décédé le huit juillet dernier, laissant, sans les avoir signés, presque tous les actes de l'état civil par lui consignés sur les registres de la dite commune, depuis le commencement de l'année courant ; que pour obvier dans la mesure du possible, aux conséquences fâcheuses de cette inqualifiable négligence il est nécessaire de compléter ces actes par la signature d'un Officier municipal. Qu'une délégation ou Commission spéciale donnée par le Tribunal au fonctionnaire chargé de régulariser ces actes, pour imprimer à sa signature un caractère plus positif d'authenticité ; C'est pourquoi le Procureur de la République requiert qu'il plaise au Tribunal, après avoir entendu l'un de Messieurs dans son rapport. Comettre Monsieur Léonard Fourgeaud, actuellement maire de la commune de Massignac, aux fins de signer sur les registres de l'année courante de la dite commune, tous les actes de l'état civil dressés pendant l'existence de Monsieur Ringuet, son prédécesseur immédiat et que ce dernier avait omis de signer. Au Parquet, le quatorze novembre mil huit cent soixante-dix-neuf. Le Procureur de la République, signé : Edouard Nassaud. Vu le requisitoire de Monsieur le Procureur de la République. Attendu que Monsieur Ringuet, maire de la commune de Massignac est décédé le huit juillet dernier, laissant, sans les avoir signés, presque tous les actes de l'état civil par lui consignés sur les registres de la dite commune, depuis le commencement de l'année courante ; qu'il y a lieu de rectifier ces actes en suppléant à l'omission de la signature du Maire. Par ces motifs : Le Tribunal après en avoir délibéré autorise le sieur Léonard Fourgeaud, Maire de la commune de Massignac, à signer sur les registres de l'année courante, de la dite commune, tous les actes de l'état civil dressés pendant l'existence de Monsieur Ringuet, son prédécesseur immédiat et que ce dernier avait omis de signer, dit que le sieur Fourgeaud fera précéder sa signature au bas de ces actes de ces mots : Par autorisation du Tribunal. Ordonne que le présent jugement sera transcrit sur les registres des actes de naissance et décès de la dite commune de Massignac pour l'année courante. Ainsi jugé et prononcé le quinze novembre mil huit cent soixante-dix-neuf, en la chambre du Conseil du Tribunal civil de première instance de l'arrondissement de Confolens, (Charente), par Messieur Delpit, premier juge faisant fonctions de Président, le titulaire malade, Juzaud-Roux, juge et Branchaud, juge suppléant, en présence de Monsieur Nassaut, Procureur de la République, assistés de maître Barruel greffier. Visé pour timbre et enregistré gratis, à Confolens le vingt-neuf novembre mil huit cent soixante-dix-neuf, folio treize, case deux, signé Vidaud. Enconséquence, le Président de la République française, man[de] et ordonne à tous huissier sur ce requis de mettre le présent jugement à exécution ; aux Procureurs Généraux et aux Procureurs de la République près les Tribunaux de première instance d'y tenir la main ; à tous Commandants et Officier de la force publique d'y prêter main forte lorsqu'ils en seront légalement requis. En foi de quoi la minute du dit jugement a été signée par le premier juge faisant fonctions de Président et le Greffier. Pour première expédition. Pour le Greffier du Tribunal, signé Dupit. Certifié conforme par nous, Maire, Officier de l'état civil soussigné.
L. fourgeaud"

Retrouver l'acte de mariage de ses arrière-arrière-grands-parents

Les Archives Départementales de la Charente sont en ligne depuis peu de temps, et les registres de la commune de Vitrac-Saint-Vincent où ont longtemps vécu mes ancêtres ne sont pas encore proposés. J'arrive néanmoins à reconstituer par bribes les familles. J'étais en train de faire la généalogie descendante de la famille FOURGEAUD, particulièrement la branche formée par Quentin FOURGEAUD et Catherine Henriette MOREAU dans le village de Mouzon. Je parcourais les registres lorsque soudain je suis tombé sur l'acte de mariage de mes arrière-arrière-grands-parents. Je savais que mon arrière-arrière-grand-père, Pierre DESVEAUX, venait de Vitrac-Saint-Vincent, et que mon arrière-arrière-grand-mère, Louise BESSE, de la Haute-Vienne (pas encore en ligne), donc aucune chance a priori de trouver leur acte de mariage. 

Lien entre Pierre DESVEAUX et moi.
(source : Arbre familial, via Geneanet)
Il se trouve néanmoins que Pierre DESVEAUX faisait partie des 515 habitants de Mouzon en 1872 et que c'est là que Louise BESSE et lui décidèrent de se marier. C'est ce qu'on appelle un heureux hasard, et ça prouve une nouvelle fois combien il est important de faire de la généalogie descendante et de compléter toutes nos familles.

Vue de Mouzon depuis le Sud
(source : Jack ma, licence CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons)
Je ne résiste pas au plaisir de vous faire part de cet acte de mariage où j'apprends beaucoup de cette mystérieuse partie de la famille pour laquelle j'ai si peu de renseignements.



(source : Archives départementales de la Charente - 3 E 256/9 - p. 220-221)
"L'An mil huit cent soixante-douze le sept du mois de Mai à deux heures du soir, devant nous Maire officier de l'Etat Civil de la Commune de Mouzon, Canton de Montemboeuf, département de la Charente, sont comparus publiquement en la maison commune, premierement : 
Pierre Desvaud propriétaire-cultivateur demeurant au village de chez Mourgon en cette commune, âgé de vingt-un ans révolus, né à Vitrac, le vingt-cinq novembre mil huit cent cinquante, ainsi qu'il résulte de son acte de naissance légalisé et ci-annexé, fils majeur et légitime de Jean Desvaud, propriétaire cultivateur, âgé de cinquante deux ans et de Anne Fourgeaud sans profession, âgée de 
demeurant ensemble au dit village de Chez Mourgon, d'une part.
Deuxièmement, Et demoiselle Louise Besse sans profession, âgée de dix-sept ans révolus, née à Saint Bazile (Haute Vienne) le douze Juin mil huit cent cinquante-quatre, ainsi qu'il résulte de son acte de naissance légalisé et ci-annexé, fille mineure et légitime de Léonard Besse décédé à Cheronnac le trente novembre mil huit cent cinquante-huit, et de Marie Giry, décédée au même lieu le quinze octobre mil huit cent cinquante neuf, ainsi qu'il résulte de leurs actes de décès légalisés et ci-annexés. Léonard Besse et Marie Giry représentés tous les deux par le sieur Tiffonnet Jean, âgé de cinquante-deux ans demeurant en la dite commune de Cheronnac, oncle par alliance du côté paternel et tuteur légalement nommé de la future, ici présent et consentant au mariage de sa pupille, d'autre part. Lesquels nous ont requis de procéder à la célébration du mariage projeté entre eux et dont les publications ont été faites dans notre commune et dans celles de Saint Quentin et de Rochechouard (domicile du tuteur) les dimanches vingt-un et vingt-huit avril dernier sans qu'aucune opposition nous ait été signifiée. Après que lecture a été donnée de leurs actes de naissances, des actes de décès des père et mère de la future, des certificats de non opposition, et du chapitre VI, titre V, livre Ier du Code Civil, les futurs époux et avec eux les père et mère du futur, et le tuteur de la future par nous interpellés conformément à la loi des dix et dix-huit juillet mil huit cent cinquante, nous ont représenté un certificat de maître Ribet notaire en la résidence de Vayres (Haute Vienne) Constatant que le contrat de mariage a été reçu par lui le vingt-six avril dernier. Nous avons ensuîte demandé au futur époux et à la future épouse s'ils veulent se prendre pour mari et pour femme ; chacun d'eux nous ayant répondu séparément et affirmativement, nous déclarons au nom de la loi que Pierre Desvaud et Louise Besse sont unis par le mariage. Dequoi nous, avons dressé acte en présence de Pierre Poursac propriétaire cultivateur âgé de soixante ans, demeurant à la Vallade commune de Vitrac, oncle par alliance du côté paternel au futur, Jacques Desvaud, propriétaire cultivateur âgé de quarante-sept ans demeurant au Petit Jaugnac, commune de Vitrac, oncle paternel au futur, Giry Jean, cultivateur, âgé de trente ans, demeurant à la grue commune de Chéronnac, cousin second du côté maternel à la future, Jean Léger, cultivateur, âgé de quarante ans, demeurant à Lavaud commune de Saint Quentin, oncle par alliance du côté paternel à la futur. Tous les témoins ont signé le présent acte à l'exception du sieur Giry. Les parties contractantes ont également signé ainsi que le père du futur, et le tuteur la mère du futur ayant déclarée ne le savoir de ce requise."

mercredi 4 septembre 2013

Chaque détail compte

Ne jamais rien négliger ! Il y a un an maintenant que j'ai pris connaissance du dossier de légion d'honneur de Joseph WENTZEIS, brigadier de gendarmerie, époux de la soeur de mon ancêtre, Marie Virginie MONORY.

Dans ce dossier, figurait une cryptique note que j'avais ignoré bêtement : 

(source : Archives nationales - LH/2754/4 - p. 3)
Pour une raison que j'ignore, je n'avais jamais essayé de trouver ce baron G. CERISE. Espérant y trouver la dite correspondance, j'ai tapé le nom de Cerise dans le moteur de recherche de la base de donnée de la Légion d'Honneur et je suis tombé sur le dossier du Général Baron Guillaume Michel CERISE, membre du gouvernement provisoire piémontais.

Armes du baron Cerise
(source : dessin personnel, licence CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons)
Dans ce dossier, j'ai bien trouvé une lettre écrite sur un papier à en-tête République française, Ministère de la France d'Outre-Mer. En voici le contenu : 


(source : Archives nationales - LH/461/79 - p. 3-4)
L'auteur de cette lettre, un certain monsieur R. NOUAT, est bibliothécaire à l'École Nationale de la France d'Outre-Mer. Puisqu'il dit que Joseph WENTZEIS est son trisaïeul et que ce dit Joseph WENTZEIS s'est marié dans ma famille, cela signifie que ce monsieur NOUAT est notre cousin ! Ou comment découvrir un cousin bibliothécaire au XXème siècle grâce à deux mots griffonnés dans un dossier de Légion d'Honneur. Je vais maintenant essayer de voir si je peux relier cette famille Nouat aux Wentzeis, mais en conclusion, je peux d'ores-et-déjà dire qu'en généalogie, chaque détail compte !

dimanche 1 septembre 2013

Test de la nouvelle application Geneanet pour iPhone et iPad

Lorsque j'étais en vacances dans le Sud, j'ai appris la mise à jour de l'application Geneanet que je me suis empressé de téléchargé sur mon iPhone. Il était en effet très pratique, par exemple, de montrer à une amie originaire de Chemiré-le-Gaudin que mes ancêtres Branchu en étaient également originaires. Et l'avantage d'une application mobile de généalogie, c'est que les gens voient et donc comprennent beaucoup mieux les choses lorsqu'on parle de nos ancêtres.

Capture d'écran iPhone
(source : Geneanet)
Ci-dessus, le contenu type d'une fiche Geneanet sur l'application. On peut voir nom, prénom, surnom, profession, titres, naissance, décès, etc... J'aime bien le côté vert, je suis beaucoup plus sceptique pour le noir. Le positif, c'est que les photos téléchargées sur notre arbre sont visibles sur l'application.

Sur l'iPad, l'écran étant beaucoup plus grand, on peut à la fois afficher notre liste de recherche, l'arbre de la personne concernée et sa fiche détaillée. Il est néanmoins dommage de ne pas pouvoir avoir cette même fiche en plein écran comme pour l'iPhone.

Capture d'écran iPad mini
(source : Geneanet)
Dans le meilleur des cas, si on enlève le champ recherche, l'écran est divisé en deux avec l'arbre et la fiche. Encore un fois, un tel affichage est très pratique, mais j'aurais aimé en plus avoir l'opportunité de ne consulter que la fiche sur grand écran.

Capture d'écran iPad mini
(source : Geneanet)
L'arbre est très beau, l'affichage très clair, avec le fameux petit rond vert pour nos sosas. Lorsqu'on recherche un nom dans la base, on peut sélectionner une recherche dans nos sosas (ancêtres) ou en dehors de nos sosas, ce qui est très pratique pour ne pas avoir une longue liste de résultats. 

Gros manque pour l'instant, les médias associés (et tout particulièrement les actes) ne sont pas visibles sur l'acte. C'est dommage, car les gens extérieurs à qui on montre l'application pour illustrer notre généalogie auraient bien souhaité voir les captures d'actes anciens. Les utilisateurs également.

Capture d'écran iPad mini
(source : Geneanet)
En revanche, les notes rentrées dans votre arbre en ligne restent consultable en format semblable à un PDF, ce qui est une première étape.

Conclusion

En résumé, une application assez belle, qui se met à jour très rapidement, qui fonctionne aussi très vite. L'affichage est clair, simple, même si le noir est peut-être un peu triste (possibilité de choisir sa couleur comme sur l'arbre en ligne bientôt ?). L'application ne sert qu'à la consultation et non à la saisie d'informations, mais est très appréciable lorsqu'on est en salle d'archives ou avec des amis à qui ont veut expliquer notre généalogie. Gros manque pour l'instant : le fait de ne pas pouvoir consulter les médias associés à nos ancêtres. J'espère vraiment que cette amélioration sera apportée, alors l'application sera parfaite.

Et vous, avez-vous téléchargé cette application ? Qu'en pensez-vous ?